Bienvenue parmi mes tranches de vie / Welcome among my slice of life

Je suis heureuse de vous compter parmi mes tranches de vie. En espérant sincèrement que mes petites brides de vie sauront vous apporter joie et réconfort! Ainsi, je vous encourage à ajouter la saveur de votre humeur, la couleur de votre journée et exprimer vos émotions sur ce blogue. Sentez-vous bien à l'aise de commenter... la critique constructive permet de s'améliorer et de grandir!

samedi 31 décembre 2011

31 décembre et... Bonne Année 2012!!!

Et oui, nous sommes le 31 décembre 2011! Comme l'année a passée vite et fût remplie de rebondissements!

Il y a un an, jour pour jour, je partais pour la Thaïlande afin de vivre une merveilleuse aventure avec ma bonne amie Sophie. Ces moments ont été le début d'une nouvelle vie pour moi. Aussi courts furent-ils, ces instants tant attendus furent largement appréciés. J'ai appris à vivre le moment présent et profiter de chaque minute avec intensité et volupté! Je les ressens toujours à travers mes photos et mes souvenirs ; je les revis à travers mes histoires quand le feu m'anime et m'emballe énergiquement!

Comme je vis la vie intensément et que je suis avant tout une femme de famille et d'amour, les retrouvailles de ma famille élargie mais aussi, nous revoir, moi, mon frère et ma soeur enfin réunis en 2011 a pris toute la place dans mon coeur.  De plus, la vie m'a choyée en offrant une seconde chance à ma famille immédiate ; mon chum et mes enfants sont précisément ce qui comptent le plus au monde pour moi... ils m'ont supporté dans mes projets les plus bizarres furent-ils et ils continuent à m'appuyer avec force et amour dans la vie de tous les jours!

Pour cette raison, plusieurs amis avec qui j'ai moins partagé et/ou certains projets que j'avais mis en veille revivront assurément. Je vais continuer mon blogue sur la Thaïlande prochainement car initialement, je voulais le terminer aujourd'hui ;) afin de clore l'année comme elle avait commencé... avec délice, saveur et vivacité afin de boucler la boucle de cette merveilleuse et mémorable aventure!

Soyez sans crainte, les péripéties se poursuivront sous peu, n'hésitez pas à y jeter un coup d'oeil de temps à autre, voici le lien ;) http://lathailandevueparnous.blogspot.com/


Mais pour l'instant, nous nous préparons pour les festivités de la dernière journée de l'année afin de souligner l'année 2011 qui se termine... non pas avec nostalgie mais avec hâte et sourire! Ma belle-famille nous attend et nous fêterons avec eux, comme à chaque année, le début d'une nouvelle année qui j'en suis certaine, sera riche en aventures, sensations et émotions!  De nouveaux souvenirs s'ajouteront à nos coeurs prochainement!

B O N N E  A N N É E  À  T O U S !
SANTÉ, AMOUR, PAIX, JOIE ET BONNE HUMEUR... 
TOUS CES PETITS PLAISIRS AUSSI FUTILES SOIENT-ILS
FONT LE PLUS BEAU ET LE PLUS GRAND BONHEUR!


Carpe Diem Xxx

mercredi 28 décembre 2011

Pour rire (prise 02)

Enfin les enfants couchés, moi et mon chum décidâmes de regarder la télé relaxe, activité plutôt rarissime que nous partageons ensemble. La fatigue me gagna et je dis à mon amoureux: je vais me coucher, avec les horaires up & down du temps des fêtes, je suis claquée! Je décidai d'éteindre le téléviseur... donc, je pris le combiné de téléphone mais je ne trouvai pas le bouton off! Je pris un moment pour réaliser, mon chum s'esclaffa et nous rimes en coeur!

Voilà! Petit moment de bonheur, tout simple que je voulais vous partager avec le sourire! :)


mardi 27 décembre 2011

Mot d'enfant (prise 07)

Je discutais avec ma soeurette au téléphone quand sa cocotte lui dit :

- Maman, t'as un fil bleu dans le front!

Du coup, ma soeur n'a pas saisi et continua de me parler ; alors la petite revient à la charge...

- Mamaaannn! t'as un fil bleu dans le froonnnt!

Ma soeur s'est arrêtée de parlé et m'a demandé de but en blanc :

- Coudonc la soeur, as-tu encore une veine qui te barre le front?

C'était trop drôle, je me suis mise à rire aux éclats!


dimanche 25 décembre 2011

La magie de Noël

Enfin!! Ma famille retrouvée et à nouveau réunies pour le 24 décembre... je n'osais même plus y croire! Nous avons eu notre lot de douleur qui jadis était omniprésente! Je vous avoue que les personnes qui me sont chers et qui nous ont quittés étaient bien présentes d'esprit et de coeur avec nous ; la sensation que j'ai ressentie était inexplicable. La chaleur qui m'emplie depuis quelques jours est sans aucun doute nos retrouvailles et l'amour fraternel mais aussi, j'en suis convaincue, mes bien-aimés disparus!

Il ne manquait que mon père pour filer le parfait bonheur... Un jour viendra car je sais que mon père chéri ses enfants même s'il ne peut être présent. Vous savez, je croyais que le bonheur appartenait qu'aux autres, je n'aurais jamais pensé y avoir droit un jour et que je serais enfin heureuse mais... je le suis! Aujourd'hui, je sais apprécier ce que la vie m'apporte... je la remercie profondément! Je ne sais trop quelle magie s'est opérée en moi mais mon coeur est guéri!

Audrey, Maman, Ones, je vous aime et je vous aimerai éternellement! Bon repos!
Carpe diem! 
Xxx

jeudi 22 décembre 2011

Pour rire (prise 01)

Cette semaine, comme je m'apprêtais à souper en famille, mon chum me demande:

- Carina, te sens-tu en forme ce soir?
- Euh... oui!
- Je veux dire... physiquement en forme?

Là je le regarde pas trop sûr, il me demande ça, pis en plus devant les enfants? J'comprends rien mais ça m'titille quand même! ;) bref, je lui réponds:

- Ben oui je suis en forme mon amour!!!
- Super! tu vas m'aider à monter le lave-vaisselle du sous-sol, le nôtre vient de nous lâcher!
- Quoi?

Je me suis mis à rire de moi intérieurement... maudit esprit mal tourné, c'est dire que je pense juste à ça! :)


dimanche 18 décembre 2011

Mot d'enfant (prise 06)

Le souper et tout ce qui l'entoure permet de se détendre et enclenche par le fait même de belles conversations tout aussi savoureuses qu'imaginatives ;)

Alors pendant que mon garçon dégustait son repas de steak et pomme de terre au four, il me dit :

- Maman ça serait drôle s'il existait des pommes de mer!

Et comme tant de fois, je me suis contentée de sourire :)

lundi 12 décembre 2011

Y a-t-il pire que grimper dans les rideaux?

Ouais ben, je vous dirais que oui et pour ma part, j'adore grimper mais là, je m'en serais bien passé. En fait, j'ai fait une folle de moi, pouvez-vous croire? Je vous raconte cette péripétie....

Dimanche, mon garçon jouait avec son ami à la maison.  Les gars ont décidé d'aller jouer dehors au parc, ce que j'encourage grandement.  Alors que le téléphone sonnait, c'était la maman du petit disant qu'elle viendrait chercher son garçon... Nous l'avons informé que nos garçons jouaient au parc tout près de chez elle.

Donc, le soir tombait et l'heure du souper allait sonner.  Aucune nouvelle de mon enfant mais il doit être rendu chez son ami... Ahhhh le coquin! Alors, j’ai mis mes bottes, mon manteau et je suis partie le chercher.  Je passe devant le parc, aucune âme qui vive. Dans ce cas, j’ai poursuivi ma route chez son ami, j’ai activé la sonnette, j’ai demandé pour voir mon p'tit monstre, il n'était pas là. Mais les parents m’ont dit que les enfants jouaient dans la cours d'école avec un autre garçon qui justement, demeure en face de celle-ci. J’ai souris par politesse, je les ai remerciés et je me suis empressée à repartir.  Mais je ne trouvais pas la situation bien drôle.

Là j’ai commencé à me poser des questions et la maman poule en moi a refait surface : qui est ce petit garçon? Est-il gentil, a-t-il une influence positive sur mon garçon? Je ne l’ai jamais rencontré et je ne connais pas ses parents! Je ne sais même pas où il habite et la noirceur semble gagner le paysage plus vite que je ne l'aurais souhaité! Donc, je me suis mise à marcher d'un pas rapide en direction de l'école.

Pourtant, personne ne jouait dans la cour d'école et il y a bien quelques maisons à visiter avant de trouver mon gars! Les battements de mon cœur accéléraient, mes oreilles rougissaient et la pression se frayait un chemin vers le haut. Je ne ris pas du tout, il est passé 17h, c'est l'heure du souper, il faut se préparer pour l'école demain et je n'ai aucune idée où se trouve mon fils!

Bon, j’ai dû me calmer afin d’avoir l’air en contrôle de mes émotions.  Ça fait la première fois qu’il me fait le coup et c’est sûr que c’est la dernière!  En tout cas, je m’en fais une promesse!  J’ai sonné à trois portes pour me dire qu'il doit être assurément au dernier duplexe. J’ai sonné et la dame qui loge le rez-de chaussé me dit qu’il n’y a pas de petit à son adresse. Alors, j’ai regardé la porte d’à côté et il n’y avait pas de sonnette, elle a été arraché pour le comble de mon malheur.  J’ai regardé par la petite fenêtre de la porte, et j’ai vu ses bottes et mes mitaines bleues poudre qu’il m’avait emprunté avant de quitter la maison à défaut de trouver les siennes.  J'étais soulagée… fâchée mais soulagée ;) Tout à coup, mon regard a changé d'angle afin de gravir les marches de l'escalier et ce, jusqu'à la porte de l'étage qui elle aussi était fermée. Ah merdeee!

C’est bon! m'étais-je dit. Je sais qu’il est là mais son ami habite l’étage et la porte est barrée, sans sonnette. J’ai frappé à la porte en me disant que quelqu’un allait me répondre, ça va de soi! Mais je n’obtiens aucune réponse. Je cogne alors très fort la porte mais toujours rien. J’ai continué à frapper la porte et j’étais rendue très impatiente. En colère, j’ai bûché dans la porte afin qu’on m’entende mais en vain ; je me suis blessée une jointure qui me semblait virer au bleu.  Là j’étais en beau sacrement et je me disais: relaxe et réfléchi Carina, pis fait ça vite! Bon sang! j’ai pas le numéro de téléphone de cette famille, je ne les connais pas, je suis devant la porte et j’ai pas moyen de les rejoindre, je vois mon fils dans la fenêtre en haut mais lui ne me voit pas car il fait maintenant trop noir! Je ne peux pas lancer une roche dans la fenêtre car logiquement elle peut briser… Vraiment, je me voyais faire les frais d'un film poche ou être la victime de caméra surprise! Mais voilà que me vient une idée!

J’ai regardé la balustrade et je me foutais de savoir ce que les gens pouvaient en dire et j’ai monté dessus. J’ai agrippé le mur de brique et je l’ai grimpé afin d’atteindre le balcon du premier étage. Je m’y suis accrochée, j’ai frappé énergiquement à la fenêtre afin que mon garçon me voit mais surtout, m’entende!  Quand il m’a aperçu, ni un ni deux, mon gars était déjà au pied de l’escalier, il a ouvert la porte, son manteau sur le dos et les bottes aux pieds... et l'air abasourdi! J’étais redescendue de la paroi de briques, les nerfs en boule, la voix tremblotante et l’air mauvais. Une chose est certaine et s'il ne connaissait pas l'intensité et la détermination de sa mère, maintenant il la connaît et qui plus est, il sait que rien ne m'arrête et que je peux aller le chercher n'importe où!

J’ai manqué de contrôle! J’ai crié dessus mon inquiétude et je lui ai dit qu’il aurait dû nous aviser ou du moins nous appeler. Il avait dit à la maman de son ami que nous étions au courant mais ce n’en était rien. Je respirais sporadiquement… je respirais encore… et encore pour me ressaisir. Ouais ben, si l'escalade m'a été salutaire, mes cours de yoga m'ont servi un tant soit peu dans ce cas-ci! Après quelques instants, je me suis finalement présentée à son ami et j’ai dit à la maman que j'apprécierais pour la prochaine fois, de faire appeler l’enfant peu importe ce qu’il peut dire et dans ce cas, mon enfant avait menti. En temps normal, nous exigeons que nos enfants appellent quand ils vont jouer ailleurs ou changent d’endroit, c’est un minimum de respect ; nous exigeons la même chose des amis qui se rendent à la maison afin d’éviter de pareilles inquiétudes à d'autres parents. Tant bien que mal, je tentais de me calmer et de sourire mais mes émotions étaient transparentes, la maman du petit le savait et me comprenait.

La marche vers la maison fût longue et pénible pour mon enfant et c'est ce que j'espérais secrètement. De retour à la maison, j’ai pris le temps d’expliquer à mon gars le pourquoi et les conséquences de son insouciance. Mon chum n’était pas content du tout il va s’en dire! Naturellement, mon petit sera puni afin qu’il en comprenne toute la portée de son action. Pour lui, voir ses amis le weekend est essentiel, alors la conséquence logique à son mensonge et son étourderie sera la privation d’amis pour deux semaines.

Selon vous, sommes-nous conséquents? Comment auriez-vous réagi?

***

J'ai peut-être été excessive, mon enfant aurait fini par revenir à la maison. Vous savez, depuis la naissance de mon premier, je ne peux écouter les malheurs à la télé ou simplement lire les journaux sans que les larmes me montent aux yeux ou être complètement déchirée par la détresse des gens.  Je suis sensible et je veux éviter le pire pour mes enfants, comme tous les parents j'en suis certaine! Je veux qu'ils soient conscients, qu'ils réfléchissent aux conséquences de leurs paroles, de leurs décisions et de leurs actions.

Moi et leur père savons que nous avons de merveilleux enfants à qui nous devons faire confiance.  Mais cette même confiance se mérite, elle doit faire son bout de chemin, faire ses preuves. Certes, nous ne pourrons pas tout contrôler tout l'temps, nous le savons d'autant plus que l'adolescence les guette! Du moins, si nous pouvons leur inculquer nos valeurs et le meilleur de nous-même, ils seront des adultes conscients, responsables, réfléchis et respectueux... et espérons-le de tout coeur, des êtres aimants, épanouis et heureux.


dimanche 11 décembre 2011

Mot d'enfant (prise 05)

Hum! Manger mexicain, quel délice! Il restait 4 tacos et sur ce total, un était brisé. Mon fils s'est exclamé:

- Je vais prendre celui qui est brisé! 

Alors tout en s'apprêtant à poursuivre son repas, il me dit:

- Maman, un taco sans taco, c'est pas un taco!

Je lui ai simplement souri ;)

mardi 6 décembre 2011

Cour, j'accours

Vous savez, je me suis retrouvée en cour aujourd'hui.... oui oui, en cour! Mais pourquoi donc? Pour défendre la succession contre deux profiteurs du système. ABUS était le mot d'ordre! Ils ont trainé la succession en cour quand ce sont eux, les abuseurs! Je ne nommerai pas de noms ici mais maudit, en ce moment, ça prend tout mon p'tit change pour me retenir de les salir... Vous savez, c'est frustrant de voir autant d'injustice, c'est révoltant et c'est à rien y comprendre!

***

J'ai vécu l'enfer après le décès de ma mère. Je suis exécuteur testamentaire au même titre que le frère de ma mère et nous avons été liés pendant près de trois ans afin de régler la succession. À part la peine et la douleur que je ressentais, je devais voir à la comptabilité et au bon fonctionnement des immeubles. Mais c'était le rôle que je devais endosser. De plus, je devais affronter des gens malhonnêtes et abusifs. À plusieurs reprises, j'ai dû faire face à ce qui m'épouvantait le plus au monde. Malheureusement, étant vulnérable, on a abusé de moi à plusieurs reprises... ce qui me consterne est qu'ils abuseront encore et encore! Rien n'arrête ces gens-là ; c'est ce qui me répugne et m'attriste profondément. Combien y'en a-t-il de ces crapules pour qui le système ne pose aucune barrière à leurs sombres desseins?

Je suis une personne droite, honnête, gentille et je donne la chance au coureur si la bonne volonté est présente, peut-être trop bonne quoi! Pour sa part, ma mère était une femme d'affaires redoutable et personne ne lui en passait une p'tite vite. Elle possédait deux maisons à revenus et les personnes qui louaient ses logements étaient pour ainsi dire malhonnêtes.  Je ne pose aucun jugement ici car j'ai été témoin et victime de leurs machinations.  J'ai eu droit à des mensonges, des menaces, des vols, des logements saccagés que j'ai dû retaper alors que j'étais en pleine dépression. Je devais vendre au plus sacrant car j'étais en train de me détruire et mon couple allait à la dérive...

J'étais atterrée.

Demander de l'aide était très difficile pour moi. J'ai dû piller sur mon orgueil car j'allais me démolir. J'ai demandé et on m'a aidé.  Mais je crois que le mal était trop profond pour que je puisse remonter la pente. Ça pris deux ans avant que les maisons puissent se vendre à cause des problèmes reliées à une ancienne succession, des erreurs d'arpentage accumulées et des modifications de lois municipales. Bref, un lot de problèmes qui rebutaient la vente à toujours plus tard. Heureusement, j'ai eu des anges sur ma route. Les agents d'immeuble sur les dossiers m'ont été d'un grand secours, sans eux je serais six pieds sous terre. Si vous voulez leurs noms, n'hésitez pas à m'écrire, ils sont tout simplement mes héros. De plus, des amis à moi ainsi que de bons amis de ma mère m'ont offert leurs bras et leur écoute, et mon chum son aide du mieux qu'il le pouvait ou voulait, ça n'allait vraiment plus entre nous, la séparation nous guettait. Mon frère était dans une bien mauvaise passe et il en avait son lot de problèmes ; ma soeur a été présente pour ma mère avant qu'elle nous quitte et elle avait son comptant avec l'éducation de sa petite comme maman monoparentale. Alors... il ne restait que moi.

***

Ma mère est décédée le 19 mai 2008... un vide béant pour le coeur d'un enfant et la vie d'une famille. Les deux maisons se sont vendues en 2010, l'une en juillet et l'autre en septembre. Nous passâmes chez le notaire le 18 août 2011 pour finaliser la succession. Donc la plus grande partie de mon mandat était achevé. J'ai fini par finir à refermer une porte derrière moi.  Toutefois, il en demeurait une...

***

Il y a trois semaines, je recevais une convocation pour me présenter à la cour pour un soi-disant problème survenu à l'été 2010, juste avant la vente de l'immeuble. Les anciens locataires ont tricoté une histoire pour trouver de quoi nous incriminer afin de nous soutirer une somme importante d'argent. Ils ont tenté de faire le même coup, même somme, avec le propriétaire actuel ; mais étant partis en omettant volontairement de payer leurs deux derniers loyers, les avocats s'en sont mêlés et c'était gagné. Ça n'a pas fonctionné avec eux alors ils se sont retournés contre la succession, peut-être que ça pourrait marcher?! Ces escrocs n'habitent plus l'immeuble en question et que dieu me garde mais selon moi, ils méritent une maudite bonne leçon! Ouf, je n'aime pas parler comme ça car je n'aspire pas à la vengeance ou la cruauté... J'ai pour mon dire que nous récoltons ce que nous semons alors la vie se chargera de le leur rappeler.
Du moins, j'y crois dur comme fer.

Aujourd'hui, j'étais fatiguée, épuisée, j'avais le coeur au bord des lèvres mais heureusement, mon chum et mon frère m'accompagnaient ; les témoins que j'avais convoqués étaient présents. Présents pour apporter leur témoignage et la version des faits, présents pour m'accorder le support nécessaire pour traverser cette journée d'enfer. D'enfer car j'ai dû replonger à pieds joints dans la tourmente de l'horreur passé. J'avais l'estomac noué incapable de manger, les émotions à fleur de peau et le stress dans l'plafond. Pourtant, je n'avais aucune crainte à avoir, c'était gagné d'avance... néanmoins, j'étais nerveuse, anxieuse de me retrouver de nouveau face à cette rapace.

Vient notre tour, je regarde autour de moi, derrière moi... ils ne sont toujours pas là. Ils étaient «demandeurs» et ils étaient absents. Je me questionne... Pourquoi manquent-ils à l'appel du régisseur? Avaient-ils quelque chose à se reprocher? Toutefois, un homme non loin attendait, cellulaire en main, parlant discrètement nous laissant tous supposer que si j'avais brillé par mon absence ou même si j'avais été seule, ils auraient été présents et menaçants. Pourtant, j'étais plus que prête! Bref, une fois entrée dans la salle d'audience, il a fallu à peine cinq minutes pour recevoir le verdict et quitter les lieux avec gain de cause. Tant de nuits sans sommeil et de tension accumulée ; enfin, je respirais à nouveau et je souriais.  L'air était bon, les discussions amicales et les circonstances ont rejoint des gens de professions et milieux différents dans un but unique, obtenir respect du droit d'autrui et défendre des intérêts en toute honnêteté et équité.

Bien entendu, j'étais représentante légale de la succession mais les sentiments et les émotions ne sont pas vécus en tant que personne morale mais en tant qu'être humain. J'espérais une seule chose, c'est qu'à la fin de cette journée, que justice soit rendue afin que je puisse enfin tourner cette page de mon histoire...

Sur ce, je dis merci à la vie pour l'apprentissage que j'ai reçu et l'expérience que j'ai acquise ; mille mercis à tous ceux et celles qui m'ont aidé et supporté, de près ou de loin, à passer à travers cette rude épreuve. Xxx

dimanche 4 décembre 2011

Mot d'enfant (prise 04)

Dis-moi, est-ce que tu veux me rendre un service?

- Oui maman, quoi?
- Aller chercher du pain à l'épicerie?
- Ok.

10 minutes plus tard...

- J'ai oublié... peux-tu aller chercher de la viande stp?
- Coudonc, j'suis rendu commissionnaire?

Euh? 

jeudi 1 décembre 2011

Décembre...


Je me souviens....

Je me souviens de mes longues journées de décembre,
Où tout était mort dehors et la neige tardait à se pointer,
Le bonheur des réjouissances se faisait toujours désirer,
C'était fastidieux et ennuyeux, l'école semblait s'éterniser...

Mais tout à coup! Une bordée de neige arrivait, la frénésie des fêtes m'emportait et m'enivrait, je souriais en me disant que le ciel me taquinait et l'atmosphère de joie m'imprégnait…
Décembre revêtait sa tenue de festivités et annonçait un hiver à la fois, chaleureux et lumineux!

Je me revois il y a à peine quelques années et mes journées étaient sombres en décembre,
Où tout en moi criait la mort, la joie de vivre m'avait quitté,
Le simple bonheur d'être une famille unie m'était désormais refusé,
C'était injuste et révoltant, la maladie s'abattait et la mort semblait s'acharner...

Et quand le ciel pleurait quelques étoiles, j'allais puiser une mince consolation pour mes enfants, je priais de mes plus belles paroles afin que l'hiver apporte un jour, vie et bonheur à leur maman…
Décembre retrouverait peut-être son allure d'antan et brillerait malgré les douleurs que seul efface le temps.

Me voilà aujourd'hui et mes journées sont tout aussi longues en décembre,
Où tout est mort dehors et la neige tarde à nous égayer,
Le bonheur des réjouissances est révolu et ne pourra désormais nous envelopper,
C'est ennuyeux et insidieux, le travail est lourd mais en moi jaillit une étincelle, la vie semble s'éveiller...

Et quand tombent quelques flocons et une mince couche recouvre le sol comme autrefois, j'espère toujours que l'hiver nous chérira et nous enveloppera de ses doux souvenirs ma foi,
Décembre retrouvera sa tenue de festivités et annoncera un hiver radieux et merveilleux!


Intimidation

Un événement tragique est arrivé. Une adolescente s'est suicidée. Elle a crié l'injustice et supplié à l'aide. Personne n'a répondu sauf sa mère. Combien d'histoires se sont passées dans des circonstances similaires... et combien en faudrait-il encore pour que nous agissions?

C O M B I E N ?

J'ai toujours été une enfant souriante, aimable, polie et enjouée... mais timide. Au primaire, j'étais une élève brillante, talentueuse et une camarade aimée ; ma présence était très souvent sollicitée. J'ai déménagé de village, changé d'école et d'amis ; les enfants de ma nouvelle école ont compris que peu importe ce qu'ils faisaient ou disaient, je demeurais gentille et polie. Les jeunes me faisaient des jambettes, volontairement, et je m'excusais. Ils s’étaient passés le mot en disant : «Enfarge-là tu vas voir, elle va s’excuser». J'étais nouvelle et je ne voulais pas être détestée ; ce n'est qu'un exemple. J'étais une gentille ; la cruauté de ces enfants a été le prix que j'ai dû payer pour me faire accepter, aimer.

Les abus et injustices peuvent prendre plusieurs visages et être très insidieux. Ces gestes qui semblent anodins ou ces paroles qui semblent banales peuvent marquer au fer rouge, miner et détruire l'estime de soi. Dans mon cas, plusieurs événements abusifs de toutes sortes se sont passés et m'ont brisé durant ma jeunesse. Le temps aidant, j'ai dû me reconstruire avec l'amour et le support de mes proches. Les répercussions sont encore présentes aujourd’hui, le travail sur la confiance en soi est constant. Mais pourtant, enfant, j’étais celle qui défendait les plus démunis et l’injustice me puait au nez. Mais pour moi-même, je ne faisais rien... Quoi faire? Comment leur dire, leur faire comprendre? J’étais malheureuse ; je n'ai jamais pensé au suicide…. Heureusement. Aujourd'hui j'affronte les gens et je dis ce que je pense mais jamais dans le but de blesser mais bien pour faire valoir mon point de vue de façon constructive.

Mon fils aîné a été victime d'intimidation à la garderie, son comportement changeait, il était rendu méchant et méfiant ; il avait perdu sa joie de vivre, il n'avait que 4 ans! Nous avons agis dès les premiers signes... non seulement pour le bien de notre enfant mais aussi... pour ceux qui suivront. C'était à la garderie!!! Mon grand ne se laisse plus intimider, il affronte ; il m'a raconté qu'un enfant plus jeune que lui s'est fait intimidé par un plus vieux de l'école et il l'a défendu, il lui a dit de s'en prendre à un de sa grandeur! J'étais fière de lui et le garçon en question n'a pas recommencé.  Mais c'est une bien mince consolation, beaucoup de chemin reste à faire, mais il faut se conscientiser et éduquer nos jeunes... c'est le début.

Sincèrement, j'en suis bouleversée. Nous avons discuté sérieusement avec nos jeunes pour être certain qu'ils comprennent ce qu'est l'intimidation et l'étendu. S'ils en sont victimes ou témoins, qu'ils dénoncent... si ça ne fonctionne pas avec les services dont l'école ou la communauté disposent... qu'ils viennent nous voir, NOUS Y VERRONS! C'est un problème de société, il faut arrêter de se fermer les yeux!

C'est comme la grippe, ça se propage, se transmet et contamine les esprits... La différence, peu importe la forme, dérange trop souvent! Surtout, détrompez-vous, ce n'est pas toujours dans la cour des autres que les malheurs frappent! Ils nous attendent tous au détour. N'attendez  pas qu'il frappe à votre porte!

A G I S S E Z !

M A I N T E N A N T !


mardi 29 novembre 2011

Mot d'enfant (prise 03)

J'étais entrain de converser avec mon garçon quand tout à coup il me sort un...

- Mais maman, c'est des émissions de notre temps ça!
- Pardon?

Dis donc! il n'est même pas encore dans les deux chiffres celui-là qu'il parle comme s'il était âgé dans les trois chiffres! J'peux vous dire que j'en entends de toutes les sortes avec ce p'tit bonshomme! ;)


lundi 28 novembre 2011

Une paire de souliers...

Comme il est toujours bon de remettre notre vie en pespective....

Une très bonne amie m'a fait parvenir ce message ce matin, je l'ai lu avec attention, le sourire aux lèvres et le hamster qui roulait à cent mille à l'heure!

Je l’ai beaucoup aimé et je vous le partage à mon tour. Peut-être le connaissez-vous déjà… dans ce cas, prenez un instant pour le relire, ces minutes ne seront vaines dans la mesure où vous le lirez l'esprit ouvert ;)

***

«Fais n'importe quoi, mais tires-en de la joie.»
– Henry Miller

Si vous aviez payé 200 $ (ou 200 €) pour une paire de souliers extrêmement inconfortables, les porteriez-vous? Vous me direz peut-être que la question ne se pose pas… vous n’investiriez pas le moindre sou dans de tels souliers. Mais supposons qu’il y ait eu une erreur le jour de l’achat, ou supposons qu’ils vous aient convenu au moment où vous vous les êtes procurés, mais que vos pieds aient beaucoup changé (sans blague, les miens rapetissent au fil des années…). Que feriez-vous?

Imaginons maintenant que vous avez payé 2000 $, plutôt que 200 $, pour ces souliers. Oh, ai-je mentionné qu’ils sont mille fois plus inconfortables que les pires escarpins que vous avez jamais possédés? Vous avez tellement mal lorsque vous les portez que vous avez de la difficulté non seulement à marcher, mais à respirer. Vous n’avez qu’une envie: creuser un gros trou dans votre cour, et les y enterrer. Le hic est que vous y avez investi tout cet argent… Une somme pour laquelle vous avez travaillé assidûment. Hmm, que faites-vous avec ces souliers, maintenant?

Supposons maintenant que vous avez payé ces souliers 200 000 $. J’ai bien dit 200 000 $... Imaginez-le, juste pour voir. Vous ne pouvez ni les vendre, ni les donner, ni les échanger, ni vous les faire rembourser. En fait, seuls deux choix s’offrent à vous: soit vous les jetez, soit vous les portez. Que faites-vous? Les jetez-vous, ou continuez-vous de les porter pour justifier votre dépense?
***

Évidemment, nous ne porterions jamais des souliers aussi inconfortables juste pour rentabiliser notre investissement. Même si nous les avions payés deux millions de dollars, même si nous avions passé deux millions d’années à les façonner, cela ne nous inciterait jamais à prendre une telle décision. Quoi que… serait-il possible que oui?

J’échangeais récemment avec une magicienne qui participe à un de mes programmes. Elle me disait qu’elle a investi 56 500 $ dans une formation professionnelle et qu’elle constate maintenant, après deux ans d’études, qu’elle n’y est peut-être pas dans son élément. La dernière année a été très pénible pour elle, de toute évidence. Mais voici ce qui a attiré mon attention: quand j’ai évoqué la possibilité d’arrêter la formation – non pas que je lui ai suggéré de le faire, nous n’étions qu’en phase d’exploration –, elle était complètement fermée à cette possibilité. Et elle n’était pas fermée parce qu’elle se disait sincèrement attirée par la profession qu’elle exercera après la formation… Elle n’a pas non plus mentionné qu’elle avait envie d’identifier les irritants et de les transformer. Non, la première chose qu’elle m’a dite est qu’elle ne pouvait tout simplement pas cesser sa formation. Elle avait investi trop de temps, d’énergie et d’argent pour s’en donner la permission.

Des
souliers à 56 500 $

Après avoir échangé un peu plus longuement avec cette magicienne, il m’a semblé qu’elle est réellement dans son élément et qu’elle a simplement besoin de repos. Mais supposons qu’elle ne l’ait pas du tout été… Supposons qu’elle se soit engagée dans une voie nocive. Pendant combien d’années devrait-elle continuer à souffrir pour rentabiliser son investissement? Combien de temps devrait-elle s’obliger à porter ces souliers inconfortables avant de recommencer à marcher allégrement?
***

Voici où je veux en venir: la valeur des choses n’est pas dans ce qu’on y a investi… elle est dans ce qu’elles nous apportent aujourd’hui. Point à la ligne. Les larmes que l’on a versées, le temps que l’on a sacrifié, l’énergie que l’on a dépensée ne veulent rien dire, en soi. Le passé n’existe plus. La seule chose qui ait du sens ou de l’importance est la joie que la situation nous apporte à partir de maintenant. Et si une situation est source de douleur, elle n’a aucune valeur, même si on y a investi tout ce que l’on avait.

Vous avez peut-être passé votre vie à bâtir une carrière que vous n’avez jamais aimée, ou que vous n’aimez plus aujourd’hui. Vous avez peut-être investi des dizaines d’années dans une relation toxique. Ce n’est pas une raison suffisante pour continuer. La seule raison de continuer est de vouloir continuer. Cela semble peut-être énorme juste à y penser, mais vous avez le droit de renoncer au temps et à l’énergie que vous avez investis dans ces souliers. De toute façon, il est impossible de les récupérer. Oh, cela sonne un peu triste… Mais ça ne l’est pas. Il n’y a rien de triste à se libérer de ce qui ne nous convient pas.
***

Certains apprentissages coûtent cher – ou du moins, ils semblent coûter cher, au tout début. Mais parfois, le meilleur investissement est de gaspiller tout ce que l’on a investi. Car le véritable gaspillage n’est-il pas de vivre une vie qui ne nous ressemble pas et de passer nos journées à faire semblant? Aucun prix n’est trop élevé pour être en alignement avec ce que l’on est et ce que l’on veut vraiment… Et il n’y a rien de beau ou de noble à rester dans l’inconfort juste parce qu’on l’a payé chèrement.

Oh, il n’est pas question ici de jeter les souliers – c’est-à-dire d’abandonner la formation, de quitter l’emploi, de briser la relation. La vie est beaucoup plus complexe et nuancée que cela. Il est plutôt question d’enlever de l’équation la peur de gaspiller et le sentiment d’obligation. Ainsi, si on décide de garder les souliers, ou d’essayer de les modifier, on le choisit parce qu’on en a envie – ou parce qu’on a envie d’en avoir envie, et que l’on veut prendre les moyens pour y arriver. Quoi que l’on fasse, on le fait, parce qu’on le désire sincèrement… non pas parce qu’on se pense coincé, ou parce qu’on veut rentabiliser notre investissement.

Source Matin Magique



dimanche 27 novembre 2011

Mot d'enfant (prise 02)

Hier, je commençais à préparer le dîner lorsque j'ai demandé à un de mes gars:

- Tu veux brasser les oignons pendant que je prépare la viande?
- Non, j'ai pas l'goût!
- Comment ça, non t'as pas l'goût? Habituellement tu insistes pour le faire?
- C'est juste quand j'ai des devoirs que ça m'tente de l'faire!

Ah ben... je souriais bien malgré moi et j'ai ainsi compris son p'tit manège! :)


jeudi 24 novembre 2011

Plein la gueule

Plein la gueule… c’est le moins qu’on puisse dire!

Allongée sur le dos sur un fauteuil de cuir, la lampe intimidante au visage, la mâchoire crispée, les mains jointes sur mon abdomen bientôt meurtri par la pression et le stress… je voulais juste partir. Je faisais quelques blagues pour détendre l’atmosphère, en fait pour me détendre sans grand succès car j’appréhendais ce qui s’en venait…

Mais oui, je parle bien entendu de mes rencontres chez le dentiste. C’est un des calvaires que je déteste le plus.  En fait, ce n’est pas mon dentiste que je déteste ; je le connais depuis mon arrivée à Montréal et je lui suis très fidèle. C’est juste que je n’aime pas le métier de dentiste qui parfois, me fait grincer promptement des dents ;)

Alors vous aurez deviné, cette semaine j’avais un rendez-vous pour une restauration de dent et ça faisait des lustres que j’en avais souffert. Je n’ai pas de problème pour un examen-nettoyage mais pour une réparation, ouf, c’est pas pareil! Quand j’y repense, j’en ai encore le cœur qui lève.

Deux, puis quatre mains dans la bouche, et puis quoi? Un party avec ça? C’est ça, invitez-vous y’a pas d’gêne surtout! Quoi, des instruments? Ben oui, je l’sais! Une flûte qui jute pis une scie avec ça? J’ai du mal à respirer et j’étouffe. J’ai l’impression que ça et mourir, ça se ressemble pas mal!  On me demande si je veux prendre une pause, arrêter… Arrêter? Prendre une pause? Pourquoi? Non, je veux en finir au plus vite, continuez bon sang! La patience s’effrite et je me ferme les yeux si forts que j’ai un mal de bloc qui s’installe. Maudit que je hais entendre tous ces bruits! Ben oui, je sais que je suis gelée et que ça ne devrait pas me déranger, me faire mal… mais ça m’dérange quand même! J’imagine ce que ça me ferait si je n’étais pas gelée justement! Ouais ben, je sais, je me rends compte que j’ai l’imagination fertile quand je veux!!!  

C’est fini? C’est fini! Sûr? Déjà? J’pensais que c’était pour durer une éternité cette affaire-là! Ouf enfin, je me décroise les jambes, je me desserre les mains froides, moites et injustement maltraitées. À défaut de voir, je me passe la langue sur les dents par réflexe, maudit que je déteste le goût que ça laisse dans ma bouche et je ne peux même pas me brosser les dents tout de go! Manger… quand pourrais-je manger? Ok le temps du retour et je pourrai souper avec ma p’tite famille… au moins, un réconfort! Ça dégèle, ça fait mal, mais bon… j’ai encore toutes mes dents après tout! ;)  Le ‘après’ est toujours correct, passable et je me console toujours en me disant qu’il y a toujours pire dans la vie J

Sur ce, bonne journée les amis!

mercredi 23 novembre 2011

La première neige...

Quelle beauté en ce petit matin!

Le ciel est chargé et tout gris, une neige abondante tombe et malgré tout, je trouve ce spectacle magnifique!

J'enfile mes bottes, je revêts mon manteau d'hiver, mon bonnet de laine et mes muffles et je dégarnie mon véhicule de cette neige légère et immaculée.

Comme c'est beau... je suis émerverveillée comme une enfant devant son premier cadeau!

La première neige de la saison marque toujours un début de bonheur et de réjouissance à venir...

lundi 21 novembre 2011

Que le ciel me protège


« Pour avoir les dieux favorables dans l'adversité, il faut les invoquer dans la prospérité.  »  de Xénophon



Oui je passe un sale moment présentement et je tente tant bien que mal de régler mes «démons» passés. Compléter le deuil de ma grande soeur sera mon plus beau défi qui fera mon plus grand bonheur! Je dois me réconcilier avec la mort et lâcher-prise. Également, les ténèbres reliés à la succession refont surface et j'y ferai face non pas toute seule comme je le croyais mais avec une armée d'amour à mes côtés.  

Vous savez, je suis bien entourée et je dois y repenser quand je me sens seule au monde... J'ai un chum et des enfants en or indubitablement aimants et présents quoiqu'il arrive; j'ai un p'tit frère et une p'tite soeur que j'adore et qui m'aiment tout autant! J'ai des amis vraiment incroyables toujours fidèles ; et j'ai un père au coeur déchiré qui m'aide à l'autre bout du monde! Je suis très émue et j'apprécie tellement ce soutien!!! Sachez que si je ne vous l'ai pas dit directement et entièrement, je vous le dit maintenant: Mille mercis, merci pour tout et de tout coeur!

Je reçois l'énergie et l'amour de tout ce beau monde alors, pourquoi me plaindre? J'ose croire que je suis une bonne personne dans la vie car je vous assure que je suis une fille bénie, je suis vraiment une fille que les anges protègent hors de tout doute raisonnable. Je ne pourrais vous le prouver mais je sais... et ça m'suffit.


Je vous aime Xxx





Une carotte, un œuf et une tasse de café…

J'ai ouvert mon ordi ce matin et un ami qui tient beaucoup à mon bien-être m'a transmis un beau message et ça m'a fait du bien. Plus tard, il me fait parvenir une histoire que nous avions partagé un an auparavant et que vous connaissez sans doute déjà. Elle a voyagé de par le monde ; il est bon de la relire de temps à autre au lieu de la remiser au fond de sa mémoire. Je vous la transmets à mon tour car elle est exceptionnelle!

Bonne journée à tous! :)


« Une carotte, un œuf et une tasse de café… 

Une jeune femme visite sa mère et lui parle de sa vie et comment elle a de la difficulté à passer à travers chaque journée. Elle ne sait pas comment elle va s'en sortir et elle envisage d'abandonner. Elle est tellement fatiguée de se battre continuellement. Elle a l'impression que lorsqu'un problème est résolu, un nouveau se présente.

Sa mère l'amène à la cuisine. Elle remplit trois casseroles d'eau et les place sur les ronds du poêle à feu élevé. L'eau se met à bouillir rapidement. Dans la première casserole, la mère ajoute des carottes. Elle met des œufs dans la deuxième casserole, et dans la troisième, elle met des grains de café moulu. Elle laisse reposer et bouillir, sans dire un mot.

Au bout de 20 minutes, elle ferme le feu. Elle égoutte les carottes et les place dans un bol. Elles sort les œufs et les met dans un bol. Finalement, elle vide le café dans un bol. Se tournant vers sa fille, elle demande : 'Dis-moi ce que tu vois?'

'Des carottes, des œufs et du café', répond la fille.

Sa mère lui demande de se rapprocher des carottes. La fille se rapproche et note que les carottes sont molles. La mère lui demande ensuite de prendre un œuf et de briser la coquille, ce que fait la fille. Cette dernière observe alors que l'œuf est dur.  Finalement, la mère demande à sa fille de goûter au café. La fille sourit en goûtant à l'arôme riche du café. La fille lui demande ensuite : 'Qu'est-ce que ça signifie, maman?'


Sa mère lui explique que chacun de ces objets a fait face à la même adversité : de l'eau bouillante. Chacun a réagi différemment.  
Les carottes sont arrivées fortes et dures. Cependant, après avoir été soumises à l'eau bouillante, elles se sont ramollies et sont devenues faibles. Les œufs étaient fragiles. Leur coquille mince protégeait leur liquide intérieur, mais après avoir passé du temps dans l'eau bouillante, ils sont devenus plus durs à l'intérieur. Les grains de café moulu étaient uniques, quant à eux. Après avoir été soumis à l'eau bouillante, ils ont changé l'eau.'Lequel es-tu?, demande la mère à sa fille. 'Quand l'adversité frappe à ta porte, comment réagis-tu? Es-tu une carotte, un œuf ou un grain de café?'

Souviens-toi de ceci : Lequel suis-je? Suis-je la carotte qui semble forte, mais qui devient molle et perd de sa force devant la douleur et l'adversité?
Suis-je un œuf qui débute avec un cœur malléable mais qui change quand la situation se réchauffe? Ai-je un esprit fluide, mais après un décès, une rupture, une difficulté financière ou un autre défi, suis-je devenue plus dure et fermée ? Est-ce que ma coquille se ressemble, mais du côté intérieur, suis-je amère et dure avec un esprit rigide et un cœur de pierre?Ou suis-je un grain de café? Le grain, en fait, change l'eau chaude, la circonstance qui amène la douleur. Lorsque l'eau devient chaude, il relâche sa fragrance et sa saveur. Si tu es comme le grain de café, quand les choses semblent être les pires, tu deviens meilleure et tu changes la situation autour de toi.

Quand les temps semblent les plus sombres et que les difficultés sont les plus grandes, est-ce que tu t'élèves à un autre niveau? Comment gères-tu l'adversité? Es-tu une carotte, un œuf ou un grain de café?
Puisses-tu avoir suffisamment de joie pour te rendre douce, suffisamment de défis pour te rendre forte, suffisamment de peines pour te garder humaine, et suffisamment d'espoir pour te garder heureuse.  Les gens les plus heureux n'ont pas nécessairement le meilleur de tout; ils ne font que ressortir le meilleur de tout ce que la vie met sur leur route. L'avenir le plus clair sera toujours basé sur un passé oublié; tu ne peux pas aller de l'avant dans la vie à moins de laisser aller les blessures et les tracas du passé.

Quand tu es née, tu pleurais et les gens autour de toi souriaient. Vis ta vie pour qu'à la fin, sois celle qui sourit quand tout le monde autour de toi pleure.  Tu voudras peut-être envoyer ce message aux gens qui ont une signification importante pour toi (comme je l'ai fait); à ceux qui ont touché ta vie d'une façon ou d'une autre; à ceux qui te font sourire quand tu en as vraiment besoin; à ceux qui te font voir le beau côté des choses quand tu te sens vraiment à plat; à ceux dont tu apprécies l'amitié; à ceux qui signifie tant dans ta vie.
Soyons tous des grains de café  !!! »

Anonyme

vendredi 18 novembre 2011

Comme une huître

C'est vraiment comme ça que je me sens en ce moment... comme une huître, fermée, qui conserve son petit trésor... mais qui s'ouvrira pour le disperser et le partager au moment opportun.

Ma journée de jeudi au boulot fût longue et difficile, voire même pénible.  La fin de journée fût horrible... J'étouffais, j'avais hâte de sortir de là, au plus sacrant! Vers 15h, il y avait une petite fête pour souligner deux anniversaires, je ne voulais pas participer et j'y ai été contraint malgré moi... en tout cas, c'est comme ça que je l'ai senti. Mais ça m'tentait pas moi d'être là... je voulais continuer à travailler, pas me réjouir! J'étais triste. Quand tout le monde eut quitté notre cubicule et cessé de m'envahir, je me suis mise à pleurer. J'ai écrit un courriel comme quoi que pour mon anniversaire, je ne veux pas de tout ça, pas de gâteau et de ballons, je ne veux pas être célébrée! Je veux être seule avec moi-même. Je veux être tout simplement et je veux sentir la douleur qui est bien présente en moi.

Au retour à la maison, j'aime bien décompresser et rire en écoutant les Grandes Gueules à la Radio NRJ. Hier soir, y'en a un qui a dit à un moment donné, je ne me souviens plus dans quel contexte car j'écoutais sans écouter... «fermé comme une huître» et c'est là que je me suis dit: «c'est ça, c'est comme ça que je me sens présentement... comme une huître».

Hier soir était un grand moment, c'était soir de bulletin. J'accompagnais mon plus jeune à sa demande. J'ai eu de très bons commentaires du professeur. J'étais contente mais amère. Je ne pouvais pas démontrer de joie, j'en étais incapable. Mon fils était là, recevait les bons mots de son prof et visiblement, il était mal à l'aise avec tous ses beaux compliments. Je lui dit, c'est un cadeau que tu mérites, prends-les et dis simplement merci mon chéri ;)

Mais moi... ça n'allait pas. En arrivant à la maison, nous étions étendus tous les quatre dans le lit familial ;) et les gars jouaient et Picasso, notre chat, faisait parti des rires des enfants. Mais je ne riais pas avec mes yeux, pas avec mon coeur. Trop submergée par la fatigue et ma peine, je ne pouvais pas aller border les petits ; toutefois je les ai embrassé et je leur ai demandé de sortir car j'étais épuisée. Je voulais juste dormir... juste me coucher et m'endormir. Il était 19h47.

À partir de maintenant et depuis un bon moment déjà, je n'ai plus sommeil. Il est passé 4h du mat et j'ai qu'une pensée en tête, ma soeur Audrey. C'est difficile... elle me manque tellement. Novembre est long et décembre frappe à nos portes. Je croyais avoir tout réglé, que mon deuil était terminé mais non, me voilà replongée dans l'abîme de la noirceur. Je veux être loin, partir, fuir... encore mieux, j'aimerais disparaître d'un claquement de doigts et revenir quand tout sera fini... les fêtes, les réjouissances, tout.

Je me sens comme une huître, je suis fermée, je ne veux pas partager. Mais je veux me libérer... et écrire est très libérateur. Sans jugement aucun, la page reçoit mes pensées sans me pointer du doigt avec un sourire mesquin. Je suis sans dessus dessous, mon âme est bouleversé et j'ai du mal à m'y retrouvé. Je sais que je dois croire qu'un jour ça ira mieux, que je serai légère comme une brise... mais ce jour me semble tellement loin.

Je sais que je dois trouver la foi pour y voir plus clair...


jeudi 17 novembre 2011

Mot d'enfant (prise 01)

- Maman, aimes-tu mieux t'amuser ou jouer?
- Je préfère m'amuser!
- Moi aussi maman... parce qu'on peut aussi bien jouer sans s'amuser!

*** Il est génial ce petit! :)

lundi 14 novembre 2011

Pause...

Bonjour à tous,


Je prends une pause.  Une pause afin de poursuivre mon projet de blogue sur mes aventures de voyage en Thaïlande.  Je veux le terminer pour le 31 décembre 2011.  L'an dernier, à pareille date, je m'envolais avec mon amie Sophie pour grimper et découvrir une petite partie de ce merveilleux pays.


Je vous invite donc à suivre nos aventures sur le lien suivant :
http://lathailandevueparnous.blogspot.com/


Merci et bonne journée,
Carina Xxx

***

Hi all,


I take a break. A beak to continue my project blog on my adventures travel in Thailand. I want to finish by 31 December 2011. The last year, at this time, I flew with my friend Sophie to climb and explore a small part of this wonderful country.


I invite you to follow our adventures on the following link:
http://lathailandevueparnous.blogspot.com/


Thank you and good day,
Carina Xxx

samedi 12 novembre 2011

Journée au centre-ville


Petite journée relaxe avec mon grand... À l'horaire, détente et divertissement :)

Jacob se passionne présentement pour les pierres, les métaux et les minéraux. Il regarde régulièrement Le Grand Atlas Mondial que nous avons à la maison.  Il peut passer jusqu'à une heure sur les pages des trésors de la terre. Alors que nous étions ensemble pour une journée, sans Daddy et Timoty, je lui ai proposé d'aller dans une boutique ésotérique où il pourrait admirer toutes ses découvertes.

Avant de partir, Jacob a mis un jeans et il était trop court avec ses petites bottes de pluie. Je lui ai dit de se changer car 'ça l'air fou'.  Il me dit: «non maman, je suis bien moi, c'est ce pantalon que je veux porter». Après quelques arguments, je me suis demandée la raison de mon entêtement «pourquoi ça me dérange tant?» J'ai laissé la conversation en suspens... Alors, nous sommes partis en voiture afin de nous stationner dans un stationnement incitatif et poursuivre notre trajet en métro. Alors, en route, j'ai dit à Jacob 'Bravo', tu t'es tenu pour toi-même et tu t'es respecté. Mon gars s'est respecté sur ce qu'il voulait et ce qu'il a jugé bon pour lui. Je n'avais pas à lui imposer ma façon de voir les choses selon une règle sociale qui est basée sur le 'bien paraître et le qu'en dira-t-on'. Par contre je lui ai parlé qu'il y a parfois des étiquettes sociales et qu'en d'autres occasions, il aurait fallu l'observer mais pas aujourd'hui. Nous nous sommes compris, nous nous sommes respectés et j'étais fière de lui.

La journée s'annonçait bien. Nous avons pris le métro et en descendant l'escalier, j'ai vu une dame âgée descendre les marches avec son panier à roulettes ; elle semblait inconfortable mais elle se débrouillait tant bien que mal. Je ne lui ai pas proposé mon aide ce qui en tant normal, est ce que j'aurais fait sans même réfléchir... Pourtant, j'entends derrière moi un homme fin trentaine qui s'adresse à elle : «Laissez-moi vous aider». Il prit le panier et le descendit jusqu'à la plate-forme ; j'avais les larmes aux yeux. Mon garçon a dit: «Maman il aurait pu partir avec!» J'ai dit: «oui, mais il ne l'a pas fait, il l'a aidé». Cet homme n'était pas bien nanti et il ne semblait pas le genre de type à qui on aurait eu le goût de faire confiance. Mais cet homme a apporté son aide, rien de mal s'est produit et la dame était contente. Ma voix chevrotait quand j'ajoutai: «tu sais ce qui me rends si émotive Jacob? c'est que je suis heureuse de voir qu'il y a encore des personnes au grand coeur pour aider, même à Montréal».

Arrivés à la station de métro Guy-Concordia, nous nous sommes dirigés vers la boutique Mélange Magique sur Ste-Catherine Ouest. Elle se situe en haut d'un resto-café. Nous sommes demeurés sur place une bonne heure si c'est pas plus ; mon fils était émerveillé par tout ce qu'il voyait. Nous avons fait quelques achats de pierres et une pendule ; la pendule est pour lui, il l'aura à Noël, il tenait à la choisir ;)  Nous sommes sortis marcher, visiter des boutiques ici et là, admirer l'architecture de la ville et se faire bousculer par les passants trop préoccupés à parler au cell ou à texter.  Mais bon, en ce samedi après-midi pluvieux, rien ni personne ne pouvait mettre de nuages dans nos coeurs qui rayonnaient!
http://www.lemelangemagique.com/melange.html

Nous sommes passés devant une croissanterie et nous avons décidé de nous y arrêter afin de nous restaurer d'une galette fait maison et de nous réchauffer avec un bon chocolat chaud. Par la suite, magasinage sur Ste-Cath et un incontournable, Chapters coin Stanley.  J'adore cette librairie 3 étages et je voulais absolument partager ma passion des livres avec mon fils aîné!  Nous avons pris tout notre temps jusqu'à ce que la faim nous appelle encore une fois.
http://www.chapters.indigo.ca/home/?__lang=fr-CA

Nous avions convenu avant notre départ de la maison, d'aller souper dans un bon p'tit resto Thaïlandais, demande spéciale de Jacob! :)  Fort heureusement, non loin du métro, se situait un resto nommé Thaï & Pho. Jacob a adoré et pour ma part *, j'ai aimé ÊTRE là, présente, à partager un bon repas avec mon garçon.
http://www.yelp.ca/biz/thai-and-pho-montreal

Au retour, dans le métro, mon garçon avait la tête appuyée sur mon épaule et il me disait et me répétait: «je t'aime maman». Je caressais ses cheveux, il était là, sans bouger à apprécier lui aussi cet instant unique et magique.  Dans la voiture, il me reparlait de la boutique d'ésotérisme et je lui ai dit merci de m'avoir accompagné et que sincèrement, je n'y aurais pas été avec personne d'autre. Il m'a répondu: «c'est parce qu'on est tous les deux, les aventuriers de la famille». Ces mots m'ont touché et m'on fait sourire :)

En arrivant à la maison, son frère et son père n'étaient pas encore de retour de leur journée de gars alors, nous avons pris le temps de regarder à nouveau les pierres, de commenter nos photos et de faire un retour sur notre journée. Après la douche, l'heure du dodo, Jacob m'a serré très fort dans ses bras, nous sommes demeurés comme ça quelques secondes et il m'a dit tout bonnement, «tu sais, j'ai passé une super journée, t'es fine maman, je t'aime.»  Ces mots chantent toujours leur mélodie à mes oreilles et j'écris présentement avec le sourire aux lèvres. Cette vie est la mienne et c'est moi qui l'a choisie :-)

En somme, je constate que la vie est une amalgame de leçons, certaines parlent de l'amour, d'autres de respect mais ce qui importe, est l'apprentissage qu'on en fait ;) J'ai vu qu'une fois de plus le jugement des autres est ancré dans notre culture occidentale ; ce que les gens pensent quant à l'apparence ou notre statut social a une influence majeure sur nous.  Or, j'ai saisi que... ce je pense et ressens, dans la réalité, le présent, est ce qui fait mon propre bonheur. Je m'aperçois de plus en plus que ce sont les petits plaisirs qui apportent le plus grand bonheur. Je devrai me le rappeler quotidiennement et il s'agit de partager ces moments sainement et honnêtement. La vie est bonne et généreuse, elle nous apporte toujours même si nous ne lui demandons rien en retour ;))

Bonne soirée à tous! Xxx

* ps: Sophie, je dois t'avouer, te dire et te redire que, depuis notre voyage en Thaïlande, je n'ai jamais mangé meilleure bouffe Thaï que la tienne... Rien de meilleur que ton poulet au curry massaman, tu es la best des bests! Ça me manque déjà t'as pas idée! :) 
Je t'embrasse ma belle Xo


vendredi 11 novembre 2011

Bonjour week-end/Hello week-end (001)

English follows

Bonjour cher ami! Je t'accueille à bras ouverts! 
Après la longue et pénible semaine passée, comme il fait bon de te revoir :-)



Je ne sais pas encore ce que nous ferons mais une chose est certaine, nous nous amuserons ;)


Mon garçon me demandait d'écrire les 8 chapîtres de son roman sur traitement de texte... il a commencé mais il trouve ça long.  Pour ma part, j'ai hâte, ce sera une belle activité à faire ensemble. Il comptait les dodos comme pour partir en vacances! C'est drôle ;)  Je vois que ce projet lui tient beaucoup à coeur et je veux l'aider et l'encourager du mieux que je peux.  Je me revois au Cegep et à l'Université quand ma mère me donnait un sérieux coup d'main pour écrire mes textes l'avant-veille de la remise d'un travail de session! :))  C'est un autre temps, une autre histoire mais maudit que ce sont de bons souvenirs pour moi, les meilleurs! :-)


Également, nous aurons peut-être l'occasion de revoir des amis de longue date mais rien n'est encore confirmé!  Une chose est certaine, l'escalade sera au rendez-vous et mon amour en fera cette fin de semaine, je l'espère du fond du coeur.  Je crois que son genou va de mieux en mieux... de toute façon, personne n'a parlé de performance ici n'est-ce pas?  Je parle de m'AMUSER, et je veux m'amuser avec les gens que j'aime le plus au monde, ma famille!


Sur ce, bon week-end à tous, peu importe où vous êtes dans le monde, je vous souhaite beaucoup joie, de repos et de bonheur!
Xxx


***

Hello dear friend! I welcomes you with open arms!
After long and difficult week, as it is good to see you! :-)

I do not know yet what we will do but one thing is certain, we will have fun;)
My son asked me to write the eight chapters of his novel on a word processor ... it started but it is long. On my side, I can not wait, it will be a great activity to do together. He counted the sleeps like a vacation! It's funny;) I see that this project is very dear to her heart and I want to help and encourage him as best I can. I remember at Cegep and University when my mother gave me a serious helping hand write my text the day before a session work! :)) This is another time, another story, but damn these are good memories for me, the best! :-)

Also, we may be an opportunity to revisit old friends but nothing is confirmed yet! One thing is certain, we will climbing and my love will climb this weekend, I hope from my heart. I think his knee is getting better ... anyway, no one has talked about performance here, right? I'm talking about FUN, and I want to have fun with the people I love most in the world, my family!

With that, good weekend to all, no matter where you are in the world, I wish you joy, rest and happiness!
Xxx


mardi 8 novembre 2011

Je pète ma coche (prise 02)

Ouais ben, la journée s'annonçait pas comme ça!!!

Quand je suis partie ce matin, les enfants étaient supers et mon chéri aussi... il faisait beau et confortable. J'ai mis ma tite blouse blanche de la Thaïlande ainsi que mes bijoux faits de perles tibétaines que Manon m'a confectionné le week-end dernier. Je me sentais bien... et je suis entrée au boulot avec le soleil dans les yeux et le sourire aux lèvres.

Après 2h de travail, des dossiers mis en plan à cause du show ont refaits surface et il était urgent de les produire.  D'accord, je comprends très bien... de toute façon c'est le lot de prioriser les urgences en période de show!  Je suis une fille travaillante, logique et pratique ; habituellement, je ne chiale pas pour faire mon travail à moins que ce soit complètement saugrenu et ridicule, inefficace et non fonctionnel... et là, c'était le cas!  Alors pour ce dont j'avais à accomplir de façon urgente, les dossiers étaient surchargés d'informations inutiles et le comble, je n'avais pas ce dont j'avais besoin pour effectuer mon travail. 

Trop d'info pas rappport parce que quelqu'un quelpart n'a pas fait son boulot d'extract et passe le singe au premier venu... dans ce cas, c'était moi.  Ben là, j'ai pété ma coche!  J'ai passé à deux doigts de foutre le camp chez moi mais heureusement... j'ai un super chef du tonnerre!  Cette fille a un contrôle que j'envie, elle gère très bien les situations de crise et elle a excellente compréhension des sytèmes. Elle a pris le temps d'aller chercher l'informations nécessaires pour extraire les données utiles à mon travail au lieu que je me tape la job manuellement dans 4 systèmes informatiques pour 1760 produits sur le marché.  En d'autres mots, quelques téléphones et courriels échangés, elle a roulé des rapports et en quelques clics elle a sortie l'information dont j'avais besoin pour travailler :)

Un gros merci ma belle Tania, tu fais un super bon travail, je t'apprécie vraiment beaucoup comme collègue et chef d'équipe.  Tu es disponible, patience et compétente, des qualités forts louangées dans le métier ;)

Donc, je me suis remise au travail et effectué ce dont j'avais à faire pour gérer l'urgence du moment! Je peux dire avec le sourire : Après la pluie le beau temps! :)

Bon diner à tous!

dimanche 6 novembre 2011

Un ange nommé Marie-Chantal

Jeudi soir était soir de yoga/pilates après les heures de boulot. 16h30, je termine mes dossiers, éteins mon ordi, prends mon tapis et mon sac d'entraînement et hop, pour la séance d'exercice!

Ces moments sont précieux et ils m'apportent libération, confort et bien-être. Notre groupe est formé de gens de départements et champ de compétence tout aussi diversifié les uns que les autres. Mais nous nous réunissons tous dans un but commun : se remettre en forme et se faire du bien. Ce groupe est plaisant, agréable et pour sa part, la prof est drôle et vraiment sympathique. Tout l'monde l'aime c'est évident! Elle est très compétente, elle nous fait travailler certaines postures et corrige le tir au besoin afin d'éviter des blessures et aussi, pour nous permettre de retirer le maximum de chaque exercice. Elle est très à l'écoute de chacun de nous!  C'est le côté professionnel de notre charmante prof.

Alors, je vais la rencontrer en terminant la séance car j'ai un mal de chien dans le bas du dos qui m'handicape et qui à chaque respiration profonde, me fait suffoquer. Ça fait mal oui mais j'ai toujours eu un seuil de tolérance très élevé à la douleur et l'inconfort... Toutefois, il peut bien exister un moyen d'atténuer mes souffrances?!

Donc, je prends mon courage et je vais voir Marie-Chantal pour lui demander un exercice qui pourrait m'aider à soulager mon bas de dos.  Elle sait que je travaille assise devant l'ordinateur de 8h-16h30, elle m'explique que c'est difficile pour le corps et que l'être humain n'est pas conçu pour endurer ça toute la journée.  Elle sait aussi que je fais de l'escalade depuis deux ans et que ce sport est très exigeant pour le corps. Alors, tout bonnement elle me montre deux exercices d'étirement très aidants et lorsque la classe fût vidée, elle me pose une question qui semble bien anodine : «Ça fait combien de temps que tu as mal au dos?» et je lui réponds la larme à l'oeil, «au moins dix ans».

Elle me demande alors si je suis insécure... insécure matériellement parlant. J'en revenais pas, mes émotions se sont déferlées telle une tempête ; la larme s'est déversée telles les flots que je n'arrivais plus à contrôler. Nous étions assises par terre et nous avons parlé. Nous n'avons pas jasé de la pluie et du beau temps comme nous faisons tous spontanément avec les gens. Nous avons eu une conversation profonde, une belle énergie passait et elle m'a ouvert les yeux et le coeur sur cette douleur qui m'afflige depuis tant d'années. Mon passé me hante toujours, j'en prends conscience et je vais aller à sa rencontre à nouveau. Je traîne les vestiges d'un héritage que je ne veux point transmettre à mes enfants.  Je dois le régler afin d'être libérée. Je le comprends... Il n'en tient qu'à moi d'agir!

De par sa formation et sa nature, Marie-Chantal est une personne avec beaucoup d'expérience de la vie qui fait d'elle une personne extraordinaire. Cette femme est à mes yeux remplie d'une belle énergie et de joie de vivre certes, mais elle est compassion, amour et ouverture... Elle est humaine et compréhensive. Pourtant, pour moi ce soir-là, elle fût un ange qui m'a ouvert son coeur et qui a su croire en moi ; elle m'a suggéré une route et cette route repose sur la foi en soi.

Je te dis encore merci pour ta générosité, ton temps, ton énergie et ton affection...
Merci petit ange d'avoir éclairé ma route...

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Voici son site si ça vous intéresse de le découvrir : http://www.tant-danse.com/

samedi 5 novembre 2011

Un pas de géant en 2 ans!

2 ans! Ça fait 2 ans mon chéri! Bravo!

Comme je suis fière de toi, comme nous sommes fiers de l'homme que tu es devenu!

Ça fait 2 ans que mon conjoint a arrêté de boire... oui, oui 2 ans d'abstinence ou de sobriété... appelez ça comme vous voulez, mais pour un dépendant, ce sont de longues heures, d'interminables journées sans toucher à l'alcool qui pour lui, était son carburant, son essence de vivre, son élan qui lui offrait une référence et le maintenait dans sa zone de confort.

Né d'un père alcoolique, Jason a suivi les traces de son paternel très tôt. Même si ce comportement le répugnait plus que tout au monde, il est devenu alcoolique à son tour comme plusieurs d'entre tous - vous n'avez qu'à ouvrir les yeux en vous et autour de vous. La vie lui a envoyé cette épreuve et l'a amené là où il est aujourd'hui. Il était malheureux, il a souffert et la consommation allégeait son mal d'être. La vie a fait basculer ses repères, sa famille s'effondrait et son univers a suivi.  La vie lui a offert une seconde chance et il l'a saisi à deux mains.

Jason a su prendre conscience, accepter, affirmer et prendre la maladie en main... il l'a confronté, il a pris action.  Il a fait ce cheminement seul, sans aide thérapeutique... Non, en fait il n'a pas fait ça tout seul, il avait le soutient moral et affectif des gens qui l'aiment plus que tout, sa famille, ses amis et surtout, il croyait en lui.  Il a passé à travers des moments très pénibles et certains l'ont jugé... vous avez bien lu... jugé, car dans notre société de plaisir et de consommation, boire est encore et toujours encouragé! Alors tout ce qui va à l'encontre de la masse est considéré comme bizarre, pas normal, problématique et souvent à éviter. Incompréhensible non? Toutefois, malgré la douleur qu'il ressentait, il se s'est jamais laissé abattre et il ne s'est jamais dit 'je ne suis pas capable'. Pourquoi avoir fait ce choix qui est somme tout plus difficile à réaliser que de continuer à s'enliser? Parce qu'il sait pertinemment que c'est le bon choix pour avoir une vie saine, pleine, équilibrée et heureuse.  Il sait aujourd'hui qu'il est dans la bonne voie, sur la route de la guérison.

Je suis une optimiste ferme me direz-vous et vous avez tout à fait raison. Mon chéri est admirable, il a une volonté de fer, un contrôle et une force hors du commun, un courage et une détermination inébranlables... Alors si vous me demandez si mon chum tiendra le coup, s'il va s'en sortir ou bien, s'il va chuter, je vous dirai ceci : il est grand et je crois en lui.  Je n'ai jamais été croyante au sens propre, mais la foi que je découvre en ce moment n'a rien à voir avec ce que j'ai appris au catéchisme à l'école ou pendant que je servais la messe.  La foi en soi est un concept tout à fait nouveau pour moi, je commence à m'ouvrir et à l'accueillir...

Il n'y a rien que l'humain ne puisse accomplir s'il a la foi et s'il agit dans l'intérêt collectif... et Jason nous l'a démontré vaillamment! :) Cette bataille est celle de sa vie et chaque jour est un nouveau jour. Ce soir, nous allons fêter en famille, célébrer un homme transformé.  J'ai un nouveau chum, un homme vivant, dynamique, aimant, chaleureux, bienveillant avec des projets plein la tête!  Il est aussi et surtout un père exemplaire ; les enfants l'aiment, l'adorent, l'admirent pour tout ce qu'il a fait lui, pour nous. Nous passerons un samedi soir unique et magique ; je vous en souhaite un tout aussi beau! :)

Je t'aime mon amour Xxx

jeudi 3 novembre 2011

L'approche du temps des fêtes

Avec le froid qui s'installe et l'hiver qui approche, le temps des fêtes n'est jamais bien loin.

À chaque année il se pointe sans crier gare et comme à chaque fois, je ne suis jamais prête pour le recevoir.  Jamais prête car je n'ai jamais envie de vivre ces moments de réjouissance en famille car ma famille n'est plus celle que j'ai tant chérie. C'est normal me direz-vous? Nous vieillissons et à notre tour, nous avons notre propre famille... mais combien d'entre-vous semblez avoir perdu plus que gagné? Quelle pensée pathétique!

C'est ce que je me dis à chaque fois macérant dans ce pessimisme et ne voulant point reléguer aux oubliettes les personnes qui me sont chers aujourd'hui disparues. Ma soeur est morte le 24 décembre 2001. Date fatidique pour des réjouissances n'est-ce pas?  De toute façon, il n'y a jamais de 'bonne' date pour mourir. Cette année, ça fera dix ans sans ma sister pour fêter et déconner, dix longues années sans ma soeur, mon amie avec qui célébrer Noël, jour de joie et de pur bonheur pour notre jolie petite famille. Puis ma mère et son mari avec qui cette magie mêlée d'amour, de rire, de musique et de chants ne sera plus jamais celle d'antan. J'anticipe tellement cet instant avec douleur et pleurs...  Mais, vais-je grandir un jour? Vais-je continuer de faire souffrir ceux que j'aime pour poursuivre mon deuil égoïstement à leurs dépends?

Mon deuil avance bien je le sais et je me sens de mieux en mieux. C'est toujours dans ces moments précis qu'il refait surface et m'envahit comme un tsunami. Mais cette année sera spéciale, sera une année heureuse. Je ne serai pas seule avec ma p'tite soeur et nos familles... mon frère sera là et ses enfants aussi je l'espère de tout mon coeur.  Ma famille élargie aussi, cousins et cousines seront nouvellement rassemblés pour fêter le 17 décembre prochain.  C'est planifié et j'ai hâte.  Je me réjouis déjà de les retrouver tous comme dans l'temps! 

Le temps des fêtes sera beau et magique comme quand j'étais enfant... je vous en souhaite tout autant! Xx

mercredi 2 novembre 2011

Avec un salaire en moins

Ouf! y'a parfois des moments où c'est pas évident...

Il y a parfois des moments où c'est difficile et où il faut se resserrer la ceinture. Là, c'est le cas!  Mon chum a choisi de donner une autre orientation à sa carrière et avant que ça démarre, ça peut prendre un moment. Nous demeurons optimistes ; je suis positive, j'ai confiance en lui et en la vie! 

Nous ne sommes pas de grands consommateurs et surtout pas des gaspilleux comme je peux dire. Nous axons davantage sur le respect de l'environnement en récupérant et en économisant : l'eau, l'électricité, la nourriture, les vêtements, les meubles, l'essence, etc. Bref, tous les petits gestes au quotidien qui peuvent nous aider à améliorer notre planète ainsi qu'à ménager notre porte-monnaie ;)  Ces gestes qui devraient toujours faire partis du ici et maintenant pour un meilleur demain. Certes, nous sommes de plus en plus sensibilisés en tant que citoyen, nos enfants aussi ainsi que les générations à venir fort heureusement!  Toutefois, je ne crois pas que nos jeunes peuvent être trop conscientisés, trop sensibles à ces petits gestes aussi futiles soient-ils... ces gestes qui peuvent faire toute la différence...

Pendant ce temps, dans notre petite maisonnée, nous réduisons les activités, mettons en plan les projets et coupons sur le superflux pour se concentrer sur l'essentiel. Pour moi et mon chum ça va de soi, c'est correct et nous savons que c'est temporaire. Mais pour les enfants c'est autre chose ; ils sont quelque peu inquiets car ils ressentent que la vie n'est plus aussi dynamique, que tout n'est plus comme d'habitude même si nous tentons de conserver une vie normale. Ils ne sont pas bêtes, ils savent... Mais quelle chance, nos enfants ne sont ni demandants et ni exigeants. Malgré leur jeune âge, ils font preuve de compréhension, d'une grande maturité et d'une belle sagesse... Nous avons de vrais trésors!  Donc, je dirais qu'il n'y a pas que du "c'est pas évident"... je dirais qu'il y a beaucoup de "faut voir le côté positif de la situtation"! :)

Sur ce, nous mangeons nos trois repas par jour, nous avons des vêtements chauds à l'approche du temps froid et un toit pour nous abriter mais surtout, nous nous aimons et nous sommes en santé!  Alors, faut vraiment pas se plaindre... La vie est toujours belle!

Bon nombril les amis! 
Xxx