Bienvenue parmi mes tranches de vie / Welcome among my slice of life

Je suis heureuse de vous compter parmi mes tranches de vie. En espérant sincèrement que mes petites brides de vie sauront vous apporter joie et réconfort! Ainsi, je vous encourage à ajouter la saveur de votre humeur, la couleur de votre journée et exprimer vos émotions sur ce blogue. Sentez-vous bien à l'aise de commenter... la critique constructive permet de s'améliorer et de grandir!

lundi 28 mai 2012

Mot d'enfant (prise 19)

Comme je terminais le lavage, je demande à mon plus jeune :

- Peux-tu m'aider à plier le linge? Ton frère a passé l'aspirateur dans sa chambre...

Sans même répéter une seule fois, il s'exécute avec adresse! Wow! j'étais stupéfaite!

Pour alléger la tâche, habituellement je plie mon linge aussitôt sec... mais cette fois-ci, j'ai fait une exception. Alors que je remarquais qu'il mettait systématiquement mes sous-vêtements de côté je lui demande :

- Pourquoi plies-tu seulement ton linge, celui de ton frère et de ton père?

- Parce que plier des culottes de fille c'est trop dégeu!

Je me suis éclatée de rire! C'est sûr que d'ici quelques années, son discours va changer!

lundi 21 mai 2012

Toujours plus haut...


« Le goût frénétique de l'homme pour toutes les substances saines ou dangereuses, qui exaltent sa personnalitétémoigne de sa grandeur. Il aspire toujours à réchauffer ses espérances et à s'élever vers l'infini. »

de Charles Baudelaire 



Au moment où je devais passer en cours pour la deuxième fois pour la même raison, au moment où le soleil manquait à mes journées grises, au moment où j'avais la confiance qui m'échappait, j'ai décidé de faire quelque chose pour me déstabiliser et sortir de ma zone de confort. Depuis quelques années, j'ai découvert que l'escalade est LE remède idéal pour restaurer mon équilibre ;) Je suis une fille insécure, j'ai peur d'échouer et de ne pas être à la hauteur. Je me sens nulle en gestion de stress et j'ai peur de perdre le contrôle. De plus, ma capacité à prendre des décisions est plutôt défaillante car j'ai peur de me tromper et de faire les mauvais choix. Bref, je n'ai pas confiance en moi et j'ai peur d'avancer!

***

Plusieurs de mes amis sont passés à un autre stade d'escalade. L'an passé, une de mes très bonnes amies a fait son cours d'escalade traditionnelle et lors de nos sorties de grimpe, je l'ai secondé à quelques reprises. Je me suis dit que j'étais pour prendre mon cours un jour mais pas pour tout de suite, je ne suis pas rendue à ce stade encore... mais seulement, le serais-je un jour?  Un matin gris d'avril je décidai de prendre mon courage à deux mains et d'écrire à Attitude Montagne. Étonnamment, le jour même, je recevais une réponse avec toutes les informations que j'avais demandées. De plus, on m'informait que deux autres grimpeurs étaient déjà inscrits au cours et qu'avec moi, le cours de avril aurait lieu. Tout d'abord, je devais en discuter avec mon chum, planifier les horaires pour les deux week-ends - un gros quatre jours complets sans mes enfants. J'étais ensuite inscrite la même semaine! Toutefois, à mon grand damne, j'ai dû annuler la soirée de fête d'une très bonne amie car je devais être en forme, c'était vital, je le ressentais profondément, j'avais tellement besoin de cette formation! En plus, je serais d'attaque pour débuter en trad pour la saison estivale qui se pointait.

Comme je conduisais ma voiture en direction du boulot, mon cell sonne: «Hey Salut Mlle!» Je répondi à mon amie avec empressement «Saluuut! sais-tu quoi? je me suis inscrite au cours de trad et je commence les 21-22 avril». Elle me demande avec qui et je lui informe de mes démarches. Ma chum avait suivi son cours avec un autre moniteur et une autre entreprise. Elle ne m'avait pas suggéré le nom de la cie avec laquelle je faisais désormais affaire. Pourtant j'étais certaine de moi quand je suis entrée en contact avec Dominic Asselin, président fondateur de Attitude Montagne, j'entendais ce nom partout et il apparaît sur tous les sites que je rencontrais en passant par Escalade Québec, Québec Vacances ou Aventure Ecotourisme pour nommer que ceux-ci. J'allais m’entraîner et chaque fois que je descendais les marches du gym à Horizon Roc, j'entrevoyais une capsule voyage, expédition-aventure de cette compagnie.

Je commençais à angoisser... je voulais annuler mon inscription. J'avais payé et j'étais prête à perdre mon argent pour ne pas y aller. J'avais déjà une peur noire à faire de l'escalade traditionnelle, step ultime pour moi vers l'inconnu... en plus, je devais avoir comme guide quelqu'un qui ne m'était pas référé, c'était le comble de mon malheur! Rapidement, mon amie m'a dit que Dominic Asselin est un guide exigent mais super compétent et que je n'avais pas à m'inquiéter sur la qualité de la formation. J’avais la larme à l'oeil tellement je ressentais la peur me tenailler. Je respire... Au bout d'un moment... je me dis: «La ça suffit! Tu ne peux pas annuler ton cours, y'a deux gars qui devront le reporter à cause de toi et en plus, n'oublie pas la raison du pourquoi tu voulais prendre ce cours!» C'est ça, de toute façon, je veux  absoluement faire cette formation! Ce sentiment a quand même persisté près d'une heure mais je savais au fond de moi que j'avais pris la bonne décision.

***

Je reçois un courriel avec les coordonnées et l'heure du premier cours. Vu que les deux grimpeurs venaient de Montréal, nous avons fait du co-voiturage pour les deux fins de semaine. Ce sont deux gars supers sympathiques, d'âges et de personnalités complètement différentes. J'étais la plus vieille du groupe ce qui, je l'avoue, me dérangeait un peu au début. Le premier matin, il pleuvait quand nous avons quitté Montréal, ce qui m'énervait au plus haut point! J'avais besoin de soleil pour cette première journée vers l'inconnu. Je me sentais tellement petite! En arrivant à Ste-Adèle, il pleuvait encore. Merde! Nous entrâmes dans le local d'Attitude Montagne situé au Chanteclerc et nous avons fait la connaissance d'une partie du personnel et de Dominic. Je m'attendais à quelqu'un d'intimidant et d'imposant, mais il n'en fût rien. Nous nous sommes présentés, parlé de notre expérience en escalade et notre niveau de grimpe, nous avons exposé les raisons de notre présence et aussi, ce que nous recherchions à travers ce cours. Quand vint mon tour, ce fût bref mais déjà Dominic m'avait saisi. Le manque de confiance en moi était palpable.

Ce même jour, à cause de la température extérieure, nous avons vu les notions théoriques telles que ce qu'est l'escalade traditionnelle, les multiples protections ainsi que les aptitudes personnelles à pratiquer le sport. De plus, nous avons vu les différentes manoeuvres d'auto-sauvetage, ce qui en soi est très complexe mais indispensable. Le soir en arrivant à la maison, j'ai soupé alors que tout l'monde avait longtemps terminés, j'ai bordé mes petits, passé un peu de temps avec mon chéri et hop, j'ai été pratiquer mes manoeuvres dans la descente d'escalier! Le petit matin est arrivé très vite. Mausus que j'étais fatiguée mais bon, c'en vaut vraiment le coup! À mon grand désespoir il faisait toujours gris. Nous nous sommes rendus à la paroi afin de mettre en pratique toutes ces merveilleuses techniques d'auto-sauvetage. Également, nous avons vu l'installation des protections et la confection de relais sur coinceurs. C'était intéressant parce que nous étions sur le terrain et c'était concret, j'ai beaucoup aimé. Jusque là, ça va, je me sens bien et je ne me sens pas trop déstabilisée. En fait, pour être franche, quand je pratiquais les techniques d'auto-sauvetage et que j'avais un blocage, je commençais à paniquer et à me projeter... si ça arrivait pour vrai! Dominic me ramenait au présent et me rassurait mais je vous jure, je me suis dit que la prochaine fois que j'allais grimper, avec tout ce que j'ai appris dans mon cours d'auto-sauvetage, je vais assurer mon partenaire différemment.

Le week-end suivant il faisait beau mais très froid. Comme toute maman qui part faire une activité extérieure avec ses enfants j'avais tout prévu et j'étais bien vêtue. Nous nous sommes rendus à Val David et au pied de la paroi, c'était vraiment pas chaud. Assurer un grimpeur, rester concentré quand on gèle à faire du sur-place tout en demeurant très vigilent pendant qu'il grimpe, choisisse la bonne protection, la pose, clip la corde et s'engage dans sa voie, c'est pas évident! Nous y avons tous passé mais une chance que la roche était chaude! Donc, ce fut nos premiers essais/erreurs avec la pose des protections, première grimpe contre-assurée en moulinette ; la seconde, nous l'avons leadé. C'était vraiment épeurant pour moi mais c'était une voie que j'aurais fait les deux doigts dans l'nez en temps normal. Toutefois, je me voyais en danger parce que je ne me faisais pas confiance, pas confiance en mes décisions de placements. Le guide grimpait sur une corde fixe à côté de moi, me coachait. Il m'a même dit qu'il serait très à l'aise de chuter sur les protections que je plaçais. Je me disais qu'il était soit fou ou suicidaire. Il m'a rassuré comme ça, il avait toujours la bonne phrase, le mot juste, il m'a remonté le moral et il a été vraiment super avec nous tous! Cette première journée de rire et de délire s'est très bien passée. J'ai eu beaucoup de plaisir avec mes deux nouveaux amis grimpeurs, Jonathan et Nicolas. C'était tellement simple, nous ne nous sommes pas pris au sérieux sans toutefois relâcher la sécurité il va s'en dire. Toutefois, la deuxième journée a été remise à la fête des mères. Grimper sur la roche à 30 mètres du sol avec une brise, quand tu apprends même s'il fait froid ça va ; mais grimper à 100 mètres du sol avec des vents forts, ce n'est pas du tout agréable.

Source: Carina Lafontaine
Le week-end s'annonce bien. le samedi est magnifique, plein soleil. Je passe une très belle journée avec mes enfants car je serai absente pour la fête des mères... le lendemain en fait. LA dernière journée arrive. Je me lève à 6h. Je regarde dehors et MERDE!!! Il pleut des cordes! Je laisse un message à Dominic à savoir si le cours a toujours lieu. Toujours sous le ciel gris aux nuages lourds et chargés d'eau, je pars vers le métro pour aller chercher mes copains quand mon téléphone sonne. Dominic me dit qu'il a plu cette nuit à Val David mais qu'au moment où il me parle c'est nuageux sans pluie... toutefois, s'il fait soleil, les parois sécheront. Ouais ben, mère nature peut s'avérer parfois très imprévisible! Je voulais consulter les gars avant de prendre une décision de remise du cours ou non. Si nous remettons la journée, Dominic ne pourrait nous donner ce dernier cours à cause de son horaire chargé, ce serait un de ses employés qui j'en suis certaine serait très compétent également ; mais ce ne serait quand même pas celui en qui j'ai confiance! Bref arrivée à la station de métro, nous discutâmes quelques minutes et nous décidâmes de prendre le risque de monter dans les Laurentides. Je n'aimais pas la pluie mais rendu là c'était un coup de dés!

La route était belle et même qu'à certains endroits, elle commençait à sécher. Un sourire garnissait nos lèvres. À Val David, il faisait soleil! Wow! vous ne pouvez imaginer à quel point mon coeur s'est emballé! Du soleil! C'est en plein ce que ça me prenait pour me remonter le moral! Je carbure au soleil! La marche était douce avec nos 50lbs sur le dos et nos nouveaux jouets - Mais oui, nous nous sommes tous équipés de coinceurs durant la semaine, un kit complet (à part ce que j'ai reçu en cadeau pour ma fête ;) J'étais fin prête pour commencer l'été sur le bon pied. Nous avons révisés la gestion en multi-pitch et pratiqués à nouveau, grimper en premier de cordée tout en étant efficace et rapide, grimper en second et nettoyer la voie, installation de relais et hop, nous sommes fins prêts pour la vraie aventure.

Source inconnue
Nous avons changé de site pour grimper, c'était un quatre pitchs à faire (3+1 petit), donc un 100 mètres nous attendaient. Nous étions impairs alors, les deux gars ont grimpés ensemble et je grimpais avec Dominic. Il me dit de commencer, fichtre! Pas moi! Ça va être long, les gars vont attendre après moi! Bon, ça y est, j'ai même pas encore commencé que j'angoisse. Pas le choix, faut que je me lance! Y'a rien de compliqué, c'est une voie que mes enfants feraient avec le sourire. Mais à ce moment-là, j'avais peur de moi, peur d'échouer et de prendre de mauvaises décisions. Encore une fois, avec toute la patience et l’encouragement de Dominic, j'ai poursuivie ma route, j'ai pris mes décisions, géré mon stress et je me suis fait confiance. Il me corrigeait au besoin mais en général c'était bon et j'étais vraiment contente de moi. Maudit que c'est bon pour l'estime de soi! Comme il m'a dit, je suis une bonne grimpeuse mais je dois me faire confiance! J'ai leadé 3 pitchs sur 4 et j'ai tellement grandi pendant cette journée-là. C'était la fête des mères, les gars étaient supers avec moi, il faisait une température délicieuse sous un soleil chaud et réconfortant. À la fin de la journée, nous avons fait un retour sur la formation globale, sur la journée en multi-pitchs, nous avons énoncés notre point fort et celui que nous devons améliorer pour notre futur.

Ce qui revenait souvent et ou plutôt ce que j'ai retenu dans le discours de mon guide quant à l'escalade traditionnelle était principalement : la notion d'engagement, la gestion du stress, respirer, l'attitude sécuritaire, ne pas perdre de vue le but d'une manoeuvre,  la confiance, la prise de décision sans oublier le fameux moment présent que j'oublie trop souvent en grimpant ;) J'étais choyée d'avoir Dominic comme guide et en y repensant bien, je n’aurais pu avoir une meilleure personne vu mon état d'esprit du début de la formation. En peu de temps, mon opinion sur moi-même a été transformée et je vous jure que c'est dix fois mieux qu'une couple de séances chez le psy! :-) Mais aussi, être avec Jonathan et Nicolas était vraiment super ; ces deux gars-là sont amusants et je ne m'ennuyais pas! Ils grimpaient bien, ils étaient sécuritaires et sûrs d'eux, je me sentais en confiance. J'irais grimper n'importe quand avec eux et je n'aurais pas peur. En fait, ils ont appris avec le meilleur tout comme moi! ;) Je suis tout simplement emballée!

***

En somme, mon objectif était simple. Je désirais apprendre l'aspect technique de l’escalade traditionnelle : manoeuvres, coinceurs, sécurité, volet auto-sauvetage, etc. Mais également et surtout, je voulais faire face à mes peurs, prendre de bonnes décisions et gérer mon stress en premier de cordée-escalade traditionnelle. J’ai réussi et je suis bonne! Je suis satisfaite de moi et j'ai été emballée par ma formation. Dominic Asselin a été super, il a su me mettre en confiance tout au long du cours et je lui dis un gros MERCI! Aujourd'hui, je peux dire que j'ai franchi un pas de plus dans mon cheminement, je vais saisir la vie et profiter pleinement de chaque moment, dans le présent! Avancer, me dépasser et aller toujours plus haut, toujours plus loin est ma nouvelle devise!

samedi 19 mai 2012

19 mai

Une pensée douce en ce samedi ensoleillé...

Nous sommes le 19 mai et ça fait déjà 4 ans que ma mère nous a quittée. J'aurais aimé me rendre au cimetière pour me sentir un peu plus près d'elle mais la force et le courage m'ont manqués.

Mon matin fût triste et accablant, je sentais la lourdeur du trou béant que laisse en moi l'absence de ma maman. Une chance que mon amour était là, tout près de moi pour m'écouter et supporter un tant soit peu, une partie de ma douleur que je croyais guérie depuis quelques mois...

Mes pensées et mon coeur sont avec toi en cette belle journée de mai.
Je t'aime très fort ma p'tite maman chérie!

Ta fille du milieu
Carina Xxx

jeudi 17 mai 2012

Mot d'enfant (prise 18)

- Daddy, tu te souviens de la fille qui a gagné le poème avec moi?

- Oui pourquoi?

- Parce qu'elle m'a demandé de «sortir» avec...

- Et qu'est-ce que tu lui as répondu?

- Je lui ai dit non! Ça m'intéresse pas.

- Et... pourquoi?

- Parce que le lendemain, elle «casse». C'est même pas sérieux!

mardi 15 mai 2012

Mot de parent (prise 2)

Le souper terminé, je regarde par terre pour me rendre compte que le plancher avait été aspergé de coucous! Mais comment a-t-il pu se dérober à ce point, j'en étais estomaquée. J'ai décidé d'aller chercher l'aspirateur afin de ramasser ce merdier.

Comme je m'exécutais avec grâce à la tâche, mon fils me dit:

- Maman, tu ne peux pas attendre que j'ai fini mes devoirs pour passer la balayeuse?

Je lui ai répondu avec sérieux :

- Mais oui tu as raison, je vais la passer pendant ton sommeil!

Il releva la tête et me regarda avec un très grand sourire! :) Que je lui rendis avec joie, tout en éteignant l'objet bruyant!


samedi 12 mai 2012

Fête des mères

Ah que j'aime la fête des mères. Journée douce et remplie d'amour où JE suis très privilégiée! :-) Cette année, j'ai reçu mes cadeaux un peu d'avance car dimanche, je serai sur les parois à grimper et me faire plaisir au soleil plombant!

J'ai reçu un beau bracelet fait par mon grand, il me l'a installé au poignet et je l'ai porté toute la journée comme si c'était là le plus précieux des bijoux. Mon plus jeune, m'a confectionné un magnifique signet joliment décoré de perles et des plus belles couleurs de l'été. De plus, voici la carte de mon p'tit homme et je l'ai réécris telle quelle :

Source: Carina Lafontaine
Ma maman 
Maman est merveilleuse, elle me soigne quand je suis malade et elle me borde le soir avant de faire dodo. Je vais vous présenter ma merveilleuse maman. 
Ma maman est toujours propre. C'est cheveux sont souvent frisés. Les yeux de ma mère sont verts. Le nez de ma mère est droit. Ma merveilleuse mère à quelques jolis petits boutons. Elle plie souvent le linge. Ma mère a souvent froid aux mains. Elle fait de l'escalade. Ma maman va souvent manger au restaurant avec des amies. Ma mère cri souvent. Elle donne la pâtée à mon chat.

Je trouve ça cute et j'aime connaître la façon que les enfants me perçoivent. C'est parfois embarrassant mais plus souvent qu'autrement, c'est drôle et très touchant, je lisais ma carte avec un très large sourire! Je suspecte le professeur d'avoir mis un ou deux mots gentils pour rehausser les petits commentaires de mon fils! :-)

À la toute fin, il m'a écrit : Je t'aime maman, I love you. Merci pour toute ce que tu ma fète.

Je dirai qu'en cette occasion, je ferme les yeux sur les erreurs de grammaire et les fautes d’orthographe car c'est avec coeur et tendresse qu'il m'a soufflé ces quelques mots empreints d'amour et de délicatesse. Quel bonheur!

Je vous aime très forts mes cocos!
XXX

En ce jour de fête des mères, j'ai une pensée toute spéciale à ma maman que j'aime tendrement jusqu'à la fin de mes jours ainsi qu'à toutes les belles mamans du monde entier! 

vendredi 11 mai 2012

Amités et sexes opposés

Source: Inconnue

Ah! Svp, cesse de croire que l'amitié entre gars et filles puisse être possible!

Je me suis réveillée avec cette phrase... En fait, c'était une note de bas de page dans le livre que je lisais pendant mon rêve... drôle non? Pourquoi ai-je rêvé à ce sujet-là?  Dernièrement, j'ai eu une conversation avec un des gars de mon cours de trad pendant notre retour vers Montréal. Il me disait qu'il n'a pas d'amie de fille. Parce que, tout simplement, toutes ses amies de fille sont devenues avec le temps des amies de coeur. Puis quand ça ne fonctionnait plus, la relation était rompue et il n'y avait plus d'amitié qui subsistait.

Alors, je me suis interrogée à mon tour... Existe-t-il réellement des amitiés entre sexes opposés. Avec le sport que je pratique, l'escalade, j'ai beaucoup d'amis au masculin mais je me demande parfois si ce sont toutes de vraies et sincères amitiés platoniques.

Chantal, mon amie de toujours me disait ce weekend: Ah toi t'es naïve! tu l'as pas mal toujours été! Je me souviens au Cégep que le gars était pendu à tes lèvres et que toi tu disais, il est gentil hein? alors qu'elle me disait qu'il voulait probablement juste baiser avec moi!»  Dans certaines occasions, j'ai dû me rendre compte de la véracité de ses propos. Mais heureusement, je demeure optimiste car j'aime bien croire qu'il peut exister une amitié saine entre homme et femme sans qu'il y ait quelqu'une idée charnelle. 

Sophie, une très bonne amie me disait que parfois, je ne me rends pas compte de l'effet que je peux produire sur les gens. Mon amie Julie, que je nomme avec bonheur mon coup d'foudre amical, produit le même effet et c'est en la voyant que j'ai compris la portée de ce qu'elle m'exposait. Elle est charmante et elle a un sourire contagieux, une personnalité juste, authentique et transparente, elle aime toucher et regarde dans les yeux au point où c'en est parfois déstabilisant. Bref elle transpire l'amour, le positivisme et le bonheur. Tu veux l'aimer tout de suite! Le magnétisme est prenant et instantané  Un de mes amis m'a dit, après lui avoir parlé : «hey Carina, je suis marié, je pense qu'elle ne le sait pas!» Je lui ai expliqué mais sans ça, je crois qu'il aurait cru qu'elle s'était éprise de lui!

Vous est-il déjà arrivé de vous retrouver dans des situations tantôt cocasses et d'autres fois embarrassantes avec vos bons amis de gars? De vous retrouver dans des situations où peu importe l'issu, l'amitié défiera toutes les lois? Ou bien, dans une situation où ironiquement, la relation amicale a dû être rompue ou du moins éloignée afin de préserver cette amitié?  Pour ma part, à mon âge vénérable ;) je peux dire qu'un peu de tout ça m'est arrivé. Mais je me rends compte que parfois, la ligne peut être bien mince et qu'il faut surtout la tracer fermement et s'y tenir si nous voulons que l'amitié soit réelle et sans arrière pensée. Je vous laisse sur cette petite citation éloquente de Jules Renard sur l'amitié :
«Mariage de deux êtres qui ne peuvent pas coucher ensemble.» 
Sur ce, bon weekend de fête des mères!!! Sortez dehors, il fera un temps splendide!

mercredi 9 mai 2012

Mot d'enfant (prise 17)

Comme je me préparais ce matin, mon plus vieux me lance de but en blanc :

- Maman, pourquoi tu te maquilles? T'as pas besoin de ça! Pis en plus ça sert à rien!

- Euh!

Mausus que j'aime ça quand j'entends ça! Il aime le naturel et la simplicité ce petit! Je vous avoue que dans mon for intérieur j'étais ravie!!!  :-)

dimanche 6 mai 2012

La croisée des chemins


« Nous devons nous y habituer : aux plus importantes croisées des chemins de notre vie, il n'y a pas de signalisation. »

de Ernest Hemingway


«Hey sister! que dirais-tu que je gardes tes cocos pour le week-end, question de passer ta fête avec ton amoureux?» J'étais indécise. 40 ans c'est un grand moment et j'étais partagée entre le passer avec mes trois amours ou seulement avec mon chum. J'ai vite fait mon choix mais j'ai quand même demandé à mes boys s'ils voulaient aller chez tantine pour la fin de semaine. «C'est super Mag, je t'amène les gars, ils ont vraiment hâte de te revoir!»

Je ne voulais pas souligner mes quarante ans, je ne voulais pas de fla-fla, rien de spécial pour ma fête, juste être là, avec mon chum et profiter du soleil, de la nature et du moment qui s'offrait à moi. Nous avons fait une rando et du vélo ; ça faisait longtemps que je m'étais pas sentie revivre, respirer l'instant qui s'offre à moi tout simplement. J'humecte mes lèvres, j'hume les parfums du printemps et je savoure le moment présent. Tout en profitant de la chaleur et du bonheur, mon chéri me demande: «Que prévois-tu pour ton quarante ans? Que veux-tu accomplir, quels sont tes projets? Ce n'est pas une question à répondre en cinq minutes, je ne te mets pas de pression... juste une réflexion que je te lance comme ça.» Je me suis mise à penser et à y réfléchir. Je lui disais tout ce qui me passe par la tête, ce qui réveille mes sens, ce qui m'allume profondément, ce qui me confronte, ce qui me fait sentir totalement et entièrement vivante. Nous avons eu une belle conversation, j'ai adoré ces moments, juste nous deux, à ÊTRE et profiter de cette douceur qui seule nous appartient.

Finalement, en allant chercher mes enfants chez ma soeur, une belle surprise m'attendait... des amis sont venus célébrer mon anniversaire en toute simplicité, joie et amour. Du bonheur à l'état pur quoi!  Nous avons passé de bons moments ensemble à placoter et rire... À mon grand étonnement, j'ai vraiment apprécié que cette journée soit soulignée de façon toute spéciale. Mon chum de concert avec ma soeur avaient tout préparé à mon insu! Comme je suis naïve parfois, mais comme disait mon amie, «c'est une belle naïveté!» :-) J'étais tout simplement heureuse!

***

Me voilà à la croisée des chemins... celle même qui nous rappelle l'expérience acquise, les connaissances emmagasinées, les peines affligées, les épreuves surmontées et les deuils qui nous ont frappés et qui finissent par être acceptés. Celle même qui nous remémore nos belles années de naïveté, d'apprentissage et de sagesse. Celle même qui nous explose de joie et de bonheur et qui nous force un temps soit peu à s'arrêter et le savourer, à cesser de réfléchir et vivre le moment présent. Celle qui nous sourie chaleureusement pour les années qui s'ouvrent à nous et nous démontre maintenant sans l'ombre d'un doute, à quel point nous sommes des êtres courageux munis d'une force incroyable pour passer au travers tous les obstacles qui se dressent à nous. Cette même croisée des chemins qui nous rappelle à chaque instant combien nous sommes précieux et uniques. J'y suis, à quarante ans, je peux dire tout ça.

Les dix premières années de ma vie furent celle d'une enfant avec ses découvertes, joie et amusement. De dix à dix-neuf ans furent celle d'une ado qui passait inaperçue, c'était pur malaise et mal être, je ne savais pas qui j'étais, j'étais tout à la fois, naïve et vaniteuse, j'explorais, je voulais faire plaisir à tout l'monde et je me mentais à moi-même, je me cherchais éperdument. De vingt à vingt-neuf ans furent la découverte de vraies amitiés, d'un début de franchise et d'honnêteté, mes années d’expérimentation et de folies, rencontre avec mon père au BC, voyage en Caroline du Nord avec mes amies, j'ai vécu la joie d'être maman pour la première fois mais aussi de tristesse car vint le départ de ma soeur aînée, elle était mon amie, ma confidente, ma conseillère et ma deuxième mère. Aussi, j'ai connu ma première dépression. Ensuite, de trente à trente-neuf ans furent des années remplies des pires et des plus belles émotions que j'ai vécu. La naissance de mon deuxième enfant, la perte de grand-maman gâteau, le décès de mon beau-père, cet homme qui a m'a appris à rire de moi, le départ de ma mère, lourde et profonde perte, maman qui m'a tout appris et m'a permis d'être celle que je suis aujourd'hui. Vint la deuxième dépression, les problèmes de la succession, le déclin de mon couple, la reconstruction de moi-même, la recherche d'authenticité et de vérité, mon voyage en Thaïlande avec ma chum pour retrouver ma confiance, la renaissance de mon chum, le début d'une nouvelle vie entourée d'une famille merveilleuse et aimante sans oublier de précieuses et fabuleuses amies.

La croisée des chemins était grandement attendue. J'avais hâte à mes quarante ans, c'est un moment très symbolique pour moi. J'avais une hâte incompréhensible pour plusieurs de tirer un trait sur le passé et regarder l’avenir avec sourire et excitation. Non pas qu'il subsiste des regrets, j'en ai aucun sur quoique ce soit dont j'avais le pouvoir d'agir. L'acceptation des deuils accomplie, il me reste un brin de nostalgie qui va et qui vient mais celui-ci appartient à une autre époque, un autre chapitre. Je prends de plus en plus conscience de moi-même, des gens que j'aime présentement dans ma vie et je me lance joyeusement et intensément vers les années qui m'attendent impatiemment.

Je suis rendue à tourner la page du livre MA VIE pour clore le chapitre de ma trentaine s'intitulant Souffrance d'un temps passé. Je débute en ce moment le prochain que je nommerai en toute humilité : Aujourd'hui, je souri à la vie! :)

jeudi 3 mai 2012

Lâcher-prise


« Il n’y a rien de plus facile à dire ni de plus difficile à faire que de lâcher prise »

de Santoka


C'est trop, j'en peux plus! Je suffoque, j'ai du mal à respirer, mon coeur bat vite, trop vite, j'angoisse, j'étouffe. Je dois me dévêtir, je suffoque, juste enlever un morceau, peut-être deux. Vite! Je dois faire vite, c'est urgent, je panique! Je dois partir! Mon pouls s'accélère encore, je transpire, je vois des points noirs... je perds la carte... ça y est, je vais mourir!

À tous les stades de ma vie, ça me hante, quand ça frappe, ça m'accapare et me détruit à petit feu...

***

Il y a des années, la vie était injuste! Je n’acceptais pas le départ de ma soeur vers l'autre monde alors qu'elle était seulement âgée de 31 ans. Ensuite ma grand-mère, mon beau-père et... quand ma mère est partie à son tour, c'était la débandade! Mon frère dérapait, ma famille s'effondrait, mon couple battait de l'aile, la succession m'écrasait, je croyais alors que le monde entier se retournait contre moi. J'ai fait une dépression et j'ai perdu le contrôle de ma vie.

L'été dernier nous étions low staff, vacances et maladies en prime, par conséquent je me sentais concernée par toutes les urgences du département et je voulais couvrir le plus de terrain possible, je voulais être là pour éteindre tous les feux. Pourtant, je n'ai jamais voulu être pompière! Cet après-midi là, j'ai dû retirer ma camisole et il ne me restait plus rien à enlever d'autre... pourtant, j'étouffais encore. J'ai dû aller voir mon supérieur sur le champ et je suis partie chez moi. Je perdais le contrôle!

Je me sentais comme ça il n'y a pas si longtemps, mon garçon faisait ses devoirs, je veux dire, se débarrassait de tout ce qui lui tombait sous la main. Il savait que maman ne le laisserait pas remettre un travail incompréhensible et bourré de fautes par dessus le marché.  Je m'obstinais avec lui afin qu'il efface, réécrive, retrace ses lettres effacées par l'effacement d'il y a à peine quelques minutes, qu'il prenne son agenda, relise les consignes, s’applique et recommence son travail. Une bonne heure d'affrontement, d'opposition, de négociation et de foutu niaisage! L'inévitable arriva, ça dérapé et j'ai perdu le contrôle.

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Je dois m'abonner au lâcher-prise au plus sacrant. Je suis vraiment malheureuse dans ce mode de vie esclavagiste. Je dois contrôler ce que je peux contrôler mais le reste, laisser aller. C'est facile à dire comme ça mais passer à l'action, c'est autre chose. C'est facile à dire comme ça mais quand ça concerne des gens qu'on aime, ça prend une toute autre dimension...

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Retour à la source. Il est dit dans mon livre que le lâcher-prise commence par une prise de conscience... Lâcher-prise, dire oui à la vie! En fait c'est le titre. Je le trouvais simple et bien joli ce petit bouquin mais surtout accessible et profond à la fois. Un petit trésor.

Voici ce qui est écrit d'un auteur anonyme:

Lâcher-Prise
- Ce n'est pas se montrer indifférent mais simplement admettre que l'on ne peut agir à la place de quelqu'un d'autre.
- Ce n'est pas couper les liens mais prendre conscience qu'on ne peut contrôler autrui.
- Ce n'est pas être passif mais au contraire tirer une leçon des conséquences inhérentes à un évènement.
- C'est reconnaître son impuissance, c'est-à-dire que le résultat final n'est pas entre nos mains.
- Ce n'est pas blâmer ou vouloir changer autrui mais donner le meilleur de soi-même.
- Ce n'est pas prendre soin des autres mais se sentir concerné par eux.
- Ce n'est pas «assister» mais encourager.
- Ce n'est pas juger mais accorder à autrui le droit d'être humain.
- Ce n'est pas s'occuper de tout ce qui arrive mais laisser les autres gérer leur propre destin.
- Ce n'est pas materner les autres mais leur permettre d'affronter la réalité.
- Ce n'est pas rejeter, c'est au contraire accepter.
- Ce n'est pas harceler ou gronder mais tenter de déceler ses propres faiblesses et de s'en défaire.
- Ce n'est pas adapter les choses à ses propres désirs mais prendre chaque jour comme il vient et l'apprécier.
- Ce n'est pas critiquer ou corriger autrui mais s'efforcer de devenir ce que l'on rêve de devenir.
- Ce n'est pas regretter le passé mais vivre et grandir pour l'avenir.
- C'est craindre moins et aimer davantage.

... et v'lan dans les dents!

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Pour le décès de mes proches, après plusieurs années de déni, de colère, de tristesse, j'ai accepté mes épreuves et ce que je ne peux changer. En ce moment, mon deuil va bien... un pas dans la bonne direction pour moi et pour tous ceux qui partagent ma vie.

Pour mon boulot c'est réglé. Je fais mon travail et je le fais très bien. Je suis en contrôle de mon travail. J'aide au besoin mais sans surcharge. Je me rappelle souvent que c'est juste un boulot et je ne perds plus mes repères. Je mange mon éléphant une bouchée à la fois! ;)

Source: Inconnue
Hier, une femme est venue chez moi pour l'aide aux devoirs, pour nous fournir des outils afin de rendre mon enfant plus autonome et aussi, pour m'outiller à mieux l'aider l'an prochain. Elle m'a dit que mon fils doit se responsabiliser et être l'acteur de sa réussite. Nous, les parents, sommes les motivateurs, nous sommes là pour le guider et non pour tout faire à sa place. Y'a pas à dire, j’avais les yeux dans l'eau. Nous avons signer un «contrat d'engagement» et à la toute fin, elle m'a dit gentiment que je dois lâcher-prise. J'ajoute à ceci, faire confiance à mon garçon. C'était une belle première rencontre et je suis positive!

Toutefois, quand la dame a quittée, mon petit était en colère contre moi. Au dodo, j'ai mis une affiche de lâcher-prise dans la cuisine. Ce matin, quand il s'est levé, il était toujours fâché de sa soirée. Il m'a demandé avec son plus bel air bête ce que c'était et à quoi ça pouvait bien servir. Je lui ai expliqué que... s'il décide un matin de se lever et d'être de mauvaise humeur, je ne peux lui mettre un sourire aux lèvres s'il ne fait pas lui-même le choix de sourire et ensuite d'agir en ce sens. Je peux être là pour écouter sa peine et l'aider à trouver une piste de solution mais je ne peux prendre la décision pour lui et je ne peux pas régler le problème. Je ne suis surtout pas capable de lui redonner le sourire si dans son coeur il ne le sent pas. Je crois qu'il a saisi mon message. Il sera l'acteur de sa vie et de sa réussite!

Alors voilà, je comprends mieux aujourd'hui ce que ma mère m'avait dit lorsque j'avais le même âge que mon petit: «Ce que tu fais aujourd'hui, tu le fais pour la vie... c'est ta vie que tu prépares». Elle avait compris... elle avait remise entre mes mains les rennes de ma réussite.

mardi 1 mai 2012

Mai

Que m'évoque le mois de mai? Renouveau? Épanouissement? 

C'en était ainsi pendant ma jeunesse où juste sortir le nez dehors me faisait sourire, faire du vélo pendant des journées entières, sauter à la corde à danser, frapper le ballon poire, jouer au mississipi, au kick ball, à la revange sur le mur de l'école, grimper dans les arbres, lancer des cailloux dans la rivière, se balancer les cheveux au vent sans penser au lendemain. Ce sont de très beaux et bons souvenirs gravés dans ma mémoire.

Il y a l'incontournable fête des mères où nous pouvions nous rassembler en famille, rire et s'amuser. Mais aussi, Mai me rappelle ni plus ni moins une chandelle de plus à souffler et une année de moins à parcourir. Vint également, la perte de personnes qui me sont chères et à plusieurs moments de ma vie où je me demandais si un jour je parviendrais à nouveau à rire et me réjouir lors d'un nouveau printemps.
...

Aujourd'hui je sens au plus profond de mon être, l'élan imperturbable d'une enfant qui comme un bourgeon va éclore aux mille et un éclats d'un printemps chaud, doux et invitant. Cette fillette désire sortir et profiter de la vie à son maximum car Mai l'enchante et l'inspire, la défie et l'attire inlassablement à se retrouver et à renouer avec la petite gamine qui a jadis existée. En cet instant, saches petite enfant qu'aucun obstacle ne peut se dresser à moi... Je suis comme le pissenlit imperturbable qui malgré vents et rafales, se redresse sans jamais courber l'échine pour atteindre l'astre du jour qui lui sourit jour après jour.

Pour les raisons que je citerai, je crois que j'ai appris de mes erreurs et des épreuves de la vie parce que sans elles, je ne serai point la personne que je suis. Je dois combattre le vide et la solitude laissée par les pertes ; je dois le combler par l'amour, le courage et la force que chacune d'elle m'a profondément imprégnée. Je dois saisir que la vie n'est pas qu'ennuie, mort ou nostalgie mais bien un grand terrain de jeux où le carrousel de la vie même se joue dans toute sa beauté. Je dois continuer de grandir et de m'épanouir aux premières lueurs que me rappelle avec force et intensité chacun des printemps.
Source inconnue

Parce que comprendre la vie signifie de l'écouter avec ouverture sans toujours la réfléchir et l'analyser dans ses moindres coutures. Comprendre la vie est aussi de la saisir une seconde, une minute, une journée la fois et de profiter de chacun des  moments qu'elle m'octroie. Comprendre la vie est sans doute de l'aimer dans toute sa splendeur quoiqu'il arrive un jour de mai et de lui pardonner ce qui ne pourra jamais m'être expliqué.
...
C'est ce que m'évoque présentement ce mois de Mai où nous savourons si aisément les couleurs et les saveurs que libèrent la vie et capturent nos sens.