Bienvenue parmi mes tranches de vie / Welcome among my slice of life

Je suis heureuse de vous compter parmi mes tranches de vie. En espérant sincèrement que mes petites brides de vie sauront vous apporter joie et réconfort! Ainsi, je vous encourage à ajouter la saveur de votre humeur, la couleur de votre journée et exprimer vos émotions sur ce blogue. Sentez-vous bien à l'aise de commenter... la critique constructive permet de s'améliorer et de grandir!

samedi 26 février 2011

Mémorable souper d'sacoches et amitié

«Le temps est le meilleur bâtisseur de l'amitié. Il est aussi son témoin et sa conscience. Les chemins se séparent, puis se croisent.» [Tahar Ben Jelloun]

Je pars de cette citation pour exprimer le bonheur de partager de bons moments avec les gens que j'aime... en occurence, de bonnes amies!!! Les bonnes amies dont je parle ici, sont pour moi des soeurs avec qui je partage tout... bon ok... presque tout! ;) Je les connais depuis de nombreuses années, je me risquerais même à dire une douzaine de chandelles!  I. m'a engagée, L. et L. étaient de bonnes amies à ma grande soeur. C. était ma bonne voisine de bureau et... M. était la plus jeune et parfois même la plus mature d'entre-nous! ;) Nous avions toutes ces quelques points en commun : nous travaillions pour la même cie, nous avions un fort sentiment d'appartenance et du coeur au ventre, nous étions authentiques, sincères et uniques.

Il est passé du temps et des événements parfois heureux et malheureux durant ces nombreuses années... mais rien qui ne puisse entraver nos routes et séparer nos liens d'amité. Je dirais qu'aujourd'hui, encore plus qu'hier, l'authenticité, la sincérité et le caractère unique de chacune sont demeurés... bien heureusement car ils colorent et agrémentent nos soirées. Nos échanges sont florissants et savoureux, jusqu'à éclater de rire ou parfois même en pleurer.  Nous nous retrouvons sans jugement, en totale transparence et il fait bon de se sentir appréciée, aimée, soutenue quoiqu'il arrive.

Vous savez, j'ai eu le plaisir, une fois de plus, de me retrouver auprès d'elles devant un chaleureux et succulent repas, tout en placotant vivement, en ce doux vendredi soir de février! Nous avons parfois le bonheur et l'honneur de rencontrer la parenté et je crois vivement et certainement, que ce plaisir est partagé. Je suis heureuse d'être entrée dans cette grande famille un jour de mai, d'avoir appris et grandie auprès de ces incroyables battantes, mes amies!  Si je puis me permettre une faveur cette nuit, une seule à souhaiter et non quémander, que la vie soit bonne et zen pour nous dans les années à venir afin que nous préservions cette merveilleuse relation toujours aussi riche en émotions!

Je vous aime très fort les filles!
Carina Xox

vendredi 18 février 2011

Mise en échec (la suite)

Nous sommes vendredi après-midi, 13h50. Je suis au boulot et je reçois l'appel de... savez-vous qui? Mais oui, c'est ça! L'école!!! J'étais pas trop contente quand j'ai vu le numéro sur l'afficheur. Mme la secrétaire me dit de but en blanc, «Ce n'est pas une mauvaise nouvelle Mme Lafontaine»... «d'accord, répondis-je, alors c'est pourquoi?» «Jacob est malade, il ne file pas du tout... il est pâle et stressé je suppose» poursuit-elle. «J'arrive!» et je raccroche.

Je signale mon départ, prends la route et j'arrive à l'école à 14h20. Jacob est vêtu de son manteau d'hiver, de sa tuque et il m'attend dans le bureau de la secrétaire, l'air verdâtre. «Maman... je t'aime! Je voulais pas déranger Daddy parce qu'il est à l'école. Je m'excuse de t'avoir dérangé au travail. Mais tu vas être fâchée... j'ai pas tout mangé mon lunch. Je suis fatigué, j'ai mal à la tête et mal au coeur... est-ce que je peux retourner à la maison à pied, je vais prendre de l'air et ça va me faire du bien.» «Euh... mais oui» rétorquais-je estomaquée! À peine ai-je eu le temps de réaliser ce qu'il dit, Jacob sortit et se mit en route vers le confort de la maison.

L'air était doux, frais et un soleil magnifique plombait à grand feu... comme par hasard! Nous arrivâmes à la maison et nous prîmes le temps de prendre notre temps. Après un gros câlin et des «je t'aime» à profusion, nous nous allongeâmes. Jacob me raconta le déroulement de sa journée, de chaque joute sans grande gaitée. Il a rencontré de très bons concurrents, l'un d'eux était son ami de la garderie... que le monde est petit! ;) Il a remporté 1 jeu 1/2 sur 4, un peu déçu car il avait de grands espoirs dès le départ. Je suis restée là à l'écouter, lui prenant la main et lui souriant tout bonnement. Je ne disais rien... juste regardé mon fils qui, à chaque tournoi, à chaque événement, apprend et tire une leçon... une grande leçon d'humilité!  Il aurait tellement aimé remporté un prix, mais... pas n'importe lequel, LE vélo gris métallique! ;)

À la fin du tournoi, les participants de l'école de Jacob sont revenus bredouilles. Toutefois, l'expérience acquise à chacune de ces rencontres rappelle à quel point notre corps peut ête fragile aux variations de nos émotions. Même si mon fils me disait qu'il n'était pas nerveux ou angoissé par la compétition à venir... sans dire mot, Jacob a subi le trac et l'après-trac, son corps le lui a rappelé. Rappelé l'excitation de l'attente et de l'anticipation mais aussi, la déception. Peu importe le tournant de la journée... Jacob était content de me retrouver et moi, heureuse d'être là pour l'accueillir.
Je lui ai dit que des «je t'aime» seront toujours une douce musique à mes oreilles.Voilà! Le résultat du tournoi est somme toute, une belle leçon de vie!

Bonne soirée à tous,
Carina Xx


jeudi 17 février 2011

Mise en échec

«C'est bon, t'es capable Jacob! Ne te stresse pas comme ça! Ton tournoi est juste demain» ai-je dis à mon fils de 10 ans.  «Ben oui, ben oui, je ne suis pas stressé maman, je me concentre pour réussir au pire 3/4... au mieux 4/4» m'a répliqué Jacob avec conviction.

«La barre est haute» me suis-je dit intérieurement... mais il se sent prêt pour son tournoi d'échecs qui a lieu chaque année entre les écoles de notre Commission scolaires de notre grand Montréal. Ce matin il a sorti ses attestations de participation et ses macarons qu'il a reçu lors des événements passés.  Je le regardais et je sentais qu'il se préparait mentalement à cette compétition.  Toute la semaine Jacob a répété avec enthousiasme, «j'ai hâte à vendredi maman!!!» 

Pendant 3 années consécutives, ce qu'il remportait était 2 parties sur 4 et ce, avec déception. Je lui ai demandé comment il croyait réagir s'il n'arrivait pas à son but - car je le connais très compétitif - il m'a tout simplement dit que s'il en gagnait 3 cette année il serait content car il aurait battu son résultat des années précédentes.  Bonne réponse mon grand! Selon moi, Jacob a déjà gagné une victoire avec cette réponse!  Je lui ai dit que «peu importe le résultat, si tu donnes le meilleur de toi-même, tu dois être fier de toi».  Les compétiteurs changent parfois d'une année à l'autre et aussi, comme son père disait, «observe bien chaque stratégie car tu peux apprendre beaucoup d'une victoire comme d'une défaite.»  Sage conseil d'un père aimant! :)

J'ai hâte de connaître la suite des événements... je crois que je suis plus nerveuse que lui mais bon, je dois apprendre de mon garçon également!!! La suite des résultats sous peu! :)

Bonne journée à tous!
Carina

jeudi 3 février 2011

Mon voyage intérieur!

Comme j'ai aimé mon voyage!!! Je vous le dis et je vous le redirez encore et encore!!!


Mon voyage en Thaïlande m'a apporté beaucoup car il m'a permis de découvrir une nouvelle culture d'une part, mais surtout, il m'a permis de me découvrir, de me connaître... ou plutôt de me RE-connaître!  Je ne savais pas que j'étais belle, que j'étais bonne, et que j'étais capable!  Que dis-je... que je SUIS capable! :) Mais oui, je sais, je me lance des fleurs mais... que voulez-vous, j'ai toujours eu beaucoup de difficulté à m'accepter telle que je suis, d'accepter les commentaires dits ici et là, pour ceci et pour cela!

Toutefois, en voyage, j'avais les faits devant les yeux! Euh, pas tout à fait... je les ai plutôt ressenti, je les ai vécu! Et quelle SENSation!!! Comme vous voyez, le mot «sens» prend toute la place dans mon énoncé.  Pendant mon voyage, les sens ont été mis à contribution de toute part... et je ne m'en plaignais pas, au contraire! Par contre, ressentir peut bien vouloir prendre plusieurs sens, tout dépend à quel niveau on le comprend... et j'en fais la distinction. On peut bien éprouver une crainte devant le danger, c'est normal, juste et immuable. Également, on peut sentir le danger, avoir l'intuition, un sixième sens, le sentiment que quelque chose ne va pas, ou qu'un incident va se produire.

Ce que j'ai expériementé est le sentiment qui précède l'action. Je précise. Mon voyage était en grande partie, un d'escalade et à plusieurs reprises, je me suis sentie impuissante devant un incident, un accident ou je suis sentie incapable de faire face à l'épreuve. Je suis une personne très intense, forte et parfois même entêtée mais quand la crainte ou la peur s'empare de mon corps, de ma tête, plus rien ne va. En quelques mots, j'en perdais tous mes moyens. Pourquoi? C'est simple... ma pensée positive m'avait désertée au moment où j'en avais le plus besoin. Combien de fois ai-je prononcé ces mots : je ne suis pas capable, c'est trop difficile, je vais me péter la gueule, je vais tomber, j'ai peur, je sens le vide... Mon amie S a été d'un grand secours afin de m'aider à me contrôler, et à lutter contre cette peur qui me paralysait. Grâce à elle, à sa patience et sa détermination, j'ai réussi à me maîtriser en affrontant mes démons intérieurs... en me conditionnant positivement par des pensées optimistes, à croire en moi, en mes capacités et à me trouver.

Je me suis enfin RE-trouvée

«Bon! elle capote!» , «Une bulle lui a pétée dans tête!» que certains ne manqueront pas de penser ou de dire à voix basse! Mais pour la majorité des gens qui voyagent, ils comprennent très bien ce que je veux dire. Que ce soit de sortir de notre quartier quand nous avons peur de l'extérieur, de changer de métier, d'emploi, de retourner aux études, changer d'amis ou de pays, la zone de confort s'efface pour laisser progressivement la place à un être s'épanouir afin de se sentir mieux avec soi , et mieux avec autrui. Le «voyage» dont je parle en ce moment transforme celui qui s'y prépare, mais surtout celui qui le vit. Se voir affronter l'inconnu est en quelque sorte la recherche du «danger»... et oui, du danger au sens propre mais aussi au sens figuré. Certains peuvent percevoir un danger de se voir transformer.

Faites l'expérience, sortez de vos pantoufles pour laisser la chance à vos orteils de respirer! ;)
Carina Xxx