Un événement tragique est arrivé. Une adolescente s'est suicidée. Elle a crié l'injustice et supplié à l'aide. Personne n'a répondu sauf sa mère. Combien d'histoires se sont passées dans des circonstances similaires... et combien en faudrait-il encore pour que nous agissions?
J'ai toujours été une enfant souriante, aimable, polie et enjouée... mais timide. Au primaire, j'étais une élève brillante, talentueuse et une camarade aimée ; ma présence était très souvent sollicitée. J'ai déménagé de village, changé d'école et d'amis ; les enfants de ma nouvelle école ont compris que peu importe ce qu'ils faisaient ou disaient, je demeurais gentille et polie. Les jeunes me faisaient des jambettes, volontairement, et je m'excusais. Ils s’étaient passés le mot en disant : «Enfarge-là tu vas voir, elle va s’excuser». J'étais nouvelle et je ne voulais pas être détestée ; ce n'est qu'un exemple. J'étais une gentille ; la cruauté de ces enfants a été le prix que j'ai dû payer pour me faire accepter, aimer.
Les abus et injustices peuvent prendre plusieurs visages et être très insidieux. Ces gestes qui semblent anodins ou ces paroles qui semblent banales peuvent marquer au fer rouge, miner et détruire l'estime de soi. Dans mon cas, plusieurs événements abusifs de toutes sortes se sont passés et m'ont brisé durant ma jeunesse. Le temps aidant, j'ai dû me reconstruire avec l'amour et le support de mes proches. Les répercussions sont encore présentes aujourd’hui, le travail sur la confiance en soi est constant. Mais pourtant, enfant, j’étais celle qui défendait les plus démunis et l’injustice me puait au nez. Mais pour moi-même, je ne faisais rien... Quoi faire? Comment leur dire, leur faire comprendre? J’étais malheureuse ; je n'ai jamais pensé au suicide…. Heureusement. Aujourd'hui j'affronte les gens et je dis ce que je pense mais jamais dans le but de blesser mais bien pour faire valoir mon point de vue de façon constructive.
Mon fils aîné a été victime d'intimidation à la garderie, son comportement changeait, il était rendu méchant et méfiant ; il avait perdu sa joie de vivre, il n'avait que 4 ans! Nous avons agis dès les premiers signes... non seulement pour le bien de notre enfant mais aussi... pour ceux qui suivront. C'était à la garderie!!! Mon grand ne se laisse plus intimider, il affronte ; il m'a raconté qu'un enfant plus jeune que lui s'est fait intimidé par un plus vieux de l'école et il l'a défendu, il lui a dit de s'en prendre à un de sa grandeur! J'étais fière de lui et le garçon en question n'a pas recommencé. Mais c'est une bien mince consolation, beaucoup de chemin reste à faire, mais il faut se conscientiser et éduquer nos jeunes... c'est le début.
Sincèrement, j'en suis bouleversée. Nous avons discuté sérieusement avec nos jeunes pour être certain qu'ils comprennent ce qu'est l'intimidation et l'étendu. S'ils en sont victimes ou témoins, qu'ils dénoncent... si ça ne fonctionne pas avec les services dont l'école ou la communauté disposent... qu'ils viennent nous voir, NOUS Y VERRONS! C'est un problème de société, il faut arrêter de se fermer les yeux!
C'est comme la grippe, ça se propage, se transmet et contamine les esprits... La différence, peu importe la forme, dérange trop souvent! Surtout, détrompez-vous, ce n'est pas toujours dans la cour des autres que les malheurs frappent! Ils nous attendent tous au détour. N'attendez pas qu'il frappe à votre porte!
C O M B I E N ?
J'ai toujours été une enfant souriante, aimable, polie et enjouée... mais timide. Au primaire, j'étais une élève brillante, talentueuse et une camarade aimée ; ma présence était très souvent sollicitée. J'ai déménagé de village, changé d'école et d'amis ; les enfants de ma nouvelle école ont compris que peu importe ce qu'ils faisaient ou disaient, je demeurais gentille et polie. Les jeunes me faisaient des jambettes, volontairement, et je m'excusais. Ils s’étaient passés le mot en disant : «Enfarge-là tu vas voir, elle va s’excuser». J'étais nouvelle et je ne voulais pas être détestée ; ce n'est qu'un exemple. J'étais une gentille ; la cruauté de ces enfants a été le prix que j'ai dû payer pour me faire accepter, aimer.
Les abus et injustices peuvent prendre plusieurs visages et être très insidieux. Ces gestes qui semblent anodins ou ces paroles qui semblent banales peuvent marquer au fer rouge, miner et détruire l'estime de soi. Dans mon cas, plusieurs événements abusifs de toutes sortes se sont passés et m'ont brisé durant ma jeunesse. Le temps aidant, j'ai dû me reconstruire avec l'amour et le support de mes proches. Les répercussions sont encore présentes aujourd’hui, le travail sur la confiance en soi est constant. Mais pourtant, enfant, j’étais celle qui défendait les plus démunis et l’injustice me puait au nez. Mais pour moi-même, je ne faisais rien... Quoi faire? Comment leur dire, leur faire comprendre? J’étais malheureuse ; je n'ai jamais pensé au suicide…. Heureusement. Aujourd'hui j'affronte les gens et je dis ce que je pense mais jamais dans le but de blesser mais bien pour faire valoir mon point de vue de façon constructive.
Mon fils aîné a été victime d'intimidation à la garderie, son comportement changeait, il était rendu méchant et méfiant ; il avait perdu sa joie de vivre, il n'avait que 4 ans! Nous avons agis dès les premiers signes... non seulement pour le bien de notre enfant mais aussi... pour ceux qui suivront. C'était à la garderie!!! Mon grand ne se laisse plus intimider, il affronte ; il m'a raconté qu'un enfant plus jeune que lui s'est fait intimidé par un plus vieux de l'école et il l'a défendu, il lui a dit de s'en prendre à un de sa grandeur! J'étais fière de lui et le garçon en question n'a pas recommencé. Mais c'est une bien mince consolation, beaucoup de chemin reste à faire, mais il faut se conscientiser et éduquer nos jeunes... c'est le début.
Sincèrement, j'en suis bouleversée. Nous avons discuté sérieusement avec nos jeunes pour être certain qu'ils comprennent ce qu'est l'intimidation et l'étendu. S'ils en sont victimes ou témoins, qu'ils dénoncent... si ça ne fonctionne pas avec les services dont l'école ou la communauté disposent... qu'ils viennent nous voir, NOUS Y VERRONS! C'est un problème de société, il faut arrêter de se fermer les yeux!
C'est comme la grippe, ça se propage, se transmet et contamine les esprits... La différence, peu importe la forme, dérange trop souvent! Surtout, détrompez-vous, ce n'est pas toujours dans la cour des autres que les malheurs frappent! Ils nous attendent tous au détour. N'attendez pas qu'il frappe à votre porte!
A G I S S E Z !
M A I N T E N A N T !
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