Bienvenue parmi mes tranches de vie / Welcome among my slice of life

Je suis heureuse de vous compter parmi mes tranches de vie. En espérant sincèrement que mes petites brides de vie sauront vous apporter joie et réconfort! Ainsi, je vous encourage à ajouter la saveur de votre humeur, la couleur de votre journée et exprimer vos émotions sur ce blogue. Sentez-vous bien à l'aise de commenter... la critique constructive permet de s'améliorer et de grandir!

lundi 28 novembre 2011

Une paire de souliers...

Comme il est toujours bon de remettre notre vie en pespective....

Une très bonne amie m'a fait parvenir ce message ce matin, je l'ai lu avec attention, le sourire aux lèvres et le hamster qui roulait à cent mille à l'heure!

Je l’ai beaucoup aimé et je vous le partage à mon tour. Peut-être le connaissez-vous déjà… dans ce cas, prenez un instant pour le relire, ces minutes ne seront vaines dans la mesure où vous le lirez l'esprit ouvert ;)

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«Fais n'importe quoi, mais tires-en de la joie.»
– Henry Miller

Si vous aviez payé 200 $ (ou 200 €) pour une paire de souliers extrêmement inconfortables, les porteriez-vous? Vous me direz peut-être que la question ne se pose pas… vous n’investiriez pas le moindre sou dans de tels souliers. Mais supposons qu’il y ait eu une erreur le jour de l’achat, ou supposons qu’ils vous aient convenu au moment où vous vous les êtes procurés, mais que vos pieds aient beaucoup changé (sans blague, les miens rapetissent au fil des années…). Que feriez-vous?

Imaginons maintenant que vous avez payé 2000 $, plutôt que 200 $, pour ces souliers. Oh, ai-je mentionné qu’ils sont mille fois plus inconfortables que les pires escarpins que vous avez jamais possédés? Vous avez tellement mal lorsque vous les portez que vous avez de la difficulté non seulement à marcher, mais à respirer. Vous n’avez qu’une envie: creuser un gros trou dans votre cour, et les y enterrer. Le hic est que vous y avez investi tout cet argent… Une somme pour laquelle vous avez travaillé assidûment. Hmm, que faites-vous avec ces souliers, maintenant?

Supposons maintenant que vous avez payé ces souliers 200 000 $. J’ai bien dit 200 000 $... Imaginez-le, juste pour voir. Vous ne pouvez ni les vendre, ni les donner, ni les échanger, ni vous les faire rembourser. En fait, seuls deux choix s’offrent à vous: soit vous les jetez, soit vous les portez. Que faites-vous? Les jetez-vous, ou continuez-vous de les porter pour justifier votre dépense?
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Évidemment, nous ne porterions jamais des souliers aussi inconfortables juste pour rentabiliser notre investissement. Même si nous les avions payés deux millions de dollars, même si nous avions passé deux millions d’années à les façonner, cela ne nous inciterait jamais à prendre une telle décision. Quoi que… serait-il possible que oui?

J’échangeais récemment avec une magicienne qui participe à un de mes programmes. Elle me disait qu’elle a investi 56 500 $ dans une formation professionnelle et qu’elle constate maintenant, après deux ans d’études, qu’elle n’y est peut-être pas dans son élément. La dernière année a été très pénible pour elle, de toute évidence. Mais voici ce qui a attiré mon attention: quand j’ai évoqué la possibilité d’arrêter la formation – non pas que je lui ai suggéré de le faire, nous n’étions qu’en phase d’exploration –, elle était complètement fermée à cette possibilité. Et elle n’était pas fermée parce qu’elle se disait sincèrement attirée par la profession qu’elle exercera après la formation… Elle n’a pas non plus mentionné qu’elle avait envie d’identifier les irritants et de les transformer. Non, la première chose qu’elle m’a dite est qu’elle ne pouvait tout simplement pas cesser sa formation. Elle avait investi trop de temps, d’énergie et d’argent pour s’en donner la permission.

Des
souliers à 56 500 $

Après avoir échangé un peu plus longuement avec cette magicienne, il m’a semblé qu’elle est réellement dans son élément et qu’elle a simplement besoin de repos. Mais supposons qu’elle ne l’ait pas du tout été… Supposons qu’elle se soit engagée dans une voie nocive. Pendant combien d’années devrait-elle continuer à souffrir pour rentabiliser son investissement? Combien de temps devrait-elle s’obliger à porter ces souliers inconfortables avant de recommencer à marcher allégrement?
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Voici où je veux en venir: la valeur des choses n’est pas dans ce qu’on y a investi… elle est dans ce qu’elles nous apportent aujourd’hui. Point à la ligne. Les larmes que l’on a versées, le temps que l’on a sacrifié, l’énergie que l’on a dépensée ne veulent rien dire, en soi. Le passé n’existe plus. La seule chose qui ait du sens ou de l’importance est la joie que la situation nous apporte à partir de maintenant. Et si une situation est source de douleur, elle n’a aucune valeur, même si on y a investi tout ce que l’on avait.

Vous avez peut-être passé votre vie à bâtir une carrière que vous n’avez jamais aimée, ou que vous n’aimez plus aujourd’hui. Vous avez peut-être investi des dizaines d’années dans une relation toxique. Ce n’est pas une raison suffisante pour continuer. La seule raison de continuer est de vouloir continuer. Cela semble peut-être énorme juste à y penser, mais vous avez le droit de renoncer au temps et à l’énergie que vous avez investis dans ces souliers. De toute façon, il est impossible de les récupérer. Oh, cela sonne un peu triste… Mais ça ne l’est pas. Il n’y a rien de triste à se libérer de ce qui ne nous convient pas.
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Certains apprentissages coûtent cher – ou du moins, ils semblent coûter cher, au tout début. Mais parfois, le meilleur investissement est de gaspiller tout ce que l’on a investi. Car le véritable gaspillage n’est-il pas de vivre une vie qui ne nous ressemble pas et de passer nos journées à faire semblant? Aucun prix n’est trop élevé pour être en alignement avec ce que l’on est et ce que l’on veut vraiment… Et il n’y a rien de beau ou de noble à rester dans l’inconfort juste parce qu’on l’a payé chèrement.

Oh, il n’est pas question ici de jeter les souliers – c’est-à-dire d’abandonner la formation, de quitter l’emploi, de briser la relation. La vie est beaucoup plus complexe et nuancée que cela. Il est plutôt question d’enlever de l’équation la peur de gaspiller et le sentiment d’obligation. Ainsi, si on décide de garder les souliers, ou d’essayer de les modifier, on le choisit parce qu’on en a envie – ou parce qu’on a envie d’en avoir envie, et que l’on veut prendre les moyens pour y arriver. Quoi que l’on fasse, on le fait, parce qu’on le désire sincèrement… non pas parce qu’on se pense coincé, ou parce qu’on veut rentabiliser notre investissement.

Source Matin Magique



1 commentaire:

Merci de partager votre tranche de vie :)