Bienvenue parmi mes tranches de vie / Welcome among my slice of life

Je suis heureuse de vous compter parmi mes tranches de vie. En espérant sincèrement que mes petites brides de vie sauront vous apporter joie et réconfort! Ainsi, je vous encourage à ajouter la saveur de votre humeur, la couleur de votre journée et exprimer vos émotions sur ce blogue. Sentez-vous bien à l'aise de commenter... la critique constructive permet de s'améliorer et de grandir!

mardi 25 décembre 2012

Joyeux Nowel!

Source: Carina Lafontaine

En ce temps de réjouissance, de partage et de bonheur, en famille ou entre-amis, je prends quelques instants précieux pour vous souhaiter un très Joyeux Noël rempli de santé, de paix et d'amour.

Que ce soit en savourant joyeusement de bons p'tits plats cuisinés maison, des chansons et des rigodons, des traditions que nous soutenons ou que nous recréons... Amusez-vous pleinement et profitez de la vie avec vos enfants et vos parents! Mangez, buvez, chantez et dansez mais soyez toujours prudents!

On se reparle en 2013 chers amis!

Carina Xx

lundi 3 décembre 2012

Quand ça tourne carré...


source: site lescunhierdemain.over-blog.com
Depuis quelques semaines, c'est difficile. Je ne sais pas pour vous, mais pour ma part, le moral est à la baisse et l'énergie me fuit. J'irais même jusqu'à dire que je me sens «mourir» à petit feu... Le mot est grand je sais, c'est une image c'est tout.

Pourtant, je n'ai rien changé à mes habitudes de vie mais je suis de plus en plus fatiguée, je dirais même drainée. Je me lève à contre-coeur et je pars de la maison à reculons. Pour dire vrai, je n'ai tout simplement pas le goût de rentrer au boulot, de voir le monde et de socialiser. C'est comme ça....

En fait oui et non...

Ce n'est pas moi! Ce n'est pas supposé être «comme ça», ce n'est pas de mon habitude de ne pas sourire, de ne pas parler, d'être trop sérieuse et d'être sauvage. Pire, j'ai les nerfs à vif, je suis impatiente et intolérante sur tout ce qui est ridicule, illogique et inacceptable. Imaginez! Je suis assez bien servie par les médias ces temps-ci : la magouille et l'hypocrisie de nos élus, l'intimidation, les meurtres de déséquilibrés incontrôlables ou des personnes atteintes d'une profonde détresse psychologique, les problèmes socio-économiques, politiques et religieux d'ici et d'outre-mer, la guerre qui persiste, etc. Tous ces actes calculés ou non mais du moins, selon mon regard de citoyenne, mère, travailleuse, femme, demeurent tout à fait incompréhensibles et qui crient haut et fort le malaise social qui règne. La société est malade!

J'en ai le haut-le-coeur, ça me met à l'envers, je me sens tellement impuissante, ça me rend malade! Le monde va mal, ça ne tourne pas rond et ce n'est pas d'hier je le sais. En optimiste que je suis, je tente d'expliquer mon état par de nombreuses raisons et d'objectiver les comportements sociaux... mais en vain.


En ce moment, je dormirais pendant des semaines, voire même des mois tout simplement.

mardi 20 novembre 2012

Journée mondiale de l'enfance

Source inconnue
Un de mes enfants me disait cet été :
- Maman, c'est pas juste! Y'a une fête des pères, une fête des mères mais pour les enfants, y'a rien?

Je n'ai pas réalisé ce matin à notre réveil... mais je pourrai leur dire à mon retour qu'aujourd'hui, c'est la journée mondiale de l'enfance.

Soyons à l'écoute de nos enfants et partageons petits et grands bonheurs sans compter.

Bonne journée à tous les enfants du monde, toutes nationalités confondues ;)

jeudi 1 novembre 2012

L'éducation, espoir de demain

S'éduquer, s'informer, connaître, apprendre, comprendre,
découvrir, voyager, et se nourrir... 
Tout ceci est possible par la lecture!

Quel trésor inestimable n'est-ce pas?
Nous croyons à tort que l’éducation est à la portée de tous les jeunes québécois. Peut-être vont-ils à l'école comme vos propres enfants... 
Mais ont-il simplement le goût de lire un livre quand l'éducation n'est pas le cheval de bataille des parents?

Les deux prochains mois sont ceux de l'alphabétisation.
L'éveil se fait durant les années préscolaires d'où l'intérêt se développe 
et l'imaginaire se crée au fil des ans. 
L'espoir de demain est entre les mains de tous nos jeunes. 
Donnons leur les outils pour bâtir un avenir florissant et heureux. 
Soyons sensibles à la cause!

Comment faire? 
En offrant un livre neuf pour un enfant démuni, 
nous contribuerons à prévenir le décrochage scolaire et l'analphabétisme. 
Tout simplement en posant un geste simple, porteur d'avenir.

Pour obtenir tous les détails, vous pouvez consulter le site de la Fondation sur l'alphabétisation ici.

Source: Fondation sur l'alphabétisation

« Un livre est un outil de liberté. »

de Jean Guéhenno 

samedi 27 octobre 2012

Cuisine 101: cuire des oeufs

Nous sommes mardi, journée pédagogique et mes fils demeurent à la maison avec Daddy.

C'est l'éternelle routine du quotidien et je suis sur mon sprint matinal final. Il ne me reste que dix minutes avant de partir pour le boulot lorsque j'entends mon fils me dire:
- Maman, peux-tu me montrer comment cuire des oeufs, c'est ce que je veux manger pour déjeuner?
- Mon coco, je ne peux pas je dois partir travailler! Je te montrerai en fin de semaine ça te va?
- ok, je m'en doutais...

Alors que je terminais tout juste de me vêtir, je me suis prise tout à coup d'un élan de remord. Remord et sentiment de culpabilité que je tiens bien loin de moi et de mon équilibre émotionnel. Je retourne à la cuisine et je lance à mon garçon:
- Dis, veux-tu toujours manger des oeufs ce matin? Je vais prendre le temps de te montrer...

Source inconnue
Le soleil a brillé dans ses yeux! Le sourire aux lèvres, il a sorti tous les items nécessaires à la préparation de son petit festin : huile, oeufs, spatule, poêlon, pain, beurre. De façon simple et ordonnée, je place les ingrédients sur le comptoir et je lui explique la séquence de ses actions: comment travailler sans se blesser, à quel moment et à quel degré partir le rond de la cuisinière, comment casser ses oeufs sans les écraser, comment les faire cuire sans les brûler, comment les retourner sans les faire couler, quand savoir s'ils sont prêts à souhait et quand partir ses rôties afin qu'elles soient coordonnées avec la cuisson de son repas.

Le plus jeune voulait tout faire et mieux faire que son frangin. Toutefois, je lui ai gentiment expliqué que je lui réserverais du temps à lui seul, un autre moment. Ce matin, c'est la demande spéciale de son aîné et il doit le respecter. Il a compris et sans chialer mais avec une pointe de déception, il s'est écarté du sujet et nous a observé de loin. Comme je le connais, il enregistre tout, il prend des notes mentales afin de s'exécuter avec plus de faciliter quand viendra son tour de cuisiner pour la première fois.

En avril dernier, j’ai écrit ma première tranche de vie sur ces toutes premières fois que vous pourrez lire ici. Vous savez, celles qui nous mettent le coeur à l'envers et qui envers et contre toute attente, nous font avancer? Mon petit trésor est rendu grand, c'est un bel ado curieux et qui veut apprendre. Apprendre certes, mais quand il veut ; il est très mature et il est souvent prêt avant même que je le sois ;) Quand même je dois l'admettre, il me propulse vers l'avant et il me fait cheminer assurément. Ce petit matin pressé s'est donc transformé en leçon de cuisine spontanée et je suis arrivée en retard sans aucun remord.

Bref, ce que je retiens est ceci: lorsque nos enfants sont prêts et démontre un vif intérêt pour un sujet, nous devons prendre le temps en tant que parents afin de leur consacrer ces précieux moments. C'est ce que j'ai fait, j'étais heureuse de le faire et mon fils en fût grandement reconnaissant.

Sur ce, bon samedi ;)

lundi 22 octobre 2012

Sondage Express Blogue

Source inconnue
Comment trouvez-vous mon nouveau blogue?

Non, je recommence... Ma question se lit plutôt comme ceci :

Comment aimez-vous naviguer sur mon nouveau blogue?

J’avais besoin de faire peau neuve à l'arrivée de l'automne et pour refléter les changements qui s'annoncent dans ma vie. J'ai donc décidé de modifier l’apparence de ce blogue en y apportant cette nouvelle image qui me sied à ravir ;) Image épurée au fond clair, simple sans de surcharge d'information et où mes tranches de vie se retrouvent de plusieurs façons ce qui me semblait très accessible pour les blogueurs.

Toutefois, je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais en ce moment j'éprouve de la difficulté à y accéder en général. J'ai du mal à rejoindre mon tableau de bord pour écrire ce qui me confine souvent à l'inactivité. De plus, l'espace commentaire au bas du texte n'est pas toujours visible et le menu de droite n’apparaît pas toujours...

Bref, c'est peut-être juste moi mais de mon avis, ce nouveau modèle est peut-être super cute mais pas aussi accessible que je le pensais. C'est pourquoi, je veux connaître votre avis car je suis curieuse, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Juste votre commentaire me suffit!

Si je peux apporter des améliorations alors, je le ferai! ;)

dimanche 21 octobre 2012

Merci M. L'agent

Source inconnue

« Un maître est en lui-même un enseignement : chacun de ses gestes, de ses regards est une leçon. »
de Mark Fisher 

Pour l'anniversaire de mon fils aîné, nous avions prévu passer la journée à la Ronde juste lui et moi. C'était son souhait et j'en étais très heureuse. Au petit matin de l'action de grâce, mon beau-père nous invite à aller déjeuner chez lui. En reprenant la route, j'ai pris une direction qui m'était mal connue et vers laquelle je ne passe que très rarement pour ne pas dire jamais. Alors qu'il faisait un soleil aveuglant et une température fraîche telle qu'octobre aime bien nous servir, je roulais gaiement avec mon fils sur la voie de service dans l'Est de Montréal.

L'ambiance était légère et agréable, je placotais avec ce dernier des manèges que nous allions faire et du plaisir qui nous attendait. Tout à coup, j’aperçois dans mon rétroviseur les gyrophares d'une voiture de police. «Oh non! Marmonnais-je. Je n'ai même pas mon permis de conduire, j'ai juste apporté nos cartes d'assurances maladie et ma carte de guichet». Mon garçon n'était pas certain de ma réaction et il ne savait trop quoi penser. Moi qui lui dis sans cesse que je me sens bien et en sécurité quand je vois une auto patrouille, me voilà peu rassurante.

Je baisse ma fenêtre et j'attends. M. l'agent vient me voir et me demande mes papiers tout en m'indiquant son radar qui exprime clairement la cause de mon arrestation. Mme, vous rouliez 93km/h dans une zone de 60 ; vous pourrez contester à la cour si vous le désirez. Je lui dis que je n'ai pas mon permis de conduire avec moi et je lui montre ma seule carte qui m'identifie ; il la saisit et retourne à son véhicule.

Mon fils est tout à l'envers. «Maman, ça va coûter cher!» Oui lui dis-je sans une parcelle de fierté. J'ai ajouté que j'allais perdre quelques points de démérite et que le coût du renouvellement des immatriculations étaient pour refléter cette bêtise. Je renchérie en lui disant que ce qu'il m'arrive en ce moment, je le mérite parce que je roulais trop vite, je n'ai pas pris soin de regarder les panneaux et qui plus est, je suis en compagnie de mon enfant. Quel piètre modèle je fais!

L'homme en uniforme revient quelques minutes plus tard. Il me remet un billet de contravention au joli montant de 191$ payable dans les 30 jours suivant le délit. Je lui réponds avec sagesse: Merci M. l'agent. Il devait bien rire dans sa barbe, se demander d'où je peux bien venir ou s'il me manque un tarot dans la cervelle! Mais non, je suis tout à fait saine d'esprit. Je n'allais pas mettre une ombre sur une si belle journée qui s'annonçait.

Toutefois, peu importe ce qui se pointe à moi, je suis une optimiste dans la vie. Les billets pour la Ronde furent une gracieuseté de mon amie Sophie, nous n'avons rien déboursé pour cette activité et je la remercie chaleureusement! J'aurais pu avoir un accrochage ou pire un accident pour apprendre ma leçon, mais il n'en fût rien. De plus, je n'avais pas d'argent à jeter par les fenêtres surtout en ce moment... je peux donc dire que j'ai appris de mon étourderie.

En conclusion, même sur la route, les instants sont précieux et délicieux alors, pourquoi ne pas savourer chaque instant et en profiter pleinement? Somme toute, j'ai passé une excellente journée! Mon garçon fût enchanté et nous avons passé des moments irremplaçables... alors pourquoi ne serais-je pas heureuse?

Je vous laisse donc sur ce proverbe que je trouvais bien à propos. Bonne semaine et roulez sagement! ;)

« On ne paie jamais trop cher une bonne leçon. »

de Proverbe 

mercredi 17 octobre 2012

Résultat

Source: Fotolia

Connaissez-vous la dernière nouvelle de la maisonnée?

J'ai reçu la lettre avec le résultat tant attendu pour mon fils! Devinez? 

Il y a trois possibilités: accepté, sur une liste d'attente ou refusé. Prenez au moins une chance! Mais oui, il est accepté au Programme d'Éducation Internationale!! Quel bonheur! C'était son premier choix et il a été retenu du premier coup! Il était vraiment très heureux et nous sommes très fiers de lui. Toutefois, il voulait avoir ses résultats aux quatre examens passés mais aucun test, aucune note n'était disponible... juste une mention l'informant qu'il est accepté!!!

Accepté certes, mais sous condition... Nous devrons déménager. Projet que nous repoussons depuis trop longtemps déjà... C'était inévitable mais ce sera plus tôt que prévu. Je suis tout simplement emballée par l'idée! 

Développement à venir ;)

Je vous laisse sur cette petite citation:

« La qualité n'est jamais un accident ; c'est toujours le résultat d'un effort intelligent. »

de John Ruskin 



dimanche 14 octobre 2012

Attendre...


« A qui sait attendre, le temps ouvre ses portes. »

de Proverbe chinois


Bien oui je sais... quel beau petit proverbe n’est-ce pas? Mais n'empêche, je déteste attendre!


L'ai-je dit? L’avez-vous bien lu? Je dé-tes-te at-ten-dre!!!

Je suis en attente sur plusieurs plans dans ma vie présentement. Non pas parce que j’ai peur d’avancer et que je ne fais rien… Non! Simplement, j’ai pris des décisions, je suis l’action mais parfois les choses n’avancent pas comme je le veux. C’est tout. Ça arrive. Pourquoi me dérange-t-il tant d'attendre, d'être en "suspend", d'être en "stand-by", d'être sur le "hold" comme on dit en bon français! ;) Je fais confiance au système, je fais confiance  en la vie mais il arrive parfois qu’il faille brasser les choses pour que ça remue. Pour l'instant, le seul point que je peux évoquer est celui de mon fils, il me demande plusieurs fois par semaine si j'ai des nouvelles... 

Comme vous le savez, mon fils a passé son examen pour le Programme d'Éducation Internationale le 29 septembre dernier et nous n’avons toujours pas de réponse de l'école. Il était écrit sur un document détaillé du P.É.I que «L’administration des épreuves ainsi que la sélection des élèves sont effectuées par l’école. Les parents sont informés de la décision la semaine suivant la passation des épreuves de sélection.» Ça fait maintenant deux semaines… deux longues semaines d’attente. Je sais, ça fait beaucoup de candidats à passer au peigne fin, près de 500 espoirs se sont présentés et si mon estimation est bonne, le nombre retenu est d'environ 200 heureux.

Parfois, certaines réponses dépendent de d'autres pour avancer dans la direction voulue... être en attente, se sentir impuissante face à une situation ou une décision est souvent difficile.

C’est long…
Source: Inconnue

Sans plus attendre, ce matin, j’ai écrit au responsable du programme demandant poliment quand les résultats seraient diffusés et acheminés aux candidats. En espérant avoir des nouvelles sous peu sans m’être tiré une balle dans le pied. Alors pour l’instant, ce qui s’apparente le plus à ma réalité serait le proverbe suivant…


« Plus on désire une chose, plus elle se fait attendre. »

de Proverbe français

mardi 9 octobre 2012

Surprise!!!


« Le génie renvoie à l'idée de surprise, d'innovation. Il s'oppose à la banalisation, à l'automatisation. »

de Julia Kristeva



«Non! attends maman! n'entre pas, je vais te faire une surprise!»

Nous sommes mardi soir, 19h20. Nous sommes revenus de courir en famille, les douches sont prises et je suis là, assisse sur le lit de mon fils à l'attendre pendant que lui, est dans ma chambre à faire je ne sais quoi! Ah oui je sais, il me prépare une surprise! Ça fait maintenant vingt minutes et à travers ça il a pris sa douche et je ne suis pas entrée dans ma chambre à sa demande... je l'ai respecté mais là, c'est plutôt long n'est-ce pas?

Je me lève et je pars faire la vaisselle ; le plus vieux me rejoint et me donne un coup d'main en me regardant l'air coquin, le sourire en coin. Je sais qu'il sait alors je tente ma chance et je lui balance toutes les niaiseries qui me passent par la tête pour deviner ce que son frère peut bien fabriquer: une tente sur mon lit avec mes draps et mes oreillers, une cachette super sensas en haut du garde-robe pour Picasso, le ménage et ranger mais nous l'avons déjà fait en fin de semaine, plier les deux paniers de linges qui traînent au pied du lit... C'est ça, j'ai trouvé! C'est ce qu'il me restait à faire que je n'ai pas fait faute de temps! Temps que je préférais de loin consacrer à mes enfants.
Source inconnue

«C'est beau maman, tu peux venir! Ta surprise t'attend!!»

Mine de ne rien, j'entre dans la chambre et effectivement  mon lit était rempli de linge plié et ordonné. Il était là et attendait impatiemment mon verdict. Le sourire aux lèvres je l'ai grandement remercié en le serrant dans la mes bras avec affection et empressement. Un gros merci mon chéri, j'adore ta surprise! Elle me fait tellement du bien!


lundi 1 octobre 2012

Octobre

Voici quelques images qui m'inspirent ce délicieux mois d'automne...

Les belles couleurs vives et joyeuses de mère nature



Les jeux et les joies du ramassage des feuilles



L'incontournable récolte et popotte de citrouilles, volumineuses et délicieuses






Cette plante annuelle qui est l'emblême de la fête d'Halloween








Mais aussi...

Octobre, est le mois de la sensibilisation du cancer du sein





Hier, se déroulait la course à la vie, dans les villes de Montréal, Québec et Sherbrooke. Des femmes toutes aussi courageuses et déterminées les unes que les autres couraient sous la pluie, l'humidité et le froid. Certaines ont courues pour elle-même, un parent, une enfant, un proche, une amie, une collègue ou un homme ou une femme qu'elles aiment et apprécient. Une amie participait et a couru le 5km et elle a ammassé 245$.

J'en profites pour lui dire bravo pour la cause certes, mais également, pour son inspiration et sa volonté, pour être tout simplement la merveilleuse femme qu'elle est.
Félicitations Patricia Xxx

samedi 29 septembre 2012

Faire le bon choix

Source: Inconnue

Mon plus vieux est en sixième cette année. Comme de nombreux enfants, il fera son entrée au secondaire l'an prochain. Il me dit: «maman, je ne veux vraiment pas aller à l'école près de la maison.» Tout en m'énumérant les aspects négatifs, et après notre petite enquête, nous ne voulions décidément pas l'expédier en enfer.

Mon fils m'a reparlé de l'école privée où son meilleur ami ira l'an prochain ; dès que l'élève a une moyenne de 75%, il est accepté sans même un examen d'admission. C'est vraiment super dans la mesure où un stress énorme est exempté à l'étudiant. Sincèrement, à raison de 5,000$/an, à deux enfants, nous ne pouvons nous permettre une telle somme. Déjà, l'an passé nous avions commencé à penser à une école secondaire pour lui, j'avais même écrit un billet à lire ici quant au choix, au type d'éducation offrir à mes enfants.

Les résultats de la cinquième sont importants voir décisifs pour l’acceptation de l'enfant dans certaines écoles privées. Pour mon fils, aucun problème ne se pose à ce niveau car il a des résultats exemplaires ce qui lui permet d'avoir un bon éventail de choix qui s'ouvrent à lui. Mon amie m'avait parlé du Programme d'étude Internationale l'an passé. Nous n'avions pas regardé le programme offert de près et pour dire vrai, je n'avais même plus repensé à cette école jusqu'à il y a quelques semaines. D'une conversation à l'autre, à nouveau, elle me lâche l'idée du PEI et me fait parvenir la date pour la visite qui est le weekend suivant. Il ne fallait pas manquer cette occasion. J'en ai parlé à mon chum, mon fils et en restant ouvert, nous avons pris le pouls de l'école: visiter les lieux, rencontrer la direction, les professeurs, les étudiants et prendre connaissance du programme. Mon fils est sorti complètement emballé ; il m'a dit: «je me sens bien, j'ai pas peur et les gens sont gentils.» Il me disait que la bibliothèque est vraiment grande, le local d'arts plastiques est cool, les travaux de sciences ont l'air supers, l'apprentissage de l'espagnol et les voyages l'ont interpellés également. «C'est mon choix numéro un maman!».

À présent, nous roulons tous dans la même direction. Nous avons vérifié le trajet d'autobus, il est faisable et facile de surcroît ; mon fils respirait à nouveau, il semblait enchanté que cet obstacle soit écarté de sa route. Donc, mon fils s'est inscrit au programme ainsi qu'à l'examen d'admission de l'école. Nous avons fait la révision des matières vues l'an passé, il a répondu à de nombreux tests traitant de français, math, logique, culture générale, fait des productions écrites et au terme de ces exercices, mon garçon était anxieux, avait peur d'échouer parce que c'est à CETTE ÉCOLE qu'il veut aller... il s'y sentait tellement bien.

Mon grand garçon a peur d'échouer et de ne pas faire son entrée au secondaire. Je l'ai rassuré sur sa valeur en tant qu'étudiant mais surtout en tant que personne. Il n'y a pas juste les examens qui comptent, pas juste le bulletin de cinquième année, il y a aussi l'enfant. C'est entre-autre ce qu'il a aimé lors de la présentation du directeur du PEI. Le développement de l'humain est considéré dans son ensemble, c'est un tout. Je lui ai dit que nous sommes là pour lui, l'aider, l'encourager et que peu importe ce qui se passerait dans sa vie. La réussite est satisfaisante mais... si un échec survenait, je lui ai dit de voir ça comme une expérience et que ce n'est pas la fin du monde. Après avoir essuyé quelques larmes, il se coucha et s'endormi pour être en pleine forme pour son réveil.

Aussitôt levé, mon fils déjeuna et s'habilla. Plus confiant que la veille, il était prêt pour affronter son cauchemar. Nous sommes arrivés trente minutes avant le début de l'examen, pas trop tôt ni trop tard. Il entendait des jeunes gens comme lui parler de leur préparation, des notes obtenues, pendant que nous nous amusions sur les jeux de mots, à se dire des sottises et à rire à en pleurer. Juste se changer les idées faisait du bien. Il est entré anxieux et ressorti avec un sourire éblouissant en me disant : «C'était facile maman, je me suis énervé pour rien.»

Il a passé son examen ce matin et comme mon fils me disait : «il me reste qu'à me croiser les doigts.»

Je vous partage ce petit outil intéressant qui pourra peut-être vous aider à faire le choix d'établissement scolaire et de bien accompagner votre enfant sur cette route pour de nouvelles aventures.

Bonne année scolaire et surtout, bon choix à venir... ;)

samedi 22 septembre 2012

Une bibitte à apprivoiser


Depuis toujours, mon fils a la bougeotte, il grimpe partout et il est super dynamique. Ma mère aurait dit qu'il a des vers dans l'arrière-train (pour ne pas dire dans le cul!) Il parle sans cesse et toujours trop, une question n'attend pas l'autre et il m'étourdit plus souvent qu'autrement. Il n'écoute même pas, il ne porte pas attention quand je parle et il semble se foutre de tout. Pourtant il n'en est rien, c'est mon p'tit trésor sensible et une boule d'émotion qui peut péter à tout moment. Comme à chaque soir, quand arrive l'heure du dodo, il fait la boussole qui cherche le nord sur un champ magnétique. J'ai toujours hâte à l'heure du couché, hâte de pouvoir relaxer, me reposer un tant soit peu à mon tour tout en le regardant dormir.

À la garderie, il déménageait mais ça allait. C'est un grand charmeur alors il se faisait pardonner rapidement. Quand vint la grande institution, ce fut une autre paire de manches. La professeure de maternelle était tolérante et me disait combien mon fils est attachant et responsable. Toujours du positif et une petite note à l'intention de mon coco afin qu'il attende gentiment son tour pour parler dans le groupe. Naturellement coquin et provocateur, quand on le bouscule ou le taquine un peu trop, la mèche courte il explose tel un volcan. Déjà la directrice m'appelait à la maison pour bagarre avec un ami... et c'était le début de mon cauchemar.

Fermé, têtu, obstiné lors de la période des devoirs, le primaire s'avère être long et pénible. Ses lettres n'étaient pas tout à fait formées, il écrivait trop vite, il manquait des lettres à ses mots, des mots à ses phrases et il ne voyait pas ce qui n'allait pas. Je lui rappelais d'écrire plus lentement, se relire, réviser pour éviter les nombreuses fautes d'inattention. Je suis passée reine dans les trucs et solutions car moi-même j'en ai utilisé plus qu'un pour réussir. Mais comme à chaque soir j'étais comme une bombe à retardement, je m'impatientais, je criais, on s’engueulait dans la maison et il a même reçu une gifle. J'ai pleuré, je m'en voulais... Le soir suivant, je ne voulais plus être avec lui. J'angoissais... les soirs qui ont suivi, étaient tout aussi horribles. Je craignais chaque soir de me retrouver avec lui. J'ai alors négocié avec mon chum un soir sur deux afin d'avoir du répit, pour moi et pour mon fils. Étonnamment, il ne se comportait pas tout à fait de la même façon avec son père. Tout n'est pas relié qu'à l'école, c'est tout le quotidien qui en souffre, nos relations parents-enfants/frère-frère...

Première, deuxième, troisième année et rien ne va plus! Rien à voir avec son frère. Je les aime tous les deux égal. Il ne faut pas comparer, je sais. Mais n'empêche qu'avec l'autre c'est tellement plus facile! Il est ordonné et il s'organise seul depuis longtemps, il a une écriture soignée, ses cahiers sont propres et ses notes exemplaires. Même mon conjoint qui habituellement est très tolérant et patient n'en peut plus. Il me dit un soir de catastrophe qu'il faut faire quelque chose, que ça ne peut plus durer comme ça. J'étais tout à fait d'accord mais que faire? Qui aller voir? Mon fils réussit bien, il est encore en haut de la moyenne, il est très intelligent mais il n'arrive pas à visualiser quand par exemple  je lui demande verbalement 3x8. Il se lève quinze mille fois pendant le souper, les leçons et les devoirs, et ça nous épuise... vraiment beaucoup. Il échappe tout, ne porte attention à rien mais à tout en même temps, une vraie girouette qu'on se sait trop comment saisir.

Au premier bulletin, j'ai discuté avec la professeure et elle m'a dit que mon garçon travaille debout en classe. Ça ne va pas. Elle l'aime beaucoup, elle est très compréhensive et elle tolère mais est-ce que le prochain prof va accepter qu'un élève travaille debout pendant la leçon où tout le monde est assis calmement en classe? Laissez-moi en douter! On dirait qu'il n'y a pas de place pour mon fils.  Triste et en colère, je rencontre la maîtresse et elle me dit qu'elle a passé un test pour sa fille et me suggère, si nous sommes ouverts, de faire passer un test d'attention à mon coco. Arrivée à la maison, j'en discute avec mon chum et nous avons parlé avec notre trésor mais il était entièrement fermé à l'idée. Un soir de février, alors que mon fils se leva de sa chaise pour aller chercher un cahier de classe dans son sac d’école, se retrouva devant le buffet, complètement perdu. Il me dit alors : «j’ai vraiment un problème d’attention maman». C’est seulement à ce moment là qu’il fût réceptif à une discussion et que nous avons commencé les démarches pour rencontrer une neuro-psychologue.

***

En mars dernier, alors que sa troisième année était bien avancée, mon garçon a été diagnostiqué pour le TDAH. C'est un enfant très intelligent à la limite du doué avec déficit d'attention qu'il avait compensé jusqu'à présent, hyperactif et impulsif avec trouble d'opposition. Depuis la maternelle nous le savions très agité, il collectionnait les paliers du système de gradation de l'école: n'attendait pas son tour, parlait par-dessus les autres, provoquait, se battait avec les amis, travaillait debout en classe avec des coquilles pour qu'il demeure concentré. Parfois les professeurs étaient compréhensifs parfois non et de longues minutes de discussions avec mon fils s'ensuivaient. Les années s'additionnaient et les problèmes d'attitudes et de comportements déboulaient. C'était la guerre pour les travaux scolaires et je ne voulais même plus être à la maison pour m'en occuper et me chamailler avec lui. J’étais la maman méchante qui perdait patience et qui criait toujours pour parler. La fuite était l’alternative à mon mal. Et vu que les pommes ne tombent pas très loin de l'arbre je me retrouvais en lui, ce qui suffisait à me rendre encore plus malheureuse.

Il y a plusieurs ressources et organismes de disponibles pour nous aider à trouver des solutions. Alors nous nous sommes donné la main et nous avons tous travaillé dans le même sens pour aider mon p’tit chéri à se structurer, nous avons travaillé pour l'aider en trouvant des méthodes d'organisation à la maison et à l'école, en établissant une routine parce que le changement le déstabilise, en comprenant son manque d'attention, nous avons fait preuve de patience, de tolérance, de respect entre nous et nous avons tenu le coup. Mais même avec toute cette énergie déployée pour garder le cap sans s’épuiser, nous avons quand même fini par céder. Nous avons des trucs certes mais parfois, il faut plus. Nous avons rencontré son pédiatre et nous avons opté pour la médication. Rien se fait du jour au lendemain, c'est par étape, avec un bon suivi et beaucoup de compréhension et d'amour. C’est le jour et la nuit. Ma peur était de perdre mon petit garçon dynamique et enjoué. Il n’en est rien, qui plus est, j’ai maintenant un enfant qui est là, entier, attentif et heureux. Il m'a même dit: «maman tu es beaucoup plus calme, tu ne cries plus.» Je l'ai pris comme un compliment ;)

Après discussion avec mon conjoint, j'ai entrepris la même démarche parce que je suis malheureuse. J'ai été voir mon médecin, ensuite un spécialiste et le diagnostique est tombé. Tout comme pour mon fils... je savais mais je niais. Toutefois, à voir mon fils et ses améliorations, je comprenais enfin ce qui se passait avec moi. Contrairement à chacun, ma machine est déréglée... Impulsivité, manque de contrôle, boule d'émotion et explosion, stress, anxiété, manque de concentration, procrastination, désorganisation, trucs et solutions qui fonctionnent à court terme, baisse d'estime de soi et dévalorisation, échecs à répétition, n'ose plus avancer, se sécurise, incapable et bon à rien, dépression... un bordel quoi, ma vie est un vrai bor-del! 

Tout comme les cercles concentriques quand le caillou touche l'eau, tout devient exponentiel...
Source: Inconnue

lundi 17 septembre 2012

Montagnes russes

Comme vous avez pu le constater dans mes derniers écrits, je suis dans un moment de ma vie où je balancerais tout... job, amis, activités, réseaux sociaux et blogue y compris. Y'a des moments comme ça dans la vie où l'individu arrive à un point tournant, un point de non-retour. 

Alors que je faisais ma première voie en escalade traditionnelle en mai dernier et que j'avais peur à pisser dans mes culottes au point de vouloir redescendre, ma chum Geneviève m'a déjà dit : «Une montagne, c'est fait pour monter... ça fait que grimpe mlle!» Non sans difficulté, je me suis exécutée en gérant tant bien que mal mon stress, l'augmentation de mon rythme cardiaque, mon manque de souffle et mes pensées négatives envahissantes. Au terme de cette ascension, j'étais fière de moi car j'avais réussi. Avec peine et misère, j'ai choisi de continuer et d'avancer, avec motivation et encouragements il va s'en dire, mais j'ai réussi quand même et le plus important, j'étais fière de moi. Je dois me pousser à fond, avoir peur, sortir de ma zone de confort et obtenir des réussites comme celle-ci afin de me sentir bien et vivante, pour un temps.

J'ai relu quelques billets que j'ai écrits et en les relisant, je revivais tout exponentiellement. De mon enfance à il y a quelques temps, je me suis questionnée à nouveau et j'ai pris conscience à quel point je suis malheureuse en mon for intérieur, voilà un début de réponse... c'est plutôt positif, non? :-) J'ai beau m'encourager, me motiver au max, faire une panoplie d'activités pour augmenter ma confiance, mon estime personnelle ou me trouver tout plein de trucs pour aller de l'avant et foncer mais... inévitablement, je retombe et je recule, je me décourage, je me trouve nulle et je n'ose plus rien faire. Les montagnes russes reprennent de plus belles, les hauts et les bas de la vie et présentement, je suis dans un bas... 


Source: Inconnue

Je vous raconterai assurément, à petites doses probablement, j'en sais rien... Je le ferai pour moi - pour vous si ça peut vous aider - pour mettre des mots sur des émotions, un temps à ce que je ressens, une raison ce que je vis en ce moment. Ça me prend un mal de chien à établir une chronologie quelconque mais en me relisant c'est maintenant très clair pour moi. Je vois une lueur percer ce ciel obscure.

lundi 10 septembre 2012

Énigme (prise 11)


Source: Inconnue


Quel mot de six lettres comporte cinq voyelles différentes?

Solution ici

dimanche 9 septembre 2012

Amitié

Source: Carina Lafontaine

J'ai reçu un courriel d'une amie qui m'est très chère. Une amie exceptionnelle à mon coeur et à mes yeux avec qui j'ai passé, comme toujours, de merveilleux moments en sa compagnie. Je la connais depuis deux ans, plus précisément depuis le 15 juillet 2010;  notre amitié est pure, profonde, authentique, drôle, simple et tellement formidable.

L'an passé, j'ai écrit un billet que vous pourrez lire ici afin de fixer en mémoire certains moments aussi fous les uns que les autres. En me faisant parvenir ce message, elle me disait que ce beau texte traduit très bien notre amitié. Je vous le partage aujourd'hui...



Amitié

Je te remercie de m’enseigner :
… ce qu’est l’Amitié – une relation dépourvue d’exigences, où l’intérêt que l’on porte au bien-être de l’autre est le même que l’intérêt que l’on porte à son bien-être personnel.

… que l’Amitié est un état d’esprit où il n’y a pas de peur, pas de sentiment de culpabilité, où il n’y a pas de pensées d’agression, pas de sentiment de vulnérabilité; où il est bon pour soi et pour les autres de se voir tel que l’on est vraiment; où on donne et on reçoit constamment; où le seul désir que l’on a est d’être au service, doux, et patient; où il n’y a ni passé ni futur; où il n’y a que le présent; où chaque instant existe pour l’amour et pour le lâcher-prise; et où on ne s’accroche pas à l’autre et où on n’exige rien.

… que l’Amitié est une relation où il n’y a que de la lumière, où il n’y a que l’union et le partage de l’amour, et où il n’y a pas d’exclusivité; où le lieu géographique et la séparation n’ont absolument aucune importance, et où il y a un amour et une acceptation complète et totale, peu importent les perceptions illusoires de la séparation faite par le temps et l’espace.

… que l’Amitié est éternelle : c’est un état dénué de pensées, de mots ou d’actions pouvant générer un sentiment de douleur ou de séparation, et où la lumière de l’Esprit est l’unique réalité.

… que la véritable Amitié est un état de bonheur suprême où nous ne voyons que le Soi divin en l’autre. C’est un état dans lequel on a le savoir intérieur qu’on est connecté par un sentiment d’amour l’un pour l’autre et par un sentiment d’amour de Dieu, pour toujours.     
  
                                                                                                                         Auteur Anonyme

lundi 3 septembre 2012

La discrimination est partout


« L'école contribue à la prospérité des sociétés, à l'élimination des discriminations de toutes sortes, à la défense de la paix et du bien commun, à la meilleure compréhension des peuples. »

de Corinne Lepage


Nous étions à Arbraska Mont St-Grégoire. C'est un petit site composé de parcours et jeux diversifiés entre tyroliennes, ponts suspendus et corde à tarzan. Bien identifiés et expliqués dès le départ, ces jeux dans les arbres ont des degrés de difficultés variés qui plairont assurément à tous. Nous avons choisi ce site parce qu'il semblait approprié pour mon chum afin qu'il affronte une fois de plus sa peur du vide et se familiarise avec les hauteurs. Nous avions environ trois heures pour effectuer les huit parcours en entier. Nous nous déplaçions à notre rythme et si la panique s’emparait de l'un des participants, il était toujours possible de déserter les jeux avec l'aide d'un employé formé et efficace. Les gens qui travaillent dans ces installations sont qualifiés et souvent, ce sont des jeunes qui aiment les défis et vous donnent le goût de vous investir et de vous amuser. Ils partagent spontanément leurs expériences avec petits et grands.

Toutefois, nous avons été choqué par l'attitude d'une jeune employée. Nous étions en fin d'après-midi, il faisait chaud et les gens semblaient fatigués. Alors que nous étions dans un des derniers jeux, un groupe de personnes de nationalité Russe se scinda en deux. L'un décida de redescendre pendant que l'autre, poursuivait le parcours pour faire la corde à tarzan juste devant moi. Ils ne parlaient pas français et ne maîtrisaient pas l'anglais mais ils parlaient bien et ils se faisaient comprendre. L'employée en charge de ce jeu tenta d'expliquer la manoeuvre qui semblait complexe. Le but était de saisir la corde à tarzan, embarquer dessus et se balancer jusqu'au filet de l'autre côté auquel il fallait s'y accrocher pour pouvoir ensuite monter sur la plate-forme. Ce n'était pas compliqué à faire... juste difficile à expliquer en anglais quand ce n'est pas notre langue maternelle ou une langue que nous maîtrisons.

Ce jeu était catégorisé difficile. Mon chum ne voulait pas le faire car il avait eu son lot d'émotions fortes pour la journée et les enfants n’avaient pas la grandeur requise. Alors, au sol, mon chéri écoute les directives de la jeune employée et il l'entend dire une deuxième fois «catch the filet in front of you». Jason est bilingue et l'anglais est sa langue d'origine. Alors, aimable et pour lui rendre service il lui dit: «tu peux essayer avec net au lieu de filet peut-être comprendra-t-il?» Fermée et frustrée, la jeune fille lui lance : «c'est pas mon problème s'il ne comprend pas, c'est à lui à parler français ici!» Estomaquée, je regarde mon chum du haut de mon perchoir pendant que lui, resta bouche bée.

Je n'ai pas fait de plainte même si j'en brûlais d'envie. Pour me calmer, Jason a dit qu'elle est encore jeune, irréfléchie à la pensée colmatée pour l'instant et qu'elle apprendra avec le temps. Toutefois, je n'en suis pas si sûre malheureusement. Ce sont souvent des propos, comportements et attitudes calqués sur nos modèles, parents, famille, profs, coachs, nos pairs et reproduis quotidiennement. Ce sont des propos discriminatoires à connotation racistes, qui blessent et marquent invariablement. Cette petite terminera ses études, travaillera probablement avec le public et fera face à d'autres situations du genre. Elle devra se montrer indulgente pour les clients et/ou touristes qui injectent leur argent dans notre économie, et ce indépendamment de l'origine, de la langue et la religion... Il faut être ouvert et cesser de se pointer du doigt en pensant que notre façon de concevoir le monde est parfaite et que nous sommes intouchables. Merde, j'peux pas croire!!! Nous sommes en 2012!

Source: Inconnue

Dans le cas de la jeune employée, si elle relisait l'une des valeurs de l'entreprise, elle verrait que «La joie de vivre et le respect des autres» en fait partie. Il n'est pas traité de discrimination proprement dit mais faut lire entre les lignes! Certes, tout dans son attitude et comportement doit refléter cette valeur sociale, s'y conformer et l'appliquer dans le respect de la mission de la compagnie pour laquelle elle travaille. Donc, il est tout à fait normal de faire des erreurs mais tout à fait louable de les reconnaître, d'apprendre et de ne point les reproduire ;)

« Quiconque craint de se repentir ne tire aucun fruit de ses erreurs. »

de François René de Chateaubriand