Ma chum Sophie me faisait parvenir des messsages de «Matin Magique» et j'ai décidé de m'abonner. Je me suis abonnée car les réflexions apportées par Marie-Pier me touchent, me rejoingent à plusieurs égares soit par ce qu'elle vit ou ce qu'elle pense tout simplement.
Voici celle qu'elle partage en ce petit matin.... une belle révélation!
«Réussir, c’est d’abord posséder intimement en soi le sentiment irréductible que l’on va réussir. Le contexte du dehors importe peu pour qui possède l’inexorable force du dedans.»
– François Garagnon
Sur ce, à vous de décider si vous passez une bonne journée ;)
Voici celle qu'elle partage en ce petit matin.... une belle révélation!
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«Réussir, c’est d’abord posséder intimement en soi le sentiment irréductible que l’on va réussir. Le contexte du dehors importe peu pour qui possède l’inexorable force du dedans.»
– François Garagnon
Qu'avez-vous décidé pour 2012?
J’ai accompagné ma mère à l’hôpital récemment, pour sa séance de chimiothérapie, et nous sommes allées manger au restaurant par la suite (…). Nous avions le cœur à la fête, car le médecin nous avait annoncé que 90 % de ses métastases avaient fondu, selon le plus récent test d’imagerie. Bon, ce qu’il ne savait pas, c’est qu’un autre médecin nous l’avait déjà annoncé, quelques jours plus tôt… Mais on ne se lasse jamais d’entendre une aussi bonne nouvelle, et l’entendre prononcer le mot «exceptionnel» nous avait donné des ailes! ;-)
Pendant que nous dévorions notre repas, nous discutions donc de la rencontre et, bien sûr, de cette expérience que ma mère vit depuis l’été dernier. L’expérience «Boum! T’es malade! P.-S.: tu pourrais mourir…». L’expérience cortisone, cathéter, anti-douleurs, chimiothérapie. Bref, l’expérience c-a-n-c-e-r.
Entre deux morceaux de tofu, ma mère m’a dit une chose extrêmement profonde, dont j’espère pouvoir traduire la puissance ici. Elle m’a dit: «J’adore la sauce au gingembre!» Non, plus sérieusement, elle a déclaré: «J’ai décidé de guérir.» J’ai décidé de guérir… Oh, elle n’avait pas un air super déterminé et les sourcils froncés, comme sur les pochettes de films d’action. Elle était très calme, très centrée. Elle m’a expliqué qu’elle avait fait le tour de la situation – c’est-à-dire qu’elle s’était sérieusement demandé si elle voulait vivre ou mourir… Et qu’après avoir soupesé les avantages et les inconvénients de chacune des deux options, elle avait pris sa décision: guérir. Évidemment, elle voulait guérir… Mais en plus, elle l’avait d-é-c-i-d-é.
Pendant que nous dévorions notre repas, nous discutions donc de la rencontre et, bien sûr, de cette expérience que ma mère vit depuis l’été dernier. L’expérience «Boum! T’es malade! P.-S.: tu pourrais mourir…». L’expérience cortisone, cathéter, anti-douleurs, chimiothérapie. Bref, l’expérience c-a-n-c-e-r.
Entre deux morceaux de tofu, ma mère m’a dit une chose extrêmement profonde, dont j’espère pouvoir traduire la puissance ici. Elle m’a dit: «J’adore la sauce au gingembre!» Non, plus sérieusement, elle a déclaré: «J’ai décidé de guérir.» J’ai décidé de guérir… Oh, elle n’avait pas un air super déterminé et les sourcils froncés, comme sur les pochettes de films d’action. Elle était très calme, très centrée. Elle m’a expliqué qu’elle avait fait le tour de la situation – c’est-à-dire qu’elle s’était sérieusement demandé si elle voulait vivre ou mourir… Et qu’après avoir soupesé les avantages et les inconvénients de chacune des deux options, elle avait pris sa décision: guérir. Évidemment, elle voulait guérir… Mais en plus, elle l’avait d-é-c-i-d-é.
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Il y a une grande différence entre vouloir et décider. Tout le monde veut tout ce qu’il y a de meilleur, bien sûr… On veut tous un peu plus d’amour, de temps, de prospérité, de paix, de liberté. Dès que l’on est malade, on souhaite être en santé. Dès l’instant où l’on manque de quoi que ce soit, on en veut davantage. Vouloir n’est pas réellement un choix, en fait, mais un réflexe – un peu comme la faim ou la soif. Et bien qu’il s’agisse d’un mécanisme important, il y a peu de pouvoir ou de magie dans cet état. C’est une position d’observateur beaucoup plus que de participant. Et on peut avoir plusieurs «vouloirs» contradictoires en même temps.
Une décision, contrairement à un simple désir, est un alignement puissant et volontaire de nos forces intérieures. Un engagement. La racine latine du mot décision est decisio, qui signifie «action de trancher»… Il est donc question de choisir une option et de retrancher les autres. On décide que notre désir est possible et qu’on y a droit… Mais, surtout, on établit que l’on a notre mot à dire sur ce qui est possible et sur ce qui ne l’est pas.
Évidemment, il est extrêmement courageux de décider d’une chose lorsque certains éléments de la situation sont hors de notre contrôle (ou du moins, hors de notre contrôle conscient). On parle ici de devenir le héros de notre vie, vraiment… un héros qui fait face à sa peur de la mort, mais aux parties de lui qui pourraient la préférer, aussi, puis qui avance cœur premier dans la direction qu’il a choisie. Et non, il n’y a jamais de garantie… En fait, notre seule garantie – et c’est ce qui importe le plus, à mon avis – est que l’on aura dit un OUI retentissant à la vie.
Ainsi, qu’avez-vous d-é-c-i-d-é, pour 2012? ;-)
Une décision, contrairement à un simple désir, est un alignement puissant et volontaire de nos forces intérieures. Un engagement. La racine latine du mot décision est decisio, qui signifie «action de trancher»… Il est donc question de choisir une option et de retrancher les autres. On décide que notre désir est possible et qu’on y a droit… Mais, surtout, on établit que l’on a notre mot à dire sur ce qui est possible et sur ce qui ne l’est pas.
Évidemment, il est extrêmement courageux de décider d’une chose lorsque certains éléments de la situation sont hors de notre contrôle (ou du moins, hors de notre contrôle conscient). On parle ici de devenir le héros de notre vie, vraiment… un héros qui fait face à sa peur de la mort, mais aux parties de lui qui pourraient la préférer, aussi, puis qui avance cœur premier dans la direction qu’il a choisie. Et non, il n’y a jamais de garantie… En fait, notre seule garantie – et c’est ce qui importe le plus, à mon avis – est que l’on aura dit un OUI retentissant à la vie.
Ainsi, qu’avez-vous d-é-c-i-d-é, pour 2012? ;-)
Source Matin Magique
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Son texte me parle beaucoup... J'ai vécu l'expérience de Marie-Pier et sa mère; malheureusement ma mère n'a pas survécue au cancer. Ma chère maman disait que le cancer ne faisait pas parti de son corps et que c'était étranger à elle, elle n'en voulait pas et en ce sens, elle était en mesure de s'en départir... mais avait-elle profondément d-é-c-i-d-é-e de s'en sortir? Je ne sais pas mais mon coeur d'enfant et d'éternelle optimiste dirait que oui, elle avait encore trop à accomplir avant de quitter cette terre. Mais la progression des métastases et l'épuisement l'ont gagné ; elle a dû baisser les bras quelques heures avant son départ. Alors, pour moi ma mère était et sera toujours une combattante et un modèle extraordinaire de détermination.
Une chose est certaine, pour que nos désirs les plus simples et nos rêves les plus chers se réalisent il faut passer à l'ACTION. Il faut cesser de croire, de penser ou de vouloir que... ce serait peut-être possible si nous avions de l'argent ou... ce serait mieux si notre salaire atteignait... ou notre vie serait tellement plus simple si nous étions avec untel ou unetelle ou encore, si nous avions une meilleure santé... Pfft! toutes les raisons sont bonnes pour attendre et ne rien faire, pour espérer mieux à défaut d'agir, d'affronter la réalité... et vous pouvez vous les répéter tant que vous le voulez, rien ni personne n'y changera quoique ce soit pour vous faire plaisir! Alors, attenderez-vous la veille de votre grand voyage pour regretter d'avoir enfin passé à l'action? N'ayez crainte, cette prise de conscience est autant valable pour moi sinon plus, et j'en suis grandement consciente!
Sur ce, à vous de décider si vous passez une bonne journée ;)
Hummm...
RépondreEffacerEst-ce que tu te rappelles d'une certaine conversation sur la maladie. Tu me disais que j'étais malade et que je devais l'accepter que ca fesait parti de moi et comment je m'y suis opposer.
J'étais pas d'accord et c'est tellement venu fort en moi..
Et bien je crois que c'est ca, à partir de ce moment, je l'ai fait...
J'ai DÉCIDÉ que je n'étais pas la maladie et je n'étais pas malade, je n'en veux pas de l'étiquette...
et depuis je me sens vraiment mieux, c'est comme si la maladie était loin de moi maintenant. Je poursuis mon régime c'est sur, mais c'est pour préserver ma santé et mon corps.
Merci pour ce texte, il me rappelle de ne pas oublier ce que j'ai choisi.
ps: ma journée a été super et sans regret en plus y'avait plein de soleil
xxx ;)
Je me souviens oui...
EffacerJe t'ai bousculé, peut-être même blessé et j'ai eu des regrets aussi ma belle amie.
Tu es une grande dame, de la trempe de ma mère ma chère et saches que je te respecte beaucoup!
Gros bisous, je t'aime gros, ne lâche jamais Genny!
XXX
trop HOT ce texte, cette réflexion... Maintenant suffit de s'en rappeler lorsque nécessaire.
RépondreEffacerÇa m'a fait penser aux multiples fois où on se fait dire: "tu es chanceuse" pour des choses que nous avons en fait décider d'accomplir et qui nous on mener où nous sommes. Il est en effet important de décider d'agir car à seulement vouloir nous n'irons pas loin et dans X nombre d'année les autres seront tjrs chanceux alors que nous n'aurons pas bougé... bref, ça me fait penser à des proches qui sont victimes de tout ce qui leurs arrive car ils veulent bcp de choses sans jamais décider de bouger pour les obtenir.
¨
Cette lecture me rappelle l'importance de ne pas tomber dans ce désir de vouloir sans prendre les moyens...
Toujours si pertinent ces réflexions!
A+
XX
Allo Mymi, tu as tout résumé et tu as tellement raison, parfois nous avons tendance à nous enraciner dans une situation qui souvent ne nous convient pas et à envier le voisin qui pour sa part, à travailler pour obtenir son petit bonheur! Juste parce qu'on ne se donne pas le pied aux fesses qu'il faut pour bouger, changer et transformer la situation! Il faut se le rappeler maintenant... non pas seulement quand tout va bien... je dirais surtout quand tout va de travers!
EffacerMerci ma belle! ;)
Bonjour Carina, je découvre votre blogue aujourd'hui et je suis enchantée. Ce texte me parle beaucoup.Un amie proche de moi vient de perdre son père hier d'un cancer.Il n'avait jamais été malade et à Noêl il est allé à l'hôpital pour une grippe,ils lui ont découvert un cancer des poumons.Il a été impossible de faire de quoi il était déjà beaucoup trop tard. Mon amie m'a dit tantôt dit souvent à tes parents combien tu les aiment(je leurs dit très souvent).Il avait 54 ans. Il n'est jamais trop tard pour se dire qu'on s'aiment.Aimer est une décision. Merci pour ce beau texte.Ca m'a fait du bien de passer par ici.Bonne journée.
RépondreEffacerBonjour Étoile, comme je suis contente de vous lire! Vous savez, je ne crois pas que cette rencontre soit un hasard, cette lecture vous permettra peut-être d'étendre votre réflexion, un peu plus chaque jour, à tout ce qui vous entoure... en tout cas, c'est l'effet que ça me fait ;)
EffacerTout d’abord, je suis désolée pour le père de votre amie… ce fût un départ rapide et difficile pour tous j’en suis certaine. Il était jeune et semblait proche de votre amie pour qu’elle insiste sur le fait de dire ‘je t’aime’ à vos parents.... Une suggestion pour ma part, partagez avec eux: rire, déjeuner, activité, peu importe, partagez... ces souvenirs seront à jamais gravés et vous réconforteront dans les moments les plus sombres.
En ce sens, j'ai aimé quand vous avez dit: «Aimer est une décision». Tout à fait! Souvent nous nous sentons obligé et contraint à faire ou penser ou… à aimer parce que ‘l'autre’ nous aime, nous apporte tendresse, affection et attention... Il ne faut pas juste dire: ‘je t'aime’ mais surtout joindre les gestes aux paroles!
Merci beaucoup pour cette réflexion... c'est très rafraîchissant! :)