Bienvenue parmi mes tranches de vie / Welcome among my slice of life

Je suis heureuse de vous compter parmi mes tranches de vie. En espérant sincèrement que mes petites brides de vie sauront vous apporter joie et réconfort! Ainsi, je vous encourage à ajouter la saveur de votre humeur, la couleur de votre journée et exprimer vos émotions sur ce blogue. Sentez-vous bien à l'aise de commenter... la critique constructive permet de s'améliorer et de grandir!

mardi 28 février 2012

Un matin parfait

Quel beau mardi matin! Je ne sais pas pourquoi mais c’était merveilleux tel un charme laissé par hasard dans notre maisonnée… J’en commanderais à la tonne de ces petits moments agréables, c’était léger, calme, un matin comme je les aime!

Les enfants se sont réveillés sans réveil-matin. Sur la pointe des pieds, je me dirigeais vers la chambre des enfants pour me rendre compte à cet instant qu'ils étaient déjà levés et entrain de se vêtir. Comme je m’apprêtais à ouvrir leur lumière, ils m’ont dit: «Non maman, c’est agressant!» Alors je les ai regardé surprise mais j’ai respecté leur demande tout en les embrassant sur la tête et en leur souhaitant un bon matin!

Ils ont quitté leur chambre pour se rendre à la cuisine sans heurt ni chialage. Ils ont mis la table, préparé leur déjeûner et ils ont même tout rangé avant d'aller brosser leurs dents. Je retenais mon souffle en me disant que ça s'peut pas. Ensuite, ils sont partis jouer dans leur chambre sans se faire de jambette en passant. Je les regardais discrètement, ils parlaient doucement, riaient et l'atmosphère était harmonieux... J'ai souri en les observant! Ils étaient si beaux et tellement gentils!

C'est l'heure... je me prépare pour partir. Ça m'tentait pas, j'étais bien. Je revêts mon manteau, enfile mes bottes, j'embrasse mon chum et je fais un câlin aux enfants sans oublier Picasso notre chat étant un membre intégral de notre belle famille. Aussitôt le nez dehors, je respire à plein poumons l'air frais de l'Est de Montréal ;) j'apprécie ce moment pleinement. Je prends mon balai, déneige la voiture de cette petite neige légère, sous une belle température qui à travers le ciel clair du matin perçaient quelques rayons augurant ainsi une superbe journée! 

Je démarre ma voiture, je recule en prenant bien soin que le champ soit libre... je lève les yeux et je vois mes enfants à la fenêtre ; à voir leurs binettes, ils semblaient se dire : «Maman ne regardera pas.»  Je les regarde et je leur fais mon plus beau sourire, je leur envoie la main et leurs visages se sont illuminés. Ils étaient magnifiques! Je me suis dit: «Maudit que je les aime, j'suis vraiment chanceuse!»

lundi 27 février 2012

Peur du ridicule

« La peur du ridicule obtient de nous les pires lâchetés. »
de André Gide

Hier, alors qu'on fêtait ma nièce Bénédicte, mon frère a mis son jeu de danse sur son PS3. Tout l'monde avait beaucoup de plaisir et même, j'ai constaté quelques bousculades entre les enfants car ils voulaient se précipiter pour dévoiler leur talent! Les gens défilaient à coup de deux ; chaque personne devait faire une performance que je regardais avec sourire et amusement tout en prenant quelques photos et vidéos. Jusqu'au moment où j'ai entendu mon nom et celui de quelques personnes qui n'avaient pas encore défilées devant le grand écran...

À ce moment, j'ai perdu mon sourire et j'ai senti ma pression monter. En plus de ma côte brisée à force d'avoir trop toussé les semaines passées, je devais souffir le martyr et faire une folle de moi! Non! c'est non, je ne danse pas, ça m'tente pas! C'est alors que je me suis rendue compte qu'à 39 ans, j'ai encore peur du ridicule, peur de faire rire de moi. Une peur qui se situe à un niveau de performance, c'est de ce ridicule que je parle ici pour moi. Les jeux sur console vidéos ne m'intéressent pas et certains jeux de société auquels je n'adhère pas. Bref, tous les jeux qui demandent performance, compétition et une prestation publique.

Étant jeune, je devais être la meilleure et arriver première dans tout ce qui m'était imposé. Si je savais que je ne pouvais parvenir aux attentes voulues, j'abandonnais avant même de commencer. Comme vous l'avez deviné, même avec beaucoup de talent dans plusieurs domaines, mes désirs envers moi-même étant tellement élevées je n'ai osé que peu de choses dans ma vie par peur d'échouer. Dans le milieu du travail on appelle ça : le syndrome de l'échec programmé. J'ajouterais à cette appellation le syndrome de performance. 

Il est clair que ce n'est pas ce que je veux inculquer à mes enfants et je les encourage du mieux que je peux pour leur éviter de se sentir comme je me sens et d'être malheureux. Par contre, je crois que l'exemple que je leur ai offert n'est pas des meilleurs à ce sujet - une chance que Daddy a du courage!  Je devrai faire un travail incroyable pour renverser la vapeur et piler sur mon orgueil pour me mettre au-devant et risquer le ridicule ou plutôt l'échec pour avancer... Ce n'est pas facile pour moi, mais certainement pas impossible à faire! ;)

samedi 25 février 2012

L'hiver... enfin!

J'avais écrit un billet qui s'intitulait L'hiver, c'était le 13 janvier 2012 et depuis, j'ai cherché ce beau paysage blanc et enivrant que j'aimais tant étant enfant!

Hier, alors que j'avais un souper de planifié avec ma très bonne amie Mymi, je sortais du boulot avec le sourire aux lèvres en voyant les arbres se couvrir d'une belle couche de neige. Le balai à la main, je déneigeais ma voiture avec vigueur et entrain!

Tout en chantant au son de la musique qui jouait dans mon auto et en exposant joyeusement mon p'tit bonheur, un directeur passait à côté de moi et m'envisageait en se disant probablement que c'est l'enthousiasme du vendredi soir qui m'anime autant. Je lui ai spontanément balancé un: C'est trippant! avec un de mes plus beaux sourire!!! Devant ma mine radieuse et contagieuse, il n'a eu d'autre choix que de sourire à son tour tout en me souhaitant une bonne fin de semaine!

Alors, sur ce je vous souhaite à mon tour un bon week-end! Sortez vos luges, vos raquettes, vos skis et votre superbe sourire et foncez dans cet hiver que nous attendions impatiemment depuis un bon moment!

Xxx

mercredi 22 février 2012

Doigt d'honneur à l'honneur!

Ce soir après le souper...

- C'est non! Tu ne sortiras pas à cette heure-là en pleine semaine! Je sais pas pourquoi tu t'obstines comme ça! Les règles n'ont pas changées à ce que je saches!

- Oui mais, tu comprends pas! Il faut absoluement que j'y aille! Il faut que je choisisse mon sujet pour le spectacle de magie sinon, on va échouer!

- C'est quand cette présentation?

- Jeudi prochain.

- Alors, tu as le temps, tu iras chez ton ami samedi.

- Non, tu comprends pas!!!! Ça va être trop tard (pleurs) Il faut qu'on se prépare! Sinon ben, je me désinscris!!!

- Bon, quand as-tu appris ça?

- Aujourd’hui!

- Alors, appelle ton ami, tu peux en discuter avec lui et ensuite, choisir par téléphone! C'est pas compliqué!

- Non, faut que j'aille chez lui!!! J'ai promis que j'irais chez lui après le souper! Pis aussi, c'est congé demain, on a une pédago, j'peux ben y aller!

Le ton s'élevait de plus en plus, l'impatience me gagnait...
J'étais fatiguée et mon gars l'était aussi visiblement... 
Je respire...

- J'ai une autre solution, tu peux appeler ton ami et lui proposer de repartir avec lui et son père après l'école, je vais signer un billet... Tu auras amplement de temps et...

- NON!!!!!!!!!!!!!

- ÇA SUFFIT! CRIS PAS COMME ÇA SUR MOI! (pourtant, je criais). La discussion est terminée, c'est non! Un point c'est tout!

Il s'en retourne vers sa chambre, en colère et comme il croyait passer inaperçu, il brandit son doigt d'honneur vers moi...
Je l'ai vu seulement à cause de l'ombre sur le mur... il voulait exprimer sa colère haut et fort ; sa menace était présente quoique silencieuse...

- QUOI? TU M'ENVOIES CHIER?

J'ai jamais dit ça devant mes enfants! Ça sorti tout seul... Il est venu me chercher par ce simple geste vulgaire!
Je suis fatiguée...
Je respire...

- Viens ici, regarde-moi, c'est inacceptable ça!

Son père arrive et nous discutons de la situation ; expliquant clairement que ce geste est un manque de respect envers ses parents. Les règles sont claires et la décision finale ne change pas. Il a droit d'être fâché mais pas d'être irrespectueux. Nous avons exigé des excuses de sa part. Il s'en est retourné dans sa chambre pour se calmer...


Ça fait trois semaines que son comportement est changeant, son attitude arrogante à 11 ans affichant un air de défi. La pré-adolescence, l'adolescence... 
Y sommes-nous déjà? 


***
Je parle trop. Toujours trop. Je suis trop molle, trop flexible aussi. Mes enfants me montent sur le dos. Je le sais. Ça exaspère mon conjoint aussi... Mes enfants négocient beaucoup, moi aussi. C'est l'ère de la communication dit-on?!!!

Quand j'étais jeune, on exigeait beaucoup de moi, je devais me fermer la gueule et obéir! Voilà que je ne veux faire subir le même sort à mes enfants... alors, je parle, je communique, je partage, j'échange, je les aime... Pendant ce temps mon chum fulmine et les enfants en profitent gros comme le bras! Qui a dit qu'il fallait tout permettre? Pourtant, c'est pas ce que je fais?! Moi, je parle trop, toujours trop de verbiage! Ils ont besoin d'être encadrés, avec des limites claires, courtes, cohérentes et concises. Je dois resserrer mon autorité... l'adolescence est toute proche, je capote juste à y penser! :(

J'ai reparlé à mon fils calmement avant le dodo afin de faire taire l'agitation qui nous habitait et que le ressentiment ne soit le sujet de nos rêves. Il comprend la situation et me disait qu'il était vraiment très fâché. Je le comprends aussi...

Et vous, comment auriez-vous réagis?

mardi 21 février 2012

Nouvelle apparence/New apparence


English follows...

Tonsaï, Thaïlande 2011
J'ai remodelé mon blogue!!! Je me sens bien, légère... je troc le noir pour le bleu ; les montagnes, l'océan et le vide pour un couché de soleil de la Thäilande où vous pourrez vous évader et lire avec transparence mes récits. Toutefois, ne vous y méprenez pas... je conserverai mon style simple, amusant et authentique. Même blogue, nouvelle apparence! 
***
I remodelled my blog!!! I feel good, light I change the black for blue ; mountains, the ocean and the space for a sunset of Thailand where you can escape and read with transparency my narratives. However, be not mistaken there I will preserve my simple, funny and authentic style. The same blog with a new appearance! 





lundi 20 février 2012

Qui se ressemble s'assemble


« Qui se ressemble s'assemble »
de Proverbe Français

Est-ce que vous avez déjà réfléchi à cette petite phrase plutôt anodine?
Moi oui, plus d'une fois...

Quand j'étais plus jeune, il m'arrivait souvent de juger un couple par son apparence et son assortiment! Je m'entends dire: «maudit qu'ils fitent pas ensemble ces deux-là!» Il m'arrive encore aujourd'hui de voir ou de connaître des couples si différents! Mais je m'arrête sec-net à me dire qu'il ne faut pas que je juge car bien souvent, ils sont bien plus heureux que la plupart d'entre-nous, la flamme brille au fond de leurs yeux et une complicité bien présente les unie, ils ont des rêves partagés que plusieurs peuvent envier. 

À l'extrémité, j'ai rencontré des couples qui physiquement semblaient bien assortis mais qui rappelle à soi le moindre sentiment d'être à leur place! Seule, la beauté est un attribut bien mince pour bâtir une relation durable. Si aucun attrait profond n'unit vraiment... aucune activités partagées, pas de goûts commun, et aucun rêve faisant parti d'un futur à deux... en bout d'ligne c'est la séparation qui les ré-unira!

Et il y a ces couples où je me dis: «wow! Ils sont beaux ensembles!» Ça se sent ça, l'énergie qui  se déploie est tangible! De l'intérieur comme de l'extérieur, ils ont ce je-ne-sais-quoi qui les rend irrésistibles. Ils sont visiblement heureux et bien ensemble! Ils ont du vécu, ils sont toujours aussi beaux et vivants. Il y a des couples comme ça où les revers de la vie les soudent et font de ces couples, des êtres inébranlables dans la joie comme dans la tristesse. J'en ai connu et j'en connais encore... Ils sont pour moi une grande source d'inspiration, de force et d'amour. 

Alors, à bien y penser, l'important est de s'aimer, de se le démontrer et de communiquer certes! Mais aussi, d'avoir des buts, des désirs et rêves réciproques, de les partager et de les entretenir, les renouveler et de faire preuve d'imagination! Ce n'est peut-être pas la recette du bonheur mais elle contribuera certainement à ce que votre relation soit heureuse et qu'elle vive pleinement à travers le temps. 

Cette citation plutôt simpliste est à mon humble avis une grande vérité! :)

dimanche 19 février 2012

Le calme avant la tempête

Depuis des semaines que je me plains que tout est long, plate, au ralenti...

Je suis malade. Encore. J'ai été voir mon médecin vendredi dernier, j'ai bien dit MON médecin ;) et je dois prendre des pompes pour l'asthme car ma bronchite s'est aggravée et mes bronches sont très irritées, suite logique quoi! Ceci explique en partie mon manque d'énergie et mon essoufflement. Deux jours de ce traitment et je me sens déjà un peu mieux. Je tousse toujours et j'ai encore le souffle court mais je respire mieux. Encore une semaine et je pourrai reprendre mes activités et l'entrainement, modérément mais au moins, je pourrai reprendre vie!

Reprendre vie, c'est exactement ça! J'ai tout mis de côté pour me concentrer sur l'essentiel. Ma santé. J'ai annulé tous mes engagements et j'avoue que pour moi, c'est très difficile. Je suis habituée de dire oui, d'être là pour tout l'monde au besoin et de donner le meilleur de moi-même. J'ai mis un frein car j'étais obligée. Je me sentais sombrer et j'ai dû tout arrêter. Je n'ai pas cesser de travailler mais le changement de clientèle me demande plus d'énergie ; énergie vite compensée par l'intérêt et le dynamisme qui m'anime en travaillant avec cette nouvelle équipe. J'ai dû reporter mon cours-projet qui devait s'échelonner sur 3 mois pour commencer début juin... ce qui me donnera amplement le temps de récupérer et d'être maître de moi-même pour entamer ce défi. Mon cher cours de yoga-pilates a été annulé quant à lui car ajouté à mon abonnement d'escalade c'était beaucoup trop... Mais avant tout, j'ai une famille et des amies! :)

Bon, je me sens comme la température en ce moment, un peu ambivalente. JE VEUX repartir, m'élancer mais mon corps dit non, pas encore, attends le bon moment, refais tes forces et bientôt, ton énergie se déploiera! C'est un rythme auquel je ne m'habitue pas. J'ai l'impression de m'empâter quand je ne bouge pas, de me momifier, de mourir. Je me dis souvent que c'est le calme avant la tempête ; lorsque mon énergie reviendra, gare au temps qui m'a suspendu pour l'intervalle d'une saison! Je vais m'y remettre et reprendre le dû qu'on m'a injustement retiré, j'avais besoin de ce temps pour accomplir tout ce qui m'attend. Mon corps se sent encore épuisé en ce moment, je dois d'abord récupérer...

Que dis-je? Il doit y avoir une raison à cette pause forcée! Pourquoi le calme avant la tempête? Et pourquoi une foutue tempête? Il n'y aura pas de tempête! Je ne veux pas me remettre à tourner à cent mille à l'heure et replanter dans le premier détour! Là, Mlle Carina, il est plus que temps d'apprendre, c'est une question de respect envers toi-même et ta vie! Qu'est-ce qui est réellement important pour toi? Figure, visualise et tu y seras ce printemps et pour les mois à venir...

Mars frappe à ta porte, tu pourras respirer à plein poumons très bientôt! :)

samedi 18 février 2012

Livre Aucune rencontre n'arrive par hasard


Suite au billet que j'ai écrit dernièrement : Qui vont et qui viennent, j'ai ressenti le besoin de ressortir un petit livre qui m'aide à mettre un peu d'ordre dans mes idées. Il m'a interpellé et je n'ai pu l'ignorer! :) 

«Aucune rencontre n'arrive par hasard» est un petit livre coup d'cœur que j'ai toujours à porté de main dans ma bibliothèque. En fait, j'en ai tout plein de ce genre-là, certains plus faciles que d'autres. Celui-ci est écrit par Kay Pollak, un suédois réalisateur, producteur et animateur de cours éducatifs ; il sait vulgariser l'information et la rendre accessible à tous. Vous vous y retrouvez assurément! 

Le sujet du livre traite de croissance personnelle: se découvrir à travers les autres. Ce livre contient une centaine de pages, se lit facilement, avec le sourire et chaque chapitre apporte une belle réflexion sur nous-mêmes et sur les autres. Il se lit au rythme que nous lui accordons. Au début de chacun des chapitres, une phrase-clé qui nous fait réfléchir ; à la fin de celui-ci, nous trouvons une réponse ou du moins une ébauche de solution à nos questions.

Ces deux phrases ont retenu mon attention à la lecture du résumé...
« J'ai quelque chose à apprendre de chaque personne que je rencontre. » 
« Je suis le seul responsable de la façon dont je choisis d’interpréter ce que je vois.»
Est-ce que ça vous interpelle?

jeudi 16 février 2012

Gary «Le kid» Carter

Aujourd'hui, une étoile s'est éteinte... Gary Carter n'est plus.
Cet homme de famille, de foi, cet homme du peuple, Gary Le kid Carter a lâcher-prise...

***
Vous savez, je n'aime pas le baseball pas plus que le hockey... mais il y avait une époque où je suivais la rivalité Nordiques/Canadiens ou Canadiens/Boston et je ne manquais pas une joute. Il y a un temps où je regardais les matches de baseball à la télé et pas n'importe quelle équipe, je regardais mon équipe, les Expos de Montréal et LE meilleur receveur, LE fameux numéro 8, le beau Gary Carter était mon idol! Il était le pillier de l'équipe, tout sourire, rassembleur, toujours là à donner le meilleur de lui-même pour ses partisans!

Je vous raconterai ce qui suit, à travers les yeux d'une fillette de 9 ans...
C'était le 6 mai 1981, jour de ma fête. J'allais déménager et changer d'école dans la semaine suivante, en pleine fin d'année...
Mais avant de perdre mes repères, comme activité scolaire, nous allions voir jouer les Expos de Montréal contre les Dodgers de Los Angeles. J'allais voir mon équipe jouer et j'allais voir des joueurs formidables... Gary Carter, Andre Dawson, Tim Raines, Al Oliver et Tim Wallach. J'étais captivée et l'atmosphère était envoûtant, je me souviens seulement d'eux, quels hommes, quels athlètes! Je me souviens aussi qu'ils ont perdus, un peu déçue mais heureuse d'avoir pu assister à un un match de baseball des Expos au Stade Olympique! Par la suite, j'ai commencé à jouer à ce sport pour ressembler à mon idol...  je n'étais pas très bonne, en fait j'étais nulle et je trouvais le jeu plutôt ennuyant mais bon, je continuais tout d'même à admirer mon héros, mon équipe...

Ça ne semblait pas grand chose, une partie de baseball pour une p'tite fille de 9 ans mais pour moi, cette journée-là a marqué ma vie. Je dis marquer ma vie parce que j'avais une occasion unique d'aller voir les meilleurs, mon joueur par excellence, celui qui symbolisait la persévérance, l'espoir et la victoire. Mais aussi, cette journée signifiait la fin d'une histoire, je devais tourner la page sur mon village et ma belle école, ma maison et mes découvertes à vélo, mes bonnes amies et enfin, ma vie pour devoir m'en reconstruire une nouvelle, dans un autre village... qui me semblait tellement loin!

J'ai continué à regarder les parties de mon salon, des après-midis que j'affectionnais tout particulièrement. J'ai cessé un temps après l'échange de Carter vers les Mets de New York en guise de protestation. Mon équipe n'était plus celle que j'avais connue...  Un retour aux sources s'imposait, attendu par ses fans ; Le kid est revenu à Montréal en 1991 pour terminer sa carrière avec gloire que seul un homme et un athlète de sa trempe pouvait recevoir. Le numéro 8 fût retiré en 1993 et il a été intronisé au Temple de la renommée en 2003. Une légende qui a marqué mon coeur et dont tous se souviendront...

***
Repose en paix Gary, Le kid


Cette étoile nous a quitté suite à la maladie qui, malheureusement, a emporté son souffle bien injustement. Elle ne regarde pas le bien que tu fais dans ta vie, l'amour que tu apportes à autrui, l'espoir que tu offres au petits comme aux grands, le courage et la force que tu fais croître dans le coeur de tous et chacun. La mort frappe, un point c'est tout. Toutefois, c'est en se remémorant de beaux moments et de douces pensées, que les gens qu'on aime continuent à vivre ; c'est en racontant les exploits des belles années que cette étoile continuera à briller dans nos coeurs et nos mémoires...

Mes pensées sont pour sa famille, ses amis et ses fidèles partisants...

mercredi 15 février 2012

Veillir ensemble...

«Vieillir ensemble, ce n'est pas ajouter des années à la vie, mais de la vie aux années.»
de Jacques Salomé

 
Septembre 1997
Est-ce que vous vous êtes déjà demandé quel genre de couple serez-vous après le départ des enfants, quand vous serez retraités, quand les amitiés vous auront désertées, quand les personnes les plus chères vous auront quittées? Quand vous et votre partenaire de tous les jours seront seuls à partager vos vies?

Je me suis arrêtée et je me suis questionnée il y a quelques années...  quand tout allait mal dans ma vie et que je voulais la quitter, fuir sans demander mon reste. Moi et mon conjoint allions parfois au restaurant seuls sans les enfants et je me surprenais à regarder les gens, les personnes âgées plus particuièrement, et à me demander ce qui les unis toujours après de si longues années de vie commune. Certains se souriaient tendrement, se tenaient par la main mais la plupart d'entre-eux, ne se regardaient pas, ne se parlaient plus. Ils étaient là, assis l'un en face de l'autre, dans un silence lourd pendant près d'une heure sans échanger mot et regard. Ils repartaient comme ils étaient arrivés, le regard triste d'une époque passée.

C'était l'été 2008, ma mère avait trépassée en mai de la même année. J'étais toujours atterrée. La tristesse comblait un vide béant, les responsabilités de la succession me pesaient, ma santé en prenait un coup, je me suis fait avorté, mes enfants sentaient que tout allait de travers et mon couple partait à la dérive. Mon boulot était ma porte de sortie. Début 2009, je me suis lancée dans l'escalade ce qui m'a sauvé la vie je crois. Les gens me suivaient difficilement et je me retrouvais souvent seule avec moi-même. J'avais quelques fidèles amies qui me comprenaient et ne me jugeaient point. Je rencontrais de nouvelles personnes, des gens extraordinaires et j'étais appréciée. Certains me charmaient et m'aimaient pour moi-même. Certaines portes s'ouvraient à moi... peut-être changeraient-elles ma vie à jamais!?

Alors que j'étais méditative à la maison, j'ai regardé mon conjoint et je lui ai dit: «quel genre de p'tits vieux allons-nous devenir? Allons-nous avoir quelque chose à nous dire dans 10 ou 20 ans d'ici?» Du tac-o-tac, il m'a répondu: «je te laisse répondre à cette question par toi-même.»  Ma vie était un cauchemar, ce n'était pas celle que je voulais, la vie dont je rêvais. Dès lors, je lui ai dit: «je NOUS donne un an pour changer de cap, s'il n'y pas d'amélioration de part et d'autre dans notre vie, elle se terminera ainsi.»

Novembre 2009. Rien n'allait plus... nous étions tellement méchant l'un envers l'autre, l'atmosphère était tendu et malsain. C'était clair, moi et mon conjoint c'était terminé, je lui ai dit que je me cherchais un appartement, je voulais partir pour me retrouver... quitter cette vie. Pour lui, c'était un choc. J'avais fait les démarches pour voir un psychologue, pour une thérapie de couple. Je reçois l'appel, nous fixons un rendez-vous. Je n'y croyais plus, mais c'était la seule façon pour moi et mon conjoint de se parler.

À l'école, c'était la dégringolade, ça n'allait plus pour les enfants, ils parlaient de séparation, nos vies étaient bouleversées de part et d'autres.  J'ai quitté le boulot pour aller voir mon médecin sous l'ordre de mon directeur car je n'arrivais plus à me concenter, à voir clair, je pleurais plus souvent qu'autrement... J'étais en dépression. En thérapie, mon conjoint a avoué être alcoolique et il s'est pris en main avec brio, quelle force de caractère, quelle détermination et courage il a fait preuve. Pendant 6 mois, nous cheminions chacun de nos côtés, à régler nos vies et à mettre de l'ordre dans le plus grand respect pour nous-même et pour nos enfants.  La situation s'est rederessée. Nous avons grandi ensemble, pour le bien de tous et chacun.

Juillet 2010
Aujourd'hui, notre couple est transformé. Mon chum a cessé de boire depuis plus de 2 ans. Ma relation avec lui est calme et sereine... une relation basée sur l'amour, l'entraide et le partage, le respect et la communication. Mes enfants sont des trésors, ils sont ma vie. J'ai accepté la mort de ma mère et ma soeur. Les problèmes de la succession sont derrière moi. J'ai retrouvé ma famille, mon frère, cousins et cousines. J'ai renoué avec mon père. Ma relation avec ma soeur est super. J'ai de merveilleuses amies et une vie bien remplie...

En faisant le bilan de ma jeune vie, je peux dire aujourd'hui que je suis heureuse et que ma vie vaut la peine d'être vécue avec celui que j'aime. Ça fait maintenant 16 ans et demi que nous sommes en couple, avec les joies et les revers que nous lui connaissons, mais je ne cesse de croire que je serai celle qui marchera main dans la main avec l'homme que j'ai choisi d'aimer et de partager ma vie.

Je t'aime Jason ♥

lundi 13 février 2012

Qui vont et qui viennent/who come and go


English follows...

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais depuis plusieurs années, je me rends compte qu'il y a des amitiés durables et d'autres éphémères ; il y a des gens comme ça qui entrent dans ma vie et d'autres qui en sortent tout bonnement...

Parfois, certaines personnes restent plus longtemps que d'autres tout dépend ce que nous avons à partager ou à apprendre ensemble. Les gens se croisent, se rencontrent, échangent et cheminent ensemble pour apprendre l'un de l'autre. Il arrive parfois que les chemins se séparent et se croisent des années voire même des décennies plus tard.  Il y a des évènements ou des circonstances qui nous rattachent, qui nous lient pour un temps ou pour la vie durant. J'y crois sincèrement et pour dire vrai, c'est mon ultime conviction.

Alors, prenez le temps de réfléchir un instant et si vous avez l'impression ou si tout comme moi, vous avez la certitude que les amitiés vont et viennent dans vos vies dans un but précis, demandez-vous avec le sourire, ce qu'Untel ou Unetelle vous a fait cadeau pour vous permettre d'évoluer et ce que vous avez partagé à votre tour pour le faire grandir.

Sur ce, bonne nuit et... bonne réflexion! :)

***

I do not know if you're like me, but for several years, I realize that there are lasting friendships and other ephemera, there are people like that who enter my life and others who leave simply ...

Sometimes people stay longer than others depending what we have to share or learn together. People meet, meet, share and travel together to learn from each other. Sometimes the paths diverge and intersect the years or decades later. There are events or circumstances that bind us, binding us to a time or for life. I believe sincerely and frankly, that's my ultimate conviction.

So take time to reflect for a moment and if you feel or if like me, you can be sure that friendships come and go in your lives for a purpose, you ask with a smile, that Him or Her you gave a present for permit you to evolve and what you have shared your turn to make it grow.

On that note, good night ... good thinking! :)


dimanche 12 février 2012

Carte de bienvenue

Bonsoir!

Mon amie Sophie a accouché d'un beau garçon et je vais lui rendre visite à l'hôpital demain soir. Pour l'occasion, j'ai confectionné une petite carte pour l'arrivée de Sam. 


Je vous présente ma deuxième création, carte et enveloppe. 
Le temps de confection est de 1h30.










Laissez-moi connaître votre avis et/ou vos suggestions afin que je m'améliore! :)


Merci d'avance! 
Bonne soirée!

samedi 11 février 2012

Jason Avis, courtier immobilier/realtor


Vous avez besoin d'un courtier en immobilier? 
Jason Avis 
pour vous conseiller et vous servir!


You need a realtor?
Jason Avis
to advise you and serve you!



jeudi 9 février 2012

C'est long...

 C'est long... c'est bien trop long!
Si février peut finir afin que mars prenne place!

Je ne le déteste pas mais je ne l'aime pas particulièrement,
Je le côtoie malgré moi d'un air indifférent,
Il me rappelle l'inconstance des sentiments ambivalents,
Il m'accable et m'épuise surtout en ce moment...

C'est long... c'est toujours trop long...
Le mois de février me chasse et m'encrasse...

mardi 7 février 2012

Une bouchée d'éléphant

Le temps des évaluations est arrivé... Vous savez, ce merveilleux moment où l'exercice même de se regarder le nombril objectivement peut sembler un calvaire pour certains et une remise en question stressante pour d'autres?  Cependant, pour moi, c'est l'occasion offerte à deux personnes d'échanger, de discuter de rôle et responsabilités, d'évolution de compétences au sein d'une équipe et de la compagnie.

2 février, 8h55, il est temps de partir. 9h, je frappe symboliquement à la porte de mon supérieur car elle n'est jamais fermée. J'entre dans son bureau avec mon évaluation, ou plutôt devrais-je dire, mon  'Appréciation de performance' en main, dûment complété et tout sourire. Je prends un siège. Calme et posée, j'attends. Mon patron me regarde, me demande si je suis prête. Bien sûr que je suis prête! Il a même remarqué que mon 'devoir' était fait... je souriais intérieurement: je me sentais comme à la petite école.
Bref, nous commençâmes à passer chacun des aspects du document, commenter et renchérir au besoin. Mais globalement, mon résultat était le même que mon vis-à-vis ; «je vois que tu te connais bien» me lança-t-il.

Toutefois, avant de clore notre conversation, il ajouta un seul commentaire par cette question: «Sais-tu comment manger un éléphant?» Je suis restée bouche bée, que répondre? J'ai souri de nouveau mais cette fois, avec les yeux en point d'interrogation. «J'en sais rien» avouai-je innocemment à court d'idée spontanée. Alors, il me dit tout bonnement: «En prenant une bouchée d'éléphant à la fois.» Il me regarde et le sourire illuminait son visage... Et le mien aussi, j'avais saisi.

J'ai de très belles qualités au travail, je suis intense et dynamique, j'ai un fort esprit d'équipe et d'entraide, je suis 'tout de go' pour partager mes connaissances et mettre mes compétences à contribution de chacun. Je donne volontairement mon temps et mon énergie au service de tous. Mais aussi, j'ai les défauts des qualités, je veux aider et être partout à la fois, tout en effectuant un travail exemplaire, parfait, sans erreur ; mais pour se faire, je dois concentrer mon énergie sur mon travail et ma clientèle... Prendre une bouchée d'éléphant à la fois! :)

Et vous, comment mangez-vous votre éléphant?

Note à moi-même:
Un travail est un travail... et devrait toujours être perçu et vécu comme tel ;)

Bonne soirée à tous!

lundi 6 février 2012

Les (Z)imparfaites

Connaissez-vous les (Z)imparfaites?

Dans un moment plutôt difficile de ma vie où je n'arrivais pas à atteindre la perfection fixée ;) je sais je sais, quelle idée! Mon amie Isabelle m'a fait découvrir un livre rafraichissant et plutôt amusant... bref, en plein ce qu'il me fallait : Le petit guide de survie des (Z)imparfaites. Ça fait trois ans de ça et maintenant, je suis abonnée à leur blogue! Mausus que j'ai du plaisir à lire ce que ces filles ont à dire et à commenter à l'occasion leurs petits billets ensoleillés...

Voici l'adresse du blogue pour les intéressés(es)!

Voici le résumé pris sur le site de Renaud-Bray  :
«Et s'il suffisait de rire de soi et de ses travers pour vivre une maternité heureuse? C'est la voie qu'ont choisie les (Z)imparfaites, deux mères parfaites mais complètement zinzins, qui se sont d'abord fait connaître sur la blogosphère. Finie l'obsession de la perfection! Avec humour et lucidité, elles défendent les droits fondamentaux de la nouvelle mère, égratignant au passage toutes les règles établies êtes-vous prêts pour les (Z)imparfaites?»


Bonne lecture les amis(es)!

vendredi 3 février 2012

Ne pas juger. Alors, quoi penser?


« Juger, c'est de toute évidence ne pas comprendre puisque, si l'on comprenait, on ne pourrait pas juger. »

de André Malraux 



Bon, comme tout l'monde, du moins je l'espère, je m'éloigne le plus possible tout jugement de valeur. Mais dans ce cas, je ne sais pas ce que je préfère entre un médecin contemplatif et un médecin expéditif? Trop c'est comme pas assez!
Je m'explique...

J'ai terminé les antibiotiques dimanche dernier et cette semaine, mon état général était beaucoup mieux mais subsiste encore une sensation de grattement continue dans la gorge qui me pèse, ainsi qu'une toux sèche et persistante qui ma foi, est contraignante pour moi mais aussi pour ceux qui m'entourent.  Donc, j'ai manqué le boulot pour retourner à la clinique ce matin. À 7h15, il y avait déjà 40 personnes devant moi. Comme tout l'monde, j'ai pris mon mal en patience et avec mon compagnon de toute occasion, mon livre, j'ai attendu mon tour pour passer.

Mon médecin était malade... et ce, pour la deuxième semaine m'a-t-on confirmé. J'étais très déçue.  La réceptionniste me demande si je veux revoir le médecin d'il y a deux semaines, j'ai dit non catégoriquement. Avec son col roulé et son attitude fermée et condescendante, ce spécialiste de mi-trentaine ne m'a pas dit bonjour et m'a à peine regardé, il a posé une ou deux questions, il a pris son stéthoscope, l'a déposé sur mon chandail de laine me disant de prendre trois bonnes respirations et au bout de deux, il remballe le tout, me dit que je fais une bronchite, de prendre des antibiotiques et me prescrit du Biaxin 2x/jour pour 10 jours. Bon! C'est ok, me dis-je intérieurement. Maudit qu'il était expéditif ; pas le temps de poser une question qu'il est sorti du cabinet! Non mais, quel service! La clinique ne manque pas de médecins alors je lui ai demandé de me diriger vers un autre docteur.


Quand vint le temps de passer, en début d'après-midi, j'aperçois un médecin que je n'avais jamais croisé encore... faut dire que je ne vais pas à la clinique souvent mais quand même... ceux qui sont là, le sont depuis longtemps. Je me dis tout bas, enfin du nouveau! Je n'ai pas attendu longtemps, 3-4 minutes... à peine le temps de lire une page de mon bouquin! ;) Il entre, ferme la porte. Il me dit bonjour et fait une blague! Il est poli, il a un beau sourire et le teint basané... peut-être est-il âgé de quarante-cinq mais pas plus. Il me demande poliment la raison de ma visite, je lui relate et il prend son stéthoscope.  Il relève lui-même mon chandail mais pas juste au niveau du dos... il le monte jusqu'aux épaules et me demande de prendre quelques respirations. À trois, j'arrête mais il me demande de continuer... quatre, cinq. Là, ça fera! J'me sens pas à l'aise du tout. J'ai les bras en haut des épaules, le chandail levé aussi haut... je ne me sens pas bien et pas en confiance avec lui. Il me fait un sourire, dit de prendre des comprimés d'Ibuprofène pour calmer l'irritation et de me reposer aujourd'hui. Il me dit de retourner le voir lundi si je sens ma gorge encore toute irritée. Je lui ai demandé de me rappeler son nom... pas pour le revoir mais pour être certaine de ne plus le consulter ultérieurement.

Être médecin est un sacré boulot, j'en conviens et je respecte beaucoup leur métier. Chaque médecin a son bagage de connaissance et de compétences, je ne peux pas juger de ça. Chacun a ses problèmes professionnels et personnels tout comme nous. Une chose est certaine, ce n'est pas parce qu'on est un professionnel de la santé qu'on a cultivé l'empathie... vous savez, cette capacité de se mettre à la place de l'autre? Ça ne s'apprend pas dans les livres cette petite chose là et le métier ne l'enseigne pas ça l'air! Le sentiment ressenti dans les deux cas, les deux consultations, était désagréable. Parfois, on ne sait trop quoi penser! D'une part, je me suis sentie comme un bout de chiffon qu'on se débarrasse ; d'autre part, comme un objet de contemplation. Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive, mon gényco était un peu trop explorateur c'est pourquoi maintenant, c'est une femme qui m'examine et il n'y a aucun malaise. Je suis une personne rationnelle, intelligente et avec un bon jugement. Mais aussi, je suis intuitive et émotionnelle, je ne néglige nullement les perceptions physiques comme la sensation, le ressenti, le «comment je me sens dans cette situation, avec telle personne.» C'est très important pour moi... c'est comme une première impression, ça trompe rarement!

Alors, pour revenir à ma question de départ: «ce que je préfère entre un médecin contemplatif et un médecin expéditif?» Je vous répondrais plutôt ceci: un médecin profondément humain. J'ai la chance d'avoir un médecin incroyable et qui mérite une fière chandelle ; il est authentique, simple, respectueux, honnête, il est à l'écoute de sa clientèle et il inspire confiance!  J'espère sincèrement que vous avez autant de chance que moi car la santé ne se discute pas!

Sur ce, bon weekend à tous! :)
Xx

jeudi 2 février 2012

Un p'tit lutin aidant

«Ce que l'on crée en soi se réflète toujours à l'extérieur de soi. 
C'est là la loi de l'univers.»
Shakti Gawain

Ma voisine de mon bureau quitte pour un mois, elle se fait opérer le tunnel carpien de la main droite aujourd'hui... c'est la deuxième fois, dans la même main. Elle ne peut bien saisir les objets et le mal ressenti est insupportable. Pour vous donner une idée globale, en surfant sur wikipedia, j'ai trouvé une définition sommaire :
Le syndrome du canal carpien est un ensemble de signes fonctionnels et physiques lié à la souffrance du nerf médian au niveau du poignet par sa compression (par élévation de la pression au sein du canal carpien). (...) Le sujet atteint ressent un engourdissement (hypoesthésie), une dysesthésie, une paresthésie (fourmillements) des doigts "médians", une douleur de la main irradiant au bras et un déficit moteur, avant tout, des antépulseurs de la colonne du pouce.  
Avec le verglas et la belle température hivernale que nous connaissons ces temps-ci, les vitres d'auto étaient glacées et difficile à nettoyer hier. Donc, comme je quittais le boulot avant ma collègue, j'ai décidé de déglacer ses vitres de voiture. Alors, avec quelques minutes bien investies, j'ai pu alléger sa fin de journée! :)

Je suis arrivée ce matin et j'ai vu un mot de mon amie... 
«Allo Carina,
Quelqu’un m’a dit qu’un petit lutin nettoyait, déglaçait mon auto,  
Merci beaucoup, 
C’est apprécié, et tu es très gentille. Encore MERCI,
Fait attention à toi.
Bisous»

Je n'hésite pas à aider ma famille, mon ami ou mon voisin. Il m'est arrivé d'aider des étrangers en détresse. Donc, vous devinerez que pour moi, c'était tout à fait normal de poser cette action pour ma collègue. Je ne l'ai pas fait pour attendre une reconnaissance en retour, je ne l'ai pas fait pour charmer ou pour gagner son amitié. Je n'avais même pas l'intenttion de lui en glisser un mot, je l'ai fait spontanément, pour lui donner un coup d'main, lui faire plaisir et pour lui éviter la souffrance. En contre-partie, après cette séance de nettoyage, j'ai ressenti du bien-être et de la légèreté! :)

Pour l'entraide, il ne devrait pas exister de barrière d'âge, de couleur, de classe et de coeur... nous sommes tous humains, avec sentiments et doté d'empathie pour certains. Alors, peu importe, l'action posée en ce jour, se multipliera demain... aussi bien qu'elle soit constructive! Un sourire sincère procure du réconfort pour plusieurs, une bonne action apporte assurément un exemple positif pour les générations futures. En même temps que vous sèmerez de la joie, vous récolterez du bonheur... que demander de mieux?

mercredi 1 février 2012

Février...

Février... comme tu es froid!
Dis-moi, comment peux-tu être si ravissant et distant à la fois?
Tu sais, moi je t'aime et j'apprécie ta compagnie mais dis-moi, 
Pourquoi es-tu toujours aussi glaçant et mordant avec moi?

Février... comme tu es humide!
Dis-moi, comment peux-tu paraître si fluide quelques fois?
Tu sais, moi je ne recherche que calme et réconfort auprès de toi, 
Comment peux-tu être aussi horrible et morbide parfois?

Février... comme tu es austère!
Dis-moi, comment peux-tu vouloir te faire cher et mère à la fois?
Tu sais, moi je fais bon voisinage avec tes proches de janvier et mars mais toi...
Comment peux-tu être aussi sévère et amère chaque fois?

Février... comme tu es unique!
Dis-moi, comment ai-je pu penser te changer, tu es si laconique ma foi?
Tu sais, moi je ne voulais qu'obtenir un peu de répit pour un seul mois,
Pourquoi ai-je cru que mes pensées d'enfant auraient pu être magiques pour une fois?

Enfin...
Oh! Février, merci d'être qui tu es car sans toi,
L'hiver serait assurément moins excitant! ;)