Bienvenue parmi mes tranches de vie / Welcome among my slice of life

Je suis heureuse de vous compter parmi mes tranches de vie. En espérant sincèrement que mes petites brides de vie sauront vous apporter joie et réconfort! Ainsi, je vous encourage à ajouter la saveur de votre humeur, la couleur de votre journée et exprimer vos émotions sur ce blogue. Sentez-vous bien à l'aise de commenter... la critique constructive permet de s'améliorer et de grandir!

samedi 31 décembre 2011

31 décembre et... Bonne Année 2012!!!

Et oui, nous sommes le 31 décembre 2011! Comme l'année a passée vite et fût remplie de rebondissements!

Il y a un an, jour pour jour, je partais pour la Thaïlande afin de vivre une merveilleuse aventure avec ma bonne amie Sophie. Ces moments ont été le début d'une nouvelle vie pour moi. Aussi courts furent-ils, ces instants tant attendus furent largement appréciés. J'ai appris à vivre le moment présent et profiter de chaque minute avec intensité et volupté! Je les ressens toujours à travers mes photos et mes souvenirs ; je les revis à travers mes histoires quand le feu m'anime et m'emballe énergiquement!

Comme je vis la vie intensément et que je suis avant tout une femme de famille et d'amour, les retrouvailles de ma famille élargie mais aussi, nous revoir, moi, mon frère et ma soeur enfin réunis en 2011 a pris toute la place dans mon coeur.  De plus, la vie m'a choyée en offrant une seconde chance à ma famille immédiate ; mon chum et mes enfants sont précisément ce qui comptent le plus au monde pour moi... ils m'ont supporté dans mes projets les plus bizarres furent-ils et ils continuent à m'appuyer avec force et amour dans la vie de tous les jours!

Pour cette raison, plusieurs amis avec qui j'ai moins partagé et/ou certains projets que j'avais mis en veille revivront assurément. Je vais continuer mon blogue sur la Thaïlande prochainement car initialement, je voulais le terminer aujourd'hui ;) afin de clore l'année comme elle avait commencé... avec délice, saveur et vivacité afin de boucler la boucle de cette merveilleuse et mémorable aventure!

Soyez sans crainte, les péripéties se poursuivront sous peu, n'hésitez pas à y jeter un coup d'oeil de temps à autre, voici le lien ;) http://lathailandevueparnous.blogspot.com/


Mais pour l'instant, nous nous préparons pour les festivités de la dernière journée de l'année afin de souligner l'année 2011 qui se termine... non pas avec nostalgie mais avec hâte et sourire! Ma belle-famille nous attend et nous fêterons avec eux, comme à chaque année, le début d'une nouvelle année qui j'en suis certaine, sera riche en aventures, sensations et émotions!  De nouveaux souvenirs s'ajouteront à nos coeurs prochainement!

B O N N E  A N N É E  À  T O U S !
SANTÉ, AMOUR, PAIX, JOIE ET BONNE HUMEUR... 
TOUS CES PETITS PLAISIRS AUSSI FUTILES SOIENT-ILS
FONT LE PLUS BEAU ET LE PLUS GRAND BONHEUR!


Carpe Diem Xxx

mercredi 28 décembre 2011

Pour rire (prise 02)

Enfin les enfants couchés, moi et mon chum décidâmes de regarder la télé relaxe, activité plutôt rarissime que nous partageons ensemble. La fatigue me gagna et je dis à mon amoureux: je vais me coucher, avec les horaires up & down du temps des fêtes, je suis claquée! Je décidai d'éteindre le téléviseur... donc, je pris le combiné de téléphone mais je ne trouvai pas le bouton off! Je pris un moment pour réaliser, mon chum s'esclaffa et nous rimes en coeur!

Voilà! Petit moment de bonheur, tout simple que je voulais vous partager avec le sourire! :)


mardi 27 décembre 2011

Mot d'enfant (prise 07)

Je discutais avec ma soeurette au téléphone quand sa cocotte lui dit :

- Maman, t'as un fil bleu dans le front!

Du coup, ma soeur n'a pas saisi et continua de me parler ; alors la petite revient à la charge...

- Mamaaannn! t'as un fil bleu dans le froonnnt!

Ma soeur s'est arrêtée de parlé et m'a demandé de but en blanc :

- Coudonc la soeur, as-tu encore une veine qui te barre le front?

C'était trop drôle, je me suis mise à rire aux éclats!


dimanche 25 décembre 2011

La magie de Noël

Enfin!! Ma famille retrouvée et à nouveau réunies pour le 24 décembre... je n'osais même plus y croire! Nous avons eu notre lot de douleur qui jadis était omniprésente! Je vous avoue que les personnes qui me sont chers et qui nous ont quittés étaient bien présentes d'esprit et de coeur avec nous ; la sensation que j'ai ressentie était inexplicable. La chaleur qui m'emplie depuis quelques jours est sans aucun doute nos retrouvailles et l'amour fraternel mais aussi, j'en suis convaincue, mes bien-aimés disparus!

Il ne manquait que mon père pour filer le parfait bonheur... Un jour viendra car je sais que mon père chéri ses enfants même s'il ne peut être présent. Vous savez, je croyais que le bonheur appartenait qu'aux autres, je n'aurais jamais pensé y avoir droit un jour et que je serais enfin heureuse mais... je le suis! Aujourd'hui, je sais apprécier ce que la vie m'apporte... je la remercie profondément! Je ne sais trop quelle magie s'est opérée en moi mais mon coeur est guéri!

Audrey, Maman, Ones, je vous aime et je vous aimerai éternellement! Bon repos!
Carpe diem! 
Xxx

jeudi 22 décembre 2011

Pour rire (prise 01)

Cette semaine, comme je m'apprêtais à souper en famille, mon chum me demande:

- Carina, te sens-tu en forme ce soir?
- Euh... oui!
- Je veux dire... physiquement en forme?

Là je le regarde pas trop sûr, il me demande ça, pis en plus devant les enfants? J'comprends rien mais ça m'titille quand même! ;) bref, je lui réponds:

- Ben oui je suis en forme mon amour!!!
- Super! tu vas m'aider à monter le lave-vaisselle du sous-sol, le nôtre vient de nous lâcher!
- Quoi?

Je me suis mis à rire de moi intérieurement... maudit esprit mal tourné, c'est dire que je pense juste à ça! :)


dimanche 18 décembre 2011

Mot d'enfant (prise 06)

Le souper et tout ce qui l'entoure permet de se détendre et enclenche par le fait même de belles conversations tout aussi savoureuses qu'imaginatives ;)

Alors pendant que mon garçon dégustait son repas de steak et pomme de terre au four, il me dit :

- Maman ça serait drôle s'il existait des pommes de mer!

Et comme tant de fois, je me suis contentée de sourire :)

lundi 12 décembre 2011

Y a-t-il pire que grimper dans les rideaux?

Ouais ben, je vous dirais que oui et pour ma part, j'adore grimper mais là, je m'en serais bien passé. En fait, j'ai fait une folle de moi, pouvez-vous croire? Je vous raconte cette péripétie....

Dimanche, mon garçon jouait avec son ami à la maison.  Les gars ont décidé d'aller jouer dehors au parc, ce que j'encourage grandement.  Alors que le téléphone sonnait, c'était la maman du petit disant qu'elle viendrait chercher son garçon... Nous l'avons informé que nos garçons jouaient au parc tout près de chez elle.

Donc, le soir tombait et l'heure du souper allait sonner.  Aucune nouvelle de mon enfant mais il doit être rendu chez son ami... Ahhhh le coquin! Alors, j’ai mis mes bottes, mon manteau et je suis partie le chercher.  Je passe devant le parc, aucune âme qui vive. Dans ce cas, j’ai poursuivi ma route chez son ami, j’ai activé la sonnette, j’ai demandé pour voir mon p'tit monstre, il n'était pas là. Mais les parents m’ont dit que les enfants jouaient dans la cours d'école avec un autre garçon qui justement, demeure en face de celle-ci. J’ai souris par politesse, je les ai remerciés et je me suis empressée à repartir.  Mais je ne trouvais pas la situation bien drôle.

Là j’ai commencé à me poser des questions et la maman poule en moi a refait surface : qui est ce petit garçon? Est-il gentil, a-t-il une influence positive sur mon garçon? Je ne l’ai jamais rencontré et je ne connais pas ses parents! Je ne sais même pas où il habite et la noirceur semble gagner le paysage plus vite que je ne l'aurais souhaité! Donc, je me suis mise à marcher d'un pas rapide en direction de l'école.

Pourtant, personne ne jouait dans la cour d'école et il y a bien quelques maisons à visiter avant de trouver mon gars! Les battements de mon cœur accéléraient, mes oreilles rougissaient et la pression se frayait un chemin vers le haut. Je ne ris pas du tout, il est passé 17h, c'est l'heure du souper, il faut se préparer pour l'école demain et je n'ai aucune idée où se trouve mon fils!

Bon, j’ai dû me calmer afin d’avoir l’air en contrôle de mes émotions.  Ça fait la première fois qu’il me fait le coup et c’est sûr que c’est la dernière!  En tout cas, je m’en fais une promesse!  J’ai sonné à trois portes pour me dire qu'il doit être assurément au dernier duplexe. J’ai sonné et la dame qui loge le rez-de chaussé me dit qu’il n’y a pas de petit à son adresse. Alors, j’ai regardé la porte d’à côté et il n’y avait pas de sonnette, elle a été arraché pour le comble de mon malheur.  J’ai regardé par la petite fenêtre de la porte, et j’ai vu ses bottes et mes mitaines bleues poudre qu’il m’avait emprunté avant de quitter la maison à défaut de trouver les siennes.  J'étais soulagée… fâchée mais soulagée ;) Tout à coup, mon regard a changé d'angle afin de gravir les marches de l'escalier et ce, jusqu'à la porte de l'étage qui elle aussi était fermée. Ah merdeee!

C’est bon! m'étais-je dit. Je sais qu’il est là mais son ami habite l’étage et la porte est barrée, sans sonnette. J’ai frappé à la porte en me disant que quelqu’un allait me répondre, ça va de soi! Mais je n’obtiens aucune réponse. Je cogne alors très fort la porte mais toujours rien. J’ai continué à frapper la porte et j’étais rendue très impatiente. En colère, j’ai bûché dans la porte afin qu’on m’entende mais en vain ; je me suis blessée une jointure qui me semblait virer au bleu.  Là j’étais en beau sacrement et je me disais: relaxe et réfléchi Carina, pis fait ça vite! Bon sang! j’ai pas le numéro de téléphone de cette famille, je ne les connais pas, je suis devant la porte et j’ai pas moyen de les rejoindre, je vois mon fils dans la fenêtre en haut mais lui ne me voit pas car il fait maintenant trop noir! Je ne peux pas lancer une roche dans la fenêtre car logiquement elle peut briser… Vraiment, je me voyais faire les frais d'un film poche ou être la victime de caméra surprise! Mais voilà que me vient une idée!

J’ai regardé la balustrade et je me foutais de savoir ce que les gens pouvaient en dire et j’ai monté dessus. J’ai agrippé le mur de brique et je l’ai grimpé afin d’atteindre le balcon du premier étage. Je m’y suis accrochée, j’ai frappé énergiquement à la fenêtre afin que mon garçon me voit mais surtout, m’entende!  Quand il m’a aperçu, ni un ni deux, mon gars était déjà au pied de l’escalier, il a ouvert la porte, son manteau sur le dos et les bottes aux pieds... et l'air abasourdi! J’étais redescendue de la paroi de briques, les nerfs en boule, la voix tremblotante et l’air mauvais. Une chose est certaine et s'il ne connaissait pas l'intensité et la détermination de sa mère, maintenant il la connaît et qui plus est, il sait que rien ne m'arrête et que je peux aller le chercher n'importe où!

J’ai manqué de contrôle! J’ai crié dessus mon inquiétude et je lui ai dit qu’il aurait dû nous aviser ou du moins nous appeler. Il avait dit à la maman de son ami que nous étions au courant mais ce n’en était rien. Je respirais sporadiquement… je respirais encore… et encore pour me ressaisir. Ouais ben, si l'escalade m'a été salutaire, mes cours de yoga m'ont servi un tant soit peu dans ce cas-ci! Après quelques instants, je me suis finalement présentée à son ami et j’ai dit à la maman que j'apprécierais pour la prochaine fois, de faire appeler l’enfant peu importe ce qu’il peut dire et dans ce cas, mon enfant avait menti. En temps normal, nous exigeons que nos enfants appellent quand ils vont jouer ailleurs ou changent d’endroit, c’est un minimum de respect ; nous exigeons la même chose des amis qui se rendent à la maison afin d’éviter de pareilles inquiétudes à d'autres parents. Tant bien que mal, je tentais de me calmer et de sourire mais mes émotions étaient transparentes, la maman du petit le savait et me comprenait.

La marche vers la maison fût longue et pénible pour mon enfant et c'est ce que j'espérais secrètement. De retour à la maison, j’ai pris le temps d’expliquer à mon gars le pourquoi et les conséquences de son insouciance. Mon chum n’était pas content du tout il va s’en dire! Naturellement, mon petit sera puni afin qu’il en comprenne toute la portée de son action. Pour lui, voir ses amis le weekend est essentiel, alors la conséquence logique à son mensonge et son étourderie sera la privation d’amis pour deux semaines.

Selon vous, sommes-nous conséquents? Comment auriez-vous réagi?

***

J'ai peut-être été excessive, mon enfant aurait fini par revenir à la maison. Vous savez, depuis la naissance de mon premier, je ne peux écouter les malheurs à la télé ou simplement lire les journaux sans que les larmes me montent aux yeux ou être complètement déchirée par la détresse des gens.  Je suis sensible et je veux éviter le pire pour mes enfants, comme tous les parents j'en suis certaine! Je veux qu'ils soient conscients, qu'ils réfléchissent aux conséquences de leurs paroles, de leurs décisions et de leurs actions.

Moi et leur père savons que nous avons de merveilleux enfants à qui nous devons faire confiance.  Mais cette même confiance se mérite, elle doit faire son bout de chemin, faire ses preuves. Certes, nous ne pourrons pas tout contrôler tout l'temps, nous le savons d'autant plus que l'adolescence les guette! Du moins, si nous pouvons leur inculquer nos valeurs et le meilleur de nous-même, ils seront des adultes conscients, responsables, réfléchis et respectueux... et espérons-le de tout coeur, des êtres aimants, épanouis et heureux.


dimanche 11 décembre 2011

Mot d'enfant (prise 05)

Hum! Manger mexicain, quel délice! Il restait 4 tacos et sur ce total, un était brisé. Mon fils s'est exclamé:

- Je vais prendre celui qui est brisé! 

Alors tout en s'apprêtant à poursuivre son repas, il me dit:

- Maman, un taco sans taco, c'est pas un taco!

Je lui ai simplement souri ;)

mardi 6 décembre 2011

Cour, j'accours

Vous savez, je me suis retrouvée en cour aujourd'hui.... oui oui, en cour! Mais pourquoi donc? Pour défendre la succession contre deux profiteurs du système. ABUS était le mot d'ordre! Ils ont trainé la succession en cour quand ce sont eux, les abuseurs! Je ne nommerai pas de noms ici mais maudit, en ce moment, ça prend tout mon p'tit change pour me retenir de les salir... Vous savez, c'est frustrant de voir autant d'injustice, c'est révoltant et c'est à rien y comprendre!

***

J'ai vécu l'enfer après le décès de ma mère. Je suis exécuteur testamentaire au même titre que le frère de ma mère et nous avons été liés pendant près de trois ans afin de régler la succession. À part la peine et la douleur que je ressentais, je devais voir à la comptabilité et au bon fonctionnement des immeubles. Mais c'était le rôle que je devais endosser. De plus, je devais affronter des gens malhonnêtes et abusifs. À plusieurs reprises, j'ai dû faire face à ce qui m'épouvantait le plus au monde. Malheureusement, étant vulnérable, on a abusé de moi à plusieurs reprises... ce qui me consterne est qu'ils abuseront encore et encore! Rien n'arrête ces gens-là ; c'est ce qui me répugne et m'attriste profondément. Combien y'en a-t-il de ces crapules pour qui le système ne pose aucune barrière à leurs sombres desseins?

Je suis une personne droite, honnête, gentille et je donne la chance au coureur si la bonne volonté est présente, peut-être trop bonne quoi! Pour sa part, ma mère était une femme d'affaires redoutable et personne ne lui en passait une p'tite vite. Elle possédait deux maisons à revenus et les personnes qui louaient ses logements étaient pour ainsi dire malhonnêtes.  Je ne pose aucun jugement ici car j'ai été témoin et victime de leurs machinations.  J'ai eu droit à des mensonges, des menaces, des vols, des logements saccagés que j'ai dû retaper alors que j'étais en pleine dépression. Je devais vendre au plus sacrant car j'étais en train de me détruire et mon couple allait à la dérive...

J'étais atterrée.

Demander de l'aide était très difficile pour moi. J'ai dû piller sur mon orgueil car j'allais me démolir. J'ai demandé et on m'a aidé.  Mais je crois que le mal était trop profond pour que je puisse remonter la pente. Ça pris deux ans avant que les maisons puissent se vendre à cause des problèmes reliées à une ancienne succession, des erreurs d'arpentage accumulées et des modifications de lois municipales. Bref, un lot de problèmes qui rebutaient la vente à toujours plus tard. Heureusement, j'ai eu des anges sur ma route. Les agents d'immeuble sur les dossiers m'ont été d'un grand secours, sans eux je serais six pieds sous terre. Si vous voulez leurs noms, n'hésitez pas à m'écrire, ils sont tout simplement mes héros. De plus, des amis à moi ainsi que de bons amis de ma mère m'ont offert leurs bras et leur écoute, et mon chum son aide du mieux qu'il le pouvait ou voulait, ça n'allait vraiment plus entre nous, la séparation nous guettait. Mon frère était dans une bien mauvaise passe et il en avait son lot de problèmes ; ma soeur a été présente pour ma mère avant qu'elle nous quitte et elle avait son comptant avec l'éducation de sa petite comme maman monoparentale. Alors... il ne restait que moi.

***

Ma mère est décédée le 19 mai 2008... un vide béant pour le coeur d'un enfant et la vie d'une famille. Les deux maisons se sont vendues en 2010, l'une en juillet et l'autre en septembre. Nous passâmes chez le notaire le 18 août 2011 pour finaliser la succession. Donc la plus grande partie de mon mandat était achevé. J'ai fini par finir à refermer une porte derrière moi.  Toutefois, il en demeurait une...

***

Il y a trois semaines, je recevais une convocation pour me présenter à la cour pour un soi-disant problème survenu à l'été 2010, juste avant la vente de l'immeuble. Les anciens locataires ont tricoté une histoire pour trouver de quoi nous incriminer afin de nous soutirer une somme importante d'argent. Ils ont tenté de faire le même coup, même somme, avec le propriétaire actuel ; mais étant partis en omettant volontairement de payer leurs deux derniers loyers, les avocats s'en sont mêlés et c'était gagné. Ça n'a pas fonctionné avec eux alors ils se sont retournés contre la succession, peut-être que ça pourrait marcher?! Ces escrocs n'habitent plus l'immeuble en question et que dieu me garde mais selon moi, ils méritent une maudite bonne leçon! Ouf, je n'aime pas parler comme ça car je n'aspire pas à la vengeance ou la cruauté... J'ai pour mon dire que nous récoltons ce que nous semons alors la vie se chargera de le leur rappeler.
Du moins, j'y crois dur comme fer.

Aujourd'hui, j'étais fatiguée, épuisée, j'avais le coeur au bord des lèvres mais heureusement, mon chum et mon frère m'accompagnaient ; les témoins que j'avais convoqués étaient présents. Présents pour apporter leur témoignage et la version des faits, présents pour m'accorder le support nécessaire pour traverser cette journée d'enfer. D'enfer car j'ai dû replonger à pieds joints dans la tourmente de l'horreur passé. J'avais l'estomac noué incapable de manger, les émotions à fleur de peau et le stress dans l'plafond. Pourtant, je n'avais aucune crainte à avoir, c'était gagné d'avance... néanmoins, j'étais nerveuse, anxieuse de me retrouver de nouveau face à cette rapace.

Vient notre tour, je regarde autour de moi, derrière moi... ils ne sont toujours pas là. Ils étaient «demandeurs» et ils étaient absents. Je me questionne... Pourquoi manquent-ils à l'appel du régisseur? Avaient-ils quelque chose à se reprocher? Toutefois, un homme non loin attendait, cellulaire en main, parlant discrètement nous laissant tous supposer que si j'avais brillé par mon absence ou même si j'avais été seule, ils auraient été présents et menaçants. Pourtant, j'étais plus que prête! Bref, une fois entrée dans la salle d'audience, il a fallu à peine cinq minutes pour recevoir le verdict et quitter les lieux avec gain de cause. Tant de nuits sans sommeil et de tension accumulée ; enfin, je respirais à nouveau et je souriais.  L'air était bon, les discussions amicales et les circonstances ont rejoint des gens de professions et milieux différents dans un but unique, obtenir respect du droit d'autrui et défendre des intérêts en toute honnêteté et équité.

Bien entendu, j'étais représentante légale de la succession mais les sentiments et les émotions ne sont pas vécus en tant que personne morale mais en tant qu'être humain. J'espérais une seule chose, c'est qu'à la fin de cette journée, que justice soit rendue afin que je puisse enfin tourner cette page de mon histoire...

Sur ce, je dis merci à la vie pour l'apprentissage que j'ai reçu et l'expérience que j'ai acquise ; mille mercis à tous ceux et celles qui m'ont aidé et supporté, de près ou de loin, à passer à travers cette rude épreuve. Xxx

dimanche 4 décembre 2011

Mot d'enfant (prise 04)

Dis-moi, est-ce que tu veux me rendre un service?

- Oui maman, quoi?
- Aller chercher du pain à l'épicerie?
- Ok.

10 minutes plus tard...

- J'ai oublié... peux-tu aller chercher de la viande stp?
- Coudonc, j'suis rendu commissionnaire?

Euh? 

jeudi 1 décembre 2011

Décembre...


Je me souviens....

Je me souviens de mes longues journées de décembre,
Où tout était mort dehors et la neige tardait à se pointer,
Le bonheur des réjouissances se faisait toujours désirer,
C'était fastidieux et ennuyeux, l'école semblait s'éterniser...

Mais tout à coup! Une bordée de neige arrivait, la frénésie des fêtes m'emportait et m'enivrait, je souriais en me disant que le ciel me taquinait et l'atmosphère de joie m'imprégnait…
Décembre revêtait sa tenue de festivités et annonçait un hiver à la fois, chaleureux et lumineux!

Je me revois il y a à peine quelques années et mes journées étaient sombres en décembre,
Où tout en moi criait la mort, la joie de vivre m'avait quitté,
Le simple bonheur d'être une famille unie m'était désormais refusé,
C'était injuste et révoltant, la maladie s'abattait et la mort semblait s'acharner...

Et quand le ciel pleurait quelques étoiles, j'allais puiser une mince consolation pour mes enfants, je priais de mes plus belles paroles afin que l'hiver apporte un jour, vie et bonheur à leur maman…
Décembre retrouverait peut-être son allure d'antan et brillerait malgré les douleurs que seul efface le temps.

Me voilà aujourd'hui et mes journées sont tout aussi longues en décembre,
Où tout est mort dehors et la neige tarde à nous égayer,
Le bonheur des réjouissances est révolu et ne pourra désormais nous envelopper,
C'est ennuyeux et insidieux, le travail est lourd mais en moi jaillit une étincelle, la vie semble s'éveiller...

Et quand tombent quelques flocons et une mince couche recouvre le sol comme autrefois, j'espère toujours que l'hiver nous chérira et nous enveloppera de ses doux souvenirs ma foi,
Décembre retrouvera sa tenue de festivités et annoncera un hiver radieux et merveilleux!


Intimidation

Un événement tragique est arrivé. Une adolescente s'est suicidée. Elle a crié l'injustice et supplié à l'aide. Personne n'a répondu sauf sa mère. Combien d'histoires se sont passées dans des circonstances similaires... et combien en faudrait-il encore pour que nous agissions?

C O M B I E N ?

J'ai toujours été une enfant souriante, aimable, polie et enjouée... mais timide. Au primaire, j'étais une élève brillante, talentueuse et une camarade aimée ; ma présence était très souvent sollicitée. J'ai déménagé de village, changé d'école et d'amis ; les enfants de ma nouvelle école ont compris que peu importe ce qu'ils faisaient ou disaient, je demeurais gentille et polie. Les jeunes me faisaient des jambettes, volontairement, et je m'excusais. Ils s’étaient passés le mot en disant : «Enfarge-là tu vas voir, elle va s’excuser». J'étais nouvelle et je ne voulais pas être détestée ; ce n'est qu'un exemple. J'étais une gentille ; la cruauté de ces enfants a été le prix que j'ai dû payer pour me faire accepter, aimer.

Les abus et injustices peuvent prendre plusieurs visages et être très insidieux. Ces gestes qui semblent anodins ou ces paroles qui semblent banales peuvent marquer au fer rouge, miner et détruire l'estime de soi. Dans mon cas, plusieurs événements abusifs de toutes sortes se sont passés et m'ont brisé durant ma jeunesse. Le temps aidant, j'ai dû me reconstruire avec l'amour et le support de mes proches. Les répercussions sont encore présentes aujourd’hui, le travail sur la confiance en soi est constant. Mais pourtant, enfant, j’étais celle qui défendait les plus démunis et l’injustice me puait au nez. Mais pour moi-même, je ne faisais rien... Quoi faire? Comment leur dire, leur faire comprendre? J’étais malheureuse ; je n'ai jamais pensé au suicide…. Heureusement. Aujourd'hui j'affronte les gens et je dis ce que je pense mais jamais dans le but de blesser mais bien pour faire valoir mon point de vue de façon constructive.

Mon fils aîné a été victime d'intimidation à la garderie, son comportement changeait, il était rendu méchant et méfiant ; il avait perdu sa joie de vivre, il n'avait que 4 ans! Nous avons agis dès les premiers signes... non seulement pour le bien de notre enfant mais aussi... pour ceux qui suivront. C'était à la garderie!!! Mon grand ne se laisse plus intimider, il affronte ; il m'a raconté qu'un enfant plus jeune que lui s'est fait intimidé par un plus vieux de l'école et il l'a défendu, il lui a dit de s'en prendre à un de sa grandeur! J'étais fière de lui et le garçon en question n'a pas recommencé.  Mais c'est une bien mince consolation, beaucoup de chemin reste à faire, mais il faut se conscientiser et éduquer nos jeunes... c'est le début.

Sincèrement, j'en suis bouleversée. Nous avons discuté sérieusement avec nos jeunes pour être certain qu'ils comprennent ce qu'est l'intimidation et l'étendu. S'ils en sont victimes ou témoins, qu'ils dénoncent... si ça ne fonctionne pas avec les services dont l'école ou la communauté disposent... qu'ils viennent nous voir, NOUS Y VERRONS! C'est un problème de société, il faut arrêter de se fermer les yeux!

C'est comme la grippe, ça se propage, se transmet et contamine les esprits... La différence, peu importe la forme, dérange trop souvent! Surtout, détrompez-vous, ce n'est pas toujours dans la cour des autres que les malheurs frappent! Ils nous attendent tous au détour. N'attendez  pas qu'il frappe à votre porte!

A G I S S E Z !

M A I N T E N A N T !