Bienvenue parmi mes tranches de vie / Welcome among my slice of life

Je suis heureuse de vous compter parmi mes tranches de vie. En espérant sincèrement que mes petites brides de vie sauront vous apporter joie et réconfort! Ainsi, je vous encourage à ajouter la saveur de votre humeur, la couleur de votre journée et exprimer vos émotions sur ce blogue. Sentez-vous bien à l'aise de commenter... la critique constructive permet de s'améliorer et de grandir!

mercredi 27 avril 2011

Désir, envie et jalousie

Bon nombril les amis!!!!


Il y a quelques semaines, j'ai été témoin d'une conversation.... une conversation qui m'a laissé quelque peu choquée. Je m'explique. Deux personnes qui se cotôyaient et s'aimaient ont changé d'attitude pour des raisons de jalousie. Je parlerai de MissA et MissB. 

MissA est une belle jeune femme et elle partage sa vie avec un homme qu'elle aime. Elle a deux pitchounettes bien éduquées et il lui arrive qu'elles lui donnent occasionnellement des tourments. Mais en très bonne mère de famille, elle voit au confort de tous étant principalement maman au foyer. Elle est retournée aux études, elle excelle dans son domaine et elle est heureuse dans sa belle petite maison fraichement rénovée. MissB est également une jolie femme et elle est la belle-soeur de MissA et ce, depuis quelques années déjà. Vue de l'extérieur, les deux jeunes femmes avaient une belle relation. MissB donne naissance à un garçon... et plus le temps les mois passent son chum lui réprimande son manque d'énergie pour une carrière non accomplie, il la blâme sur sa façon d'éduquer son enfant et la compare constamment à sa soeur qu'il admire beaucoup pour ses talents naturels de mère et sa patience à toute épreuve. Mais voilà qu'il n'en fallait pas plus afin qu'éclatent les reproches entre les deux femmes! «Ah ouin, on sait ben, toé Miss Parfaite!!!» Ce qui est dit, fût dit. Les larmes montèrent aux yeux de MissA qui sutout, ne veut décevoir personne et encore moins être détestée de sa belle-soeur, et/ou de la famille. Un iceberg s'installa... Ce que j'ai cru en comprendre est que cette femme semble se chercher professionnellement car elle a essayé plusieurs métiers et rien ne semble lui convenir. Est-ce dû aux problèmes de confiance et d'accomplissement personnel?  Mais encore là, je ne peux pas savoir et je ne veux pas la juger. 

Par contre, ce que je peux savoir est que j'ai déjà fait l'expérience de quelques situations du genre et que j'ai ressenti colère et déception.  À ce moment là, grossièrement, les émotions exprimées étaient celles d'une personne envieuse du bonheur de l'autre.  Cette situation peut être commune et je peux mettre ma main au feu que vous avez connu une situation similaire... ou que vous avez été le témoin du récit de votre voisin, d'un collègue, d'un frère ou d'un ami qui a vécu pareil scénario. Il ne faut pas se surprendre car il y a autant d'histoires qu'il y a de personnes sur cette belle planète!
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Ceci dit, voici ma question du jour... Vous est-il déjà arrivé d'envier? D'envier n'importe qui, quelqu'un avec qui vous êtes lié d'amitié, quelqu'un que vous connaissez à peine ou même l'inconnu que vous croisez dans la rue? Pour quelque raison que ce soit, vous avez imaginé ou même rêver, changer de place avec elle ou avec lui, pour un instant ou pour la vie?  Moi oui... et oui, je l'avoue! Et je vous fais la promesse, que ça va arriver encore! Non pas parce que je n'ai aucun contrôle sur mes émotions mais bien parce que je ne peux tout prévoir!  Alors, pourquoi ne pas l'admettre?!  La vie est trop courte pour se mentir... mais encore bien longue pour se borner à se limiter à ce que nous avons et ce que nous connaissons!  Je sais que je n'ai pas encore fini d'apprendre et je suis persuadée que je vais faire des erreurs dans le futur.  À propos, je ne suis pessimiste, je suis réaliste! :)

Cependant, je crois que désirer est une chose... mais envier et jalouser en est une autre.  Je peux désirer un autre boulot, une autre voiture, un autre chum, un autre enfant, un autre body... et tant qu'à y être, pourquoi pas changer de religion et vivre dans un autre pays!  Bref on peut bien désirer n'importe quoi!  Mais delà à tout changer sur soi ou autour de soi par caprice, c'est une autre paire de manche!  Je ne serai pas plus heureuse à me faire poser un kit juste parce que la voisine possède un buste refait à neuf ou même changer d'échelle de salaire en obtenant un poste plus prestigieux car la collègue a été promue.  Non, je crois que souvent le désir en soit peut nous stimuler à franchir l'étape ultime et à nous donner le p'tit coup d'pied qui manquait pour avancer.  Que ce soit pour obtenir une promotion, améliorer nos relations, ou même pour faire plaisir à Pompon, je crois sincèrement que si ce sentiment n'apporte pas de désagrément, il te stimule pour te rendre heureux et bien... foncez!

En contre partie, l'envie et la jalousie transportent assurément convoitise, critique, reproche, colère, méchanceté, pessimisme et bassesse.  Ces émotions s'emparent de nous, transforment notre vision du monde et modulent notre comportement. Encore pire, elles éloignent les gens qu'on aime et nous isolent, nous retranchent. Alors, une ami, un copain, un frère, une soeur vous diront ceci parce qu'ils vous aiment... il est grand temps de te regarder, de t'aimer et de bouger!

Réfléchissez à ce petit nombril...

mardi 26 avril 2011

Un pincement au coeur...

Que dis-je? Pourquoi ressentirai-je un pincement au coeur? Ben voyons! S'il y a trois choses que je tente de chasser sont: les attentes, le jugement des autres et les regrets!

Mais voilà, nous sommes dimanche soir, le 24 avril et le téléphone sonne vers 21h30. Je réponds et c'est ma bonne amie S.: «Dis Carina, je vais grimper avec des copains dans Lanaudière, ça te dirait de te joindre à nous demain?» Et v'lan! je ressens un pincement!  J'adore grimper avec elle, j'adore la nature et j'aime beaucoup aller dans ce coin de pays pour aller faire de l'escalade... de plus, j'adore le soleil et la brise fraiche qui me caresse le visage... «Euh, merci beaucoup mais c'est impossible pour demain, nous avons prévu une journée familiale et nous allons faire du vélo, on se reprendra!»   Pffft! maudit que ça pris mon p'tit change! Aller grimper à la dernière minute comme ça, pour moi, c'est pas évident! Je dois planifier ma journée et qui plus est, le week-end est souvent réservé à la famille. C'est injuste!

Vous savez, mon chum et mes enfants font de l'escalade depuis peu, et cette activité est vraiment une très belle à pratiquer en famille. Alors, que faire pour la prochaine fois afin de ne plus ressentir ce pincement au coeur?  Et bien, je vais encourager mon chum et les enfants à pratiquer davantage et aussi, je vais montrer à Jason à assurer en lead, c'est un must! Par contre, un cours serait l'idéal! Alors amis grimpeurs qui auraient la patience d'exposer leur savoir, mon chum sera toute ouïe et tout oui... je réponds pour lui! :-)  En ce moment, je me sens déchirée et je sens un brin de regret de n'avoir pu accompagner mon amie à la grimpe.  Je sens que je dois faire un choix et ça ne devrait pas être comme ça... L'escalade est une passion pour moi et ma famille est ce que j'ai de plus cher à mon coeur alors... svp, des suggestions parce que cet été, je ne répondrai plus de mes choix et de mes gestes! :)

Merci d'avance pour votre compassion! ;)
Xxx

vendredi 22 avril 2011

Le hasard et moi...

De quel hasard vais-je vous entretenir? D'une situation fortuite qui n'arrive jamais de façon inopinée...

Il est 18h, je finis mon cours de yoga/pilates et je prends le temps de prendre mes messages afin de vérifier si mon ami M. va grimper ce soir. C'est confirmé! Alors, je démarre mon auto tout en me disant qu'il faudrait que je passe me vider les poches à mettre du gaz qui coûte 2x le prix d'il y a 10 ans... bon, j'ai pas l'choix dans le moment présent si je veux bien me rendre à destination. J'arrête au poste d'essence le plus près et j'alimente ma voiture. Oups, pas un sous dans les poches! Je vais au «guichet automatique» dans le dépanneur - vous savez, ces petites boîtes portables avec un nom de banque écrit dessus et qui ne semblent pas fiables pour 2 cents? Et bien c'est ce que je disais, pas fiable pour rien au monde. Je mets ma carte de guichet à l'endroit désigné et ni un, ni deux, elle gobe ma carte!! Oui, oui, pu de carte de guichet et il est passé 18h40!!  Que voulez-vous que je fasse à cette heure, un jeudi soir la veille du vendredi Saint, en congé pour un long weekend, avec une carte gobée?  Il va s'en dire que c'est pas juste moi qui est en congé, les caisses et les banques aussi, maudite affaire!!!!! 

Après avoir évoqué tous les Saints afin qu'on me redonne ma carte... j'avais justement pas remarqué le gars derrière moi, il semblait calme et tout bonnement, s'offre pour m'aider et il suggère d'essayer. Pas peureux du tout, me dis-je! Bon, il s'en va fêter avec ses amis de gars pour une game Canadian-Boston, et il est strippé bleu-blanc-rouge sur les deux joues! Je sais pas pour quelle équipe il prenait? lol!  Il me dit qu'il veut tenter sa chance alors, je le laisse passer.  Ben devinez quoi? Ça fonctionné!  Pas mal chanceux le gars!  Je tenais à voir le numéro de la carte et son relevé afin d'être ben certaine que l'argent débité sortait de son compte et non du miens... pas insécure la fille?!! :)  Bref, il m'a suggéré de prendre un billet de loto-max, car je ne sais pas encore pour quelle raison, il me trouvait chanceuse!  Si je me souviens bien, j'ai pas une cent sur moi et que c'était pour ça que j'allais au guichet!? En tout cas, il s'est acheté un billet et m'a suggéré d'écrire mon nom sous le sien. Alors S. a dit que si nous gagnons samedi, bien... on ira chercher le prix ensemble! :)  Très sympathique n'est-ce pas!!! Tout un hasard! 

En route vers la maison, j'ai téléphoné au support ou au service de la Royal Bank - ce qui était écrit sur le guichet portable - où je ne sais pas trop à quel département j'ai été parachutée. J'ai fini par parler à un téléphoniste et il ne cessait de s'excuser pour mon cas. Juste avant de fermer la conversation, je lui ai dit, le sourire aux lèvres, que ce n'était nullement de sa faute et que la vie est encore belle! J'ai senti son sourire au bout du téléphone... Finalement, je n'ai pas été m'entrainer hier soir mais j'ai appris 4 choses: 1) peut-être devais-je rester bien sage et ne pas dépenser cette fin de semaine ; 2) que quoiqu'il arrive, la faute n'appartient pas à l'autre ; 3) il faut demeurer calme lorsqu'il nous arrive un incident, peu importe la nature et 4) il y a toujours une personne pour nous aider, nous soutenir, ou nous faire sourire! 

Sur ce, je vous souhaite un bon loooong week-end de Pâques les amis et surtout, profitez de vos vacances au max!

À bien vite! :)
Cary xx

Michel Bernèche - photographe



Je vous partage un coup d'coeur en vous présentant Michel Bernèche, un ami fort sympathique, qui a du coeur au ventre, très déterminé et intense dans tout ce qu'il entreprend. Il a plusieurs passions entre-autres: les voyages, la nature, le vélo, l'escalade, son modèle féminin et la photo.  Un pot-pourri qui en un mot le défini comme un homme inspiré... et inspirant ;)

Michel est un artiste photographe très créatif et original ; de par son regard, il nous fait voyager ici et ailleurs. Lors de sa prochaine exposition, je vous informerai des dates et du lieu où le rencontrer et admirer son art!   Croyez-moi, ses oeuvres en vaut le détour...

Laissez-moi savoir! :)
Cary  

lundi 18 avril 2011

Mon frère pour moi...

Me revoilà avec un autre questionnement! Qui est mon frère pour moi?  Non mais... je ne parle pas de la vocation des Frères Missionnaires, ou d'un Grand Frère auprès des jeunes de 7 à 14 ans. Ou encore, je ne parle pas d'un «frère» de couleur, d'opinion ou de coeur.  Le frère dont je parle l'est au sens propre, un frère qui nous est lié non pas seulement par la famille, les valeurs et l'honneur mais aussi par les liens de sang.

J'ai un frère qui est 8 ans mon cadet né d'un père différent et de notre mère qui est tout à fait exceptionnelle. Exceptionnelle car elle a su donner le meilleur d'elle-même selon ses choix, ses convictions et ses valeurs propres pour le bien-être de sa famille. Nous avons été éduqué sensiblement de la même façon mais pas un n'a le même caractère, les mêmes convictions, les mêmes valeurs et n'a fait le même choix de vie pour soi.  Normal, me direz-vous et je vais renchérir en disant que nous sommes unique, notre âme nous est propre et que la cellule familiale de notre enfance est seulement là pour nous former, nous éduquer et nous guider jusqu'à ce que nous puissions prendre notre envol.

Bon, c'est bien beau tout ça mais qu'en est-il de ce frère dont je vous parlais au tout début?!  Eh bien vous voyez, j'en suis là moi aussi. Je n'ai jamais été proche de mon frère, l'écart d'âge et les intérêts divergents creusaient un tel fossé entre nous que nous n'avons jamais dévoloppé d'intérêts ou de passion commune. Moi j'étais la soeur «moralisatrice» comme il se plaisait à me nommer et lui, le mouton noir de la famille que notre mère aimait tant... son bâton de vieillesse disait-elle! Alors, vous pouvez imaginer la petite malcommode, orgueilleuse, obstinée et fermée, mais aussi, la «parfaite» petite fille que j'essayais d'être et paraître aux yeux de ma mère était loin d'être en entière harmonie avec ce petit frère qui passait maître de la manipulation tout en enjôlant le coeur de notre mère. 

Je faisais faire les devoirs et les leçons à mon frère, je le ramassais, je le gardais! En fait, c'était le rôle des filles chez moi!  Toutefois, mon frère a toujours été très intelligent, rusé et avec un talent de persuasion et de négociation hors du commun et qui convient très bien à ce petit génie.  Pour sa part, ma cadette en a eu pour la peine ; il s'organisait pour lui laisser porter le blâme pour des sottises qu'il se plaisait à manigancer! En vieillissant, nous avions tellement hâte de quitter le nid familial, pour notre autonomie et notre sens des responsabilités très développés mais surtout, pour respirer librement enfin! D'accord, je vous entends d'ici: «Mais voyons, c'est le lot de toutes les familles de vivre des p'tites querelles du genre, y'a pas d'quoi en faire un plat!»  Vous avez entièrement raison! Et avec recul, nous aimions nous taquiner et rire de bon coeur au sein d'une famille entière et chaleureuse!

Je vais ommettre les détails mais d'une année à l'autre, le fossé a laissé place à un ravin. Plusieurs événements ont éprouvés notre famille. Au décès de ma mère, mon frère a glissé dans ce ravin devenu gouffre et je ne sais par quel miracle il s'est sorti de cet endroit froid, sombre et lugubre. Toutefois, il y a quelques semaines de ça, Timoty demande de voir son parrain car il s'ennuie beaucoup. Quand il veut parler à grand-maman ou grand-papa décédés, je lui dis de les demander en rêve et qu'il pourra les voir, leur parler et les cajoler. Mais pour son parrain qu'il a perdu de vu pour des raisons qui lui appartiennent, c'est pas pareil du tout!  De nombreuses questions et toujours aucune réponse. Par contre, un jour, il me rejoint pendant que j'écris à mon frère. Ça pas été long 1+1 fait 2!!! «Maman,  peux-tu demander à mon parrain quand je peux le voir?». Alors, je me suis exécutée et mon frère a accepté sans hésiter! La simplicité et la beauté pure d'un enfant! J'étais fière de mon fils mais aussi de mon frère!

Alors, pour ma part, la réponse à ma question demeure incomplète car hier, pour la première fois, j'ai découvert un frère. Ce que j'ai senti à ce moment là est une envie d'être présente auprès des miens et je sais maintenant qu'il en fait parti. Non pas pour renouer avec la vie d'antant car le passé est derrière nous et le futur nous ouvre les bras. Donc je me risquerais à dire que selon moi un frère est une personne qui nous est liée d'une certaine façon ; que nous soyons frères de sang ou non, le fait d'échanger des intérêts communs, de vivre des aventures qui nous rejoignent, de partager des opinions ou de discuter de nos choix et convictions dans le respect est pour moi la plus grande marque d'affection que peuvent se porter un frère et une soeur.

Et bien c'est ce que j'ai fait!  En toute simplicité, de façon franche, sincère et intègre, je me suis présentée à mon frère et Timoty à son parrain.  Nous étions nerveux certes, mais aucune attente, aucun jugement ne nous habitaient, nous voulions vivre l'instant présent et en apprécier chaque moment.

JE T'AIME frérot! Xxx

jeudi 14 avril 2011

Vouloir et réaliser l'impossible

«Il faut toujours faire ce que l’on ne croit pas pouvoir faire.»
«Vous devez faire les choses que vous vous croyez incapable de faire.»
«Il faut toujours essayer avant de savoir si on va se tromper. »

Eleanor Roosevelt

De belles citations n'est-ce pas?  Quand je les ai lu à prime à bord, la véracité des propos de la femme politique américaine m'a semblé plus ou moins évidente ou réaliste.  En fait, je peux résumer ces trois citations en un seul et unique mot : AGIR!  Pourquoi?  Par ce que le résultat vient de l'action et que nos actions sont toujours en relation avec ce qui se produit dans notre vie...

Hier soir, j'ai participé à un séminaire comme invitée (merci S.) et c'était vraiment «spécial spatial». Ok, je dis «spécial» car il m'a apporté beaucoup intérieurement et «spatial» car il faut avoir une grande ouverture d'esprit afin de voir et de saisir l'invisible autour de nous et ce qui le compose.

Brièvement, voici ce que j'en ai compris.  L'humain vit dans deux mondes parallèles: le réel et la fiction. D'un côté, le monde réel fait parti des faits et des événements qui font parties intégrantes de nous et qui s'accumulent dès notre naissance. De plus, si vous remarquez, nous ne pouvons pas les changer ou en faire fi entièrement: notre famille, notre milieu social ainsi que les situations qui se produisent et qui sont hors de notre contrôle. De l'autre côté, la fiction nous permet de broder une histoire plutôt réaliste autour de nos vies et/ou des événements qui nous affectent principalement ; elles sont omniprésentes, nous les croyons et nous vivons de vraies émotions qui leur sont reliées! 

Ces scénarios sont narrés par notre petite voix intérieure qui ne cesse de nous envahir au moment où nous avons besoin de calme, de repos et/ou de voir clair.  Vous savez tout comme moi qu'il est impossible de la taire... par contre, il n'est pas impossible de l'ignorer ou à toute fin pratique, de se concentrer sur autre chose, comme ce que nous pouvons agir et avoir le contrôle.  Quand une émotion vous emporte au moment où vous revivez un sentiment profondément ancré en vous, ou que vous utilisez comme bouclier afin de vous préserver, il faut ARRÊTER, prendre du RECUL, se QUESTIONNER sur l'émotion ressentie.  De cette façon, il est plus facile de connecter cette émotion à un événement, un fait passé qui vous a semblé énervant, déstabilisant, stressant, fâchant, accablant... et auquel vous vous êtes inventé de nombreux scénarios pour y survivre.  Du moment que vous saisissez que l'histoire est une histoire... dès lors, elle perd de son importance, de son pouvoir.  Maintenant qu'il vous est possible de COMPRENDRE ce qui était invisible auparavant, vous pouvez AGIR.  Et plus vous agissez, plus vous vous transformez!!!

Cette prise de conscience ne se fait pas en un seul jour. Il faut être bien supporté pour cela.  Mais dès que le processus est enclenché, il n'y a plus de limite à l'ouverture d'esprit et l'ouverture des possibilités qui s'offrent à vous!  Votre vie se transforme et vous devenez un être meilleur.

Voici mon projet! N'est-ce pas beautiful ça?  Donnez-moi vos impressions... ça ne vient pas de mon cru tout ça, c'est juste ce que j'ai saisi de l'insaisissable, c'est en fait, tout ce que «je ne sais pas, que je ne sais pas, que je ne sais pas»

Cary Xox